
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam. Photo Fadel Itani /AFP
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam a émis jeudi une circulaire adressée à « toutes les institutions publiques et les établissements affiliés à l'État leur demandant de soumettre leurs comptes à un audit interne et indépendant », rapporte jeudi l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
Selon un communiqué, l'audit doit être établi « par un cabinet d'audit agréé, conformément à l'article 73 de la loi sur le budget de 2001, afin de renforcer la transparence, lutter contre la corruption, poursuivre ses auteurs, préserver le bon fonctionnement des institutions et prévenir le gaspillage des fonds publics ».
Lundi, le nouveau chef du gouvernement avait présenté sa déclaration de patrimoine et d'intérêts à la Commission nationale anti-corruption. La loi prévoit que toute personne occupant une fonction publique allant de la 4e catégorie jusqu'au poste de président de la République doit déposer sa déclaration peu de temps après son entrée en fonction. Si cela n'est pas fait, cette personne est considérée comme démissionnaire, entre autres conséquences juridiques.
Le Liban fait face à une grave crise économique, exacerbée par des décennies de pratiques opaques. La gestion des finances publiques est régulièrement remise en question, marquée par des accusations de mauvaise gestion, de gaspillage des fonds publics et de corruption au sein de l'administration libanaise.
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