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Moyen-Orient - Zoom sur l'actu

Gaza, un funeste fantasme : notre sélection d'articles

Menacée par le projet de « Riviera du Moyen-Orient » de Donald Trump ou encore par les risques sécuritaires qui s'amoncellent dans l'enclave ; sur ses gardes face à un fragile cessez-le-feu... la bande de Gaza navigue encore dans le flou, trois semaines après l'entrée en vigueur de la trêve. 

Gaza, un funeste fantasme : notre sélection d'articles

Des Palestiniens assis devant une tente utilisée comme abri provisoire à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 janvier 2025. Eyad Baba/AFP

Les armes se sont tues, pour le moment du moins, mais le sort de Gaza reste fondamentalement incertain. Trois semaines après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, et même si les troupes israéliennes se sont retirées du couloir de Netzarim ce 9 février, l’accord demeure fragile : la situation préoccupante dans le reste des Territoires palestiniens pourrait remettre le feu aux poudres et son séquençage en plusieurs phases fait craindre une volte-face israélienne. 
Surtout, le président américain Donald Trump a de surprenantes ambitions pour Gaza. Son projet : faire de l’enclave palestinienne la « Côte d’Azur du Moyen-Orient », ce qui implique, en amont, de déplacer ses habitants vers l’Égypte ou la Jordanie. Une proposition qu’il a faite en recevant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à la Maison blanche la semaine dernière.
Face aux réactions en cascade, son administration a tenté de moduler ses propos et assuré que le départ des Palestiniens serait « temporaire » et non permanent. Mais l'ancien promoteur immobilier est revenu à la charge ce 10 février, s'engageant bel et bien à « acheter et posséder » le réduit palestinien.
Alors qu’un flou entoure l’avenir de Gaza, voici une sélection de 7 articles pour tenter de mieux comprendre la situation.

  Les plans de Trump pour Gaza mettent Amman et Le Caire à cran

Alors que l'Égypte et la Jordanie se sont vus embarquer de facto dans le projet de Donald Trump - qui souhaite y déplacer les Palestiniens - ses intentions décomplexées ont sonné l’alerte dans ces deux pays. Obsédés par la sécurité, leurs régimes commencent à s'activer pour faire reculer le président américain.

  Netanyahu à Washington avec un objectif bien précis : redéfinir les contours du Moyen-Orient

En visite aux États-Unis le 3 février dernier, le Premier ministre israélien n'a pas manqué d'inspiration pour faire la conversation à son précieux allié Donald Trump. Pression sur l'Iran, normalisation avec Riyad, reprise de la guerre dans la région... On vous résume le menu des discussions. 

  « Nous vivons et mourrons ici », répondent des Palestiniens de Gaza à Trump

Pour les Palestiniens de la bande de Gaza, les propositions de Donald Trump de les faire vivre ailleurs, pour mieux reconstruire sans eux, ne les concernent pas. À l'AFP, ils ont livré leurs témoignages et ont réagi aux propos chocs du président américain. 

  L’espoir fragile d’un retour à Gaza pour les exilés de la guerre

Pour de nombreux Palestiniens, « coincés » dans d'autres pays, l’espoir d’un retour à Gaza a été ravivé par le cessez-le-feu fragile conclu entre Israël et le Hamas et entré en vigueur dimanche 19 janvier. Mais revenir signifie accepter des compromis. Car l'enclave est détruite et une paix durable n'est pas garantie. 

  Pourquoi le cessez-le-feu à Gaza reste-t-il fragile ?

Entré en vigueur il y a trois semaines, le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas n'en demeure pas moins fragile. Le 3 février dernier, alors qu'il recevait Netanyahu à Washington, Donald Trump annonçait d'ailleurs n'avoir « aucune garantie que la paix tienne ». On vous explique pourquoi tout pourrait à nouveau basculer. 

  Les défis sécuritaires s’amoncellent à Gaza depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu

En vertu de la trêve récemment obtenue, les troupes israéliennes ont dû permettre aux habitants déplacés de revenir partiellement dans le Nord de l'enclave. Un mouvement de population scruté de près par tous les acteurs en présence, alors que Tel-Aviv avait ordonné une évacuation massive de cette région dès les premiers jours de la guerre, tandis que ses soldats ont patrouillé des mois durant dans le corridor de Netzarim. 

 Malgré l’impatience de Trump, la normalisation entre Riyad et Tel-Aviv toujours au point mort

Trump l'a fait savoir : sur le dossier de la normalisation entre Riyad et Tel-Aviv, il souhaite aller vite. Mais si l'Arabie saoudite peut y trouver des intérêts, notamment l'aboutissement du pacte de défense avec Washington, elle n’est cependant pas prête à tout.

Les armes se sont tues, pour le moment du moins, mais le sort de Gaza reste fondamentalement incertain. Trois semaines après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, et même si les troupes israéliennes se sont retirées du couloir de Netzarim ce 9 février, l’accord demeure fragile : la situation préoccupante dans le reste des Territoires palestiniens pourrait...
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