
Première réunion de « l'Appel de Beyrouth 25 » à l'hôtel Phoenicia, le mercredi 5 février 2025. Photo OLJ.
Une soixantaine de figures politiques et de la société civile se sont réunies mercredi à l’hôtel Phoenicia à Beyrouth, dans « le but de tracer une nouvelle voie pour redresser la situation politique et économique du Liban » selon un communiqué publié après la réunion, qui devait lancer cette initiative nommée « Appel de Beyrouth 25 ».
Ont participé notamment à cette rencontre quatre députés de la contestation, Mark Daou, Waddah Sadek, Firas Hamdan et Waddah Sadek, l’ancien vice-président du Renouveau démocratique, Antoine Haddad, le président de la fondation Samir Kassir, Malek Mroué, ainsi que les journalistes Albert Kostanian et Diana Moukalled.
Après des mots d'ouverture devant la presse du secrétaire du Bloc National, Michel Hélou, ancien directeur exécutif de L’Orient-Le Jour, et de Diana Moukalled, des discussions à huit clos ont eu lieu entre les parties prenantes. Les échanges ont porté sur les moyens de mettre en oeuvre « un État qui respecte sa Constitution, impose sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, détient le monopole des armes et assure la paix civile », selon les termes d'un «appel» lu par Diana Moukalled.
Parmi les axes proposés pour parvenir à cette fin figurent l'application du cessez-le-feu du 27 novembre dernier «dans toutes ses clauses», ce qui « implique le désarmement du Hezbollah », l'application de réformes politiques, économiques et financières urgentes, le renforcement des institutions politiques et judiciaires, ou le fait de « rendre justice aux victimes des assassinats politiques et de l’explosion du port de Beyrouth » le 4 août 2020.
Le texte de cet « appel » précise que tous ces objectifs ne peuvent être atteints sans « la formation rapide d’un gouvernement homogène et compétent », alors que le Premier ministre désigné Nawaf Salam présentait au même moment une mouture de son cabinet au président Joseph Aoun, tout en annonçant à la sortie de sa réunion que « des points restaient à régler ».
À la fin de cette réunion, Michel Hélou s'est félicité d'une rencontre permettant de « promouvoir une vision non-confessionnelle, souverainiste et réformiste de la politique au Liban, ainsi que d’organiser et d’unifier les forces qui la partagent », et a formulé l'espoir cette rencontre sera la première d'une série du même genre de ce thème.
Nous avons déjà raté la première occasion en or pour prétendre ne serait-ce qu’à un soupçon de changement. Toutes les lumières étaient passées au vert pour permettre au nouveau duo d’en finir avec l’emprise des fossoyeurs qui ont détruit notre pays et les voilà à nouveau propulsés , par ceux la mêmes qui nous avaient promis le changement, au statut de décideurs en utilisant toujours les mêmes méthodes d’intimidation qui font toujours son effet sur les nouveaux venus. Non mais quel pays!
11 h 59, le 06 février 2025