Nous refermons cette couverture en direct et la reprendrons demain matin. Merci de nous avoir suivis.
Syrie
Dix combattants proturcs ont été tués lors de combats avec les forces dominées par les Kurdes dans le nord de la Syrie, où neuf personnes ont également péri dans un attentat, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), rapporte l'AFP.
Ces violences ont eu lieu dans le secteur de Manbij, une ville de la province d'Alep tombée en décembre aux mains des groupes proturcs après des années aux mains des forces kurdes.
Moyen-Orient
Abdel Fattah al-Sissi a déclaré au président américain Donald Trump que le monde comptait sur lui pour parvenir à un accord de paix "permanent" entre Israéliens et Palestiniens, selon un communiqué du président égyptien repris par l'AFP.
D'après le communiqué, les deux chefs d'Etat ont eu un échange téléphonique lors duquel M. Sissi a souligné que "la communauté internationale comptait sur la capacité du président Trump à parvenir à un accord de paix permanent et historique mettant fin au conflit qui existe dans la région depuis des décennies".
L’armée israélienne a fait exploser plusieurs habitations dans la localité de Kfar Kila (caza de Marjeyoun), rapporte notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah qui précise que le bruit des explosions a retenti dans les villages voisins.
Syrie
Le directeur de l'hôpital national de Manbij a déclaré que trois personnes ont été tuées dans l'explosion d'une voiture piégée, qui a également fait plusieurs blessés dans cette ville du nord-est de la Syrie, selon des médias locaux.
Ce n'est pas la première fois qu'un tel événement se produit à Manbij, théâtre d'affrontements réguliers entre les Forces démocratiques syriennes (FDS), menées par les Kurdes du YPG, et la milice pro-turque de l'Armée nationale syrienne (ANS). Une autre voiture piégée avait explosé dans le centre-ville de Manbij le 21 janvier dernier.
Liban-Sud
Une patrouille de l’armée israélienne a incendié des maisons dans le village de Wazzani, alors même que des avions israéliens survolaient la ville de Tyr et les villages environnants, selon notre correspondant.
Les hôpitaux de Gaza ont reçu 27 corps au cours des dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé de l'enclave.
Au moins un de ces corps provient d'une nouvelle frappe israélienne, deux autres sont ceux de Palestiniens qui ont succombé à leurs blessures après des frappes précédentes, et 24 corps ont été récupérés dans les décombres, précise le communiqué.
Cette dernière mise à jour porte à 47 487 le nombre total de tués depuis le début de l'offensive israélienne, selon le ministère, tandis que 111 588 Palestiniens ont été blessés.
Les ministres de cinq pays arabes réunis au Caire ont salué le projet de l'Égypte d'organiser, en coopération avec l’ONU, une conférence internationale dédiée à la reconstruction de Gaza, largement détruite par les 15 mois de bombardements israéliens. Aucune date n'a encore été fixée pour cette conférence.
Le nouvel émissaire américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait déclaré cette semaine que la reconstruction de l’enclave palestinienne pourrait prendre "entre 10 et 15 ans".
Le Programme des Nations unies pour le développement de l’ONU estimait déjà dans un rapport publié en mai 2024 que la reconstruction des bâtiments détruits à Gaza pourrait durer jusqu’en 2040.
Liban-Sud
Dans la région entre Rab el-Talatine et Adaïssé, où l'armée israélienne avance et a incendié des habitations plus tôt dans la journée, des détonations ont été entendues et de nouveaux bâtiments sont en flammes, selon notre correspondant.
Liban-Sud
Après les informations concernant un déploiement de l'armée libanaise à Aïtaroun, la municipalité a indiqué que, selon les informations disponibles, la troupe était entrée dans le nord de la localité, jusqu'au supermarché "Tawfeer" et qu'elle déblayait les lieux des nombreux explosifs et mines qui s'y trouvaient. Ce déploiement "devrait se poursuivre dans le village et ses environs pendant les deux prochains jours", a ajouté la municipalité, qui précise qu'aucune présence israélienne n'a été observée "ni dans le village, ni près des murets de terre à l'entrée" de la localité. Elle rappelle que les habitants sont appelés à attendre avant de se rendre sur les lieux, le temps que l'armée libanaise démine les rues.
Le Hamas a déclaré dans un communiqué que les prisonniers palestiniens libérés par Israël aujourd'hui sont maintenant soignés dans des hôpitaux en raison « des abus et des tortures qu'ils ont subis » dans les prisons israéliennes.
Le groupe a déclaré que cela « confirme la laideur de ce que les prisonniers subissent dans les prisons » d'Israël. « Ces violations horribles et continues contre nos prisonniers héroïques constituent des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité », a ajouté le groupe, appelant la communauté internationale, les Nations Unies et les ONG à demander des comptes à Israël.
De son côté, l'Association des prisonniers palestiniens a indiqué que les prisonniers palestiniens récemment libérés présentent des "signes de torture, de famine, d'infections et de gale".
Liban-Sud
L'armée libanaise est entrée à Aïtaroun, dans le caza de Bint Jbeil, rapporte notre correspondant local Mountasser Abdallah. Les habitants du village restent toutefois interdits d'accès, jusqu'à nouvel ordre.
Des représentants de cinq pays arabes, de l'Autorité palestinienne et de la Ligue arabe ont affirmé dans une déclaration commune leur rejet de la proposition formulée par le président américain Donald Trump de transférer vers l'Égypte et la Jordanie les Palestiniens de la bande de Gaza "quelles que soient les circonstances ou les justifications".
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion qui s'est tenue ce samedi au Caire, les ministres des Affaires étrangères de l'Égypte, de la Jordanie, de l'Arabie saoudite, du Qatar, de l'Autorité palestinienne et de la Ligue arabe ont ajouté qu'ils attendaient "avec impatience" de travailler avec l'administration de Donald Trump pour parvenir à une "paix juste et globale au Moyen-Orient" et "fondée sur une solution à deux États".
Les transferts successifs des trois otages israéliens de Gaza en Israël et des 183 détenus palestiniens de centres de détention israéliens vers Gaza et la Cisjordanie ont bien été effectués et sont arrivés à leur terme, annonce le Comité international de la Croix-Rouge dans un communiqué, selon Reuters.
Un nouveau rapport révèle une forte augmentation du nombre de démolitions israéliennes de maisons palestiniennes à Jérusalem-est et dans d'autres parties de la Cisjordanie occupée.
Selon le rapport, cette augmentation est due aux pressions exercées par le parti d'extrême droite Sionisme religieux, dirigé par le ministre des finances Bezalel Smotrich, et le parti Pouvoir juif, dirigé par Itamar Ben Gvir, l'ancien ministre de la sécurité nationale, ainsi que par des personnalités du Likoud et du « lobby de la terre d'Israël » à la Knesset.
Dimanche dernier, les autorités israéliennes ont émis des ordres de démolition pour toutes les maisons de Khirbet al-Numan, un village situé près de Bethléem, selon le rapport hebdomadaire sur les colonies.
Les ordres, qui concernent 45 maisons, ont été émis sous le prétexte de l'absence de permis. Entre octobre 2023 et janvier 2025, les forces israéliennes ont démoli 320 maisons palestiniennes à Jérusalem-est.
Des bus transportant des prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu à Gaza sont arrivés devant l'hôpital européen de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon Al Jazeera.
Une foule nombreuse entourant les véhicules s'est rassemblée pour fêter le retour des anciens détenus.
Le point de passage entre Rafah, à l'extrême sud de la bande de Gaza, et l'Égypte a été ouvert pour la première fois depuis mai 2024, permettant le départ de 50 patients, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Le Dr. Mohamed Zaqout, directeur général du ministère, a précisé que quelque 6.000 personnes étaient prêtes à être évacuées et 12.000 avaient besoin de soins urgents. Cette ouverture du terminal intervient, dans le cadre de l'accord de trêve, après le quatrième échange de prisonniers entre Israël et le Hamas.
Liban-Sud
L'armée israélienne a mis le feu a plusieurs maisons situées entre Adaïssé et Rab el-Talatine, dans le caza de Marjeyoun, selon notre correspondant. Une colonne de fumée s'élève au-dessus de ces localités.
L'armée israélienne a publié un communiqué confirmant que Haïtham Khouwajari, commandant de la brigade al-Chati du Hamas, est en vie, après un rapport d'Al Jazeera affirmant qu'il a été vu sur le site de la libération d'otages ce samedi à Gaza-ville.
En décembre 2023, l'armée israélienne avait affirmé qu'il avait été tué lors d'une frappe aérienne. "Après l'attaque, le Shin Bet et l'armée avaient déterminé avec une forte probabilité qu'il avait été éliminé. (…) Un examen plus approfondi montre que le terroriste n'a pas été tué lors de cette attaque", peut-on lire dans le communiqué, publié notamment par le porte-parole arabophone de l'armée Avichay Adraee, sur les réseaux sociaux.
L'un des bus transportant des détenus palestiniens de la prison israélienne d'Ofer est arrivé à Ramallah, en Cisjordanie occupée, rapporte Al Jazeera.
Les 32 prisonniers libérés dans ce premier convoi ont quitté le bus de la Croix-Rouge. Ces derniers ont été accueillis par leurs proches, donnant lieu à des scènes de liesse au milieu d'une large foule rassemblée pour accueillir les 183 prisonniers palestiniens devant être libérés ce samedi.
La Croix-Rouge a exprimé son indignation face à la manière dont l'administration pénitentiaire israélienne a conduit les prisonniers libérés de la prison de Ketziot aujourd'hui, a indiqué une source de sécurité.
La Croix-Rouge aurait protesté contre le fait que les prisonniers aient été conduits menottés, les mains au-dessus de la tête, avec un bracelet sur lequel était inscrit "l'éternité n'oublie pas".
Le porte-parole de l'administration pénitentiaire israélienne a répondu que "les combattants de la prison ont affaire aux pires ennemis d'Israël et, jusqu'au dernier moment sur le sol israélien, ils seront traités comme des prisonniers. Nous ne ferons aucun compromis sur la sécurité de notre peuple".
Des images télévisées en direct montrent un bus transportant des prisonniers palestiniens quittant la prison israélienne d'Ofer, en Cisjordanie occupée, selon Al Jazeera.
Au total, 183 prisonniers palestiniens doivent être libérés aujourd'hui en vertu de l'accord de cessez-le-feu.
L'Égypte accueillera dans la journée une réunion des ministres des Affaires étrangères de sept pays arabes pour discuter de la situation dans la bande de Gaza et du soutien à l'Unrwa après son interdiction par Israël, selon les médias égyptiens.
Les ministres des Affaires étrangères de l'Égypte, de la Jordanie, de l'Arabie saoudite, du Qatar et des Émirats arabes unis se réuniront au Caire. Le secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Cheikh, et le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmad Aboulgheit, participeront également aux discussions.
Jeudi, le gouvernement israélien a formellement mis en œuvre son interdiction des activités de l'Unrwa à Jérusalem-Est occupée, obligeant l'agence à quitter ses installations dans la ville.
Liban-Sud
Un drone a également lancé six bombes sur des pelleteuses qui déblayaient des décombres, afin d'y retrouver des corps et disparus, dans le centre de Taybé (Marjeyoun). L'aviation israélienne continue également de survoler le secteur ouest de la bande frontalière, tandis que l'armée israélienne a mis le feu à plusieurs maisons de Rab el-Thalathine.
Liban-Sud
La municipalité de Aïtaroun, dans le caza de Bint Jbeil au Liban-Sud, a appelé ses habitants à ne pas se diriger vers le village « jusqu'à ce que l'armée libanaise s'y soit déployée », peu après des informations faisant l'état du déploiement prochain de la troupe et du retrait israélien de la localité toujours occupée.
Disant comprendre et respecter la « nostalgie » des habitants qui n'ont pas encore pu regagner leurs terres toujours occupées par l'armée israélienne et leur « détermination à revenir enterrer les martyrs et reconstruire », la municipalité a affirmé qu'un retour trop rapide au village « représente un danger ». « Par conséquent, nos concitoyens ne doivent en aucun cas se rendre au village avant d'en recevoir l'autorisation officielle de l'armée libanaise », a-t-elle ajouté.
La période d'application des modalités du cessez-le-feu, qui prévoyait notamment un retrait total des forces israéliennes du Liban-Sud, devait se terminer le 27 janvier. A cette date, des centaines d'habitants des villages frontaliers ont marché vers le Sud avec l'armée libanaise et ont pu reprendre quelques localités, malgré des tirs de l'armée israélienne qui ont fait plusieurs dizaines de morts. Le délai a ensuite été prolongé de 22 jours, jusqu'au 18 février.
L'otage israélo-américain Keith Siegel a été remis par la Croix-Rouge à l’armée israélienne, confirme le Haaretz, qui rapporte qu’un commandant du Hamas, dont la mort avait été revendiquée par l’armée israélienne il y a plusieurs mois, a été aperçu sur les images prises dans le port de Gaza-ville lors de la libération du captif.
Les médias israéliens ajoutent que le franco-israélien Ofer Kalderon, relâché plus tôt ce samedi matin par le Hamas, est en route pour l'hôpital de Sheba, où il rencontrera sa famille et recevra un traitement médical, selon un communiqué de l’armée israélienne.
Gaza
L'Israélo-Américain Keith Siegel a été remis ce matin à la Croix-Rouge à Gaza, lors de la troisième et dernière libération d'otages de la journée organisée par le Hamas dans le cadre de la trêve avec Israël, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Keith Siegel a été libéré au port de Gaza-ville, dans le nord de la bande de Gaza. Une heure avant, Yarden Bibas, dont l'épouse et les deux enfants ne sont pas revenus de Gaza, et le Franco-israélien Ofer Kalderon avaient été eux aussi libérés à Khan Younès, dans le sud du territoire.
Liban-Sud
L’armée libanaise devrait entrer ce matin dans le village de Aïtaroun (Bint Jbeil) et s’y déployer, en attendant que les forces israéliennes s’en retirent conformément à leur engagement au comité de surveillance de l’application du cessez-le-feu, selon notre correspondant Mountasser Abdallah. Ce matin même, des soldats israéliens ont mis le feu dans les maisons dans la zone de Harika, aux alentours de Aïtaroun.
Entre-temps, l’aviation israélienne survole sans cesse les différentes régions du Liban-Sud.
Le président de la République française, Emmanuel Macron, a dit partager sur X « le soulagement et la joie immenses » des proches du Franco-Israélien Ofer Kalderon, libéré « après 483 jours d'un enfer inimaginable » aux mains du Hamas palestinien.
Il a fait part de ses pensées pour le dernier otage franco-israélien encore aux mains du mouvement islamiste, Ohad Yahalomi, et assuré que la France mettait « tout en œuvre pour parvenir à sa libération sans délai ». Ofer Kalderon a été libéré par le Hamas et remis par le CICR à l'armée israélienne. Il faisait partie comme Ohad Yahalomi de la liste des 33 premiers otages libérables par le Hamas.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et son homologue saoudien, le prince Fayçal ben Farhane Al-Saoud, ont discuté de « la voie à suivre à Gaza » lors d'un appel téléphonique hier, selon un communiqué du département d'État américain.
Les deux hommes ont discuté « des moyens de faire avancer les intérêts communs en Syrie, au Liban et dans toute la région, y compris la sécurité de la mer Rouge et la liberté de navigation », selon le communiqué.
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que son gouvernement "embrassait les deux rapatriés", ajoutant que leurs familles ont été informées que Yarden Bibas et Ofer Kalderon sont désormais entre les mains des autorités israéliennes.
"Le gouvernement israélien, ainsi que toutes les agences de sécurité, les accompagneront, ainsi que leurs familles", indique-t-il dans un communiqué publié sur X, en assurant être "engagé à rapatrier toutes les personnes enlevées et disparues".
Syrie
En dépit de la destruction de documents et d'autres indices sur les crimes commis en Syrie sous le régime de Bachar el-Assad, les enquêteurs de l'ONU ont souligné hier que « beaucoup de preuves » restaient intactes.
« On a trouvé dans le pays beaucoup de preuves, et nous n'éprouverons pas de très grande difficulté à obtenir que soit rendue justice », a dit Hanny Megally, membre de la Commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie. La chute soudaine du président Bacher el-Assad le mois dernier après des décennies de dictature a permis à la commission d'obtenir un accès au pays, alors qu'elle s'efforçait depuis le début de la guerre civile en 2011 d'enquêter à distance sur ces crimes.
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Syrie
Au moins dix personnes ont été tuées lors d'une attaque armée contre un village de la minorité alaouite dont est issu le président déchu Bachar el-Assad, dans le centre de la Syrie, a rapporté samedi une ONG.
« Des hommes armés ont commis vendredi soir un massacre tuant dix civils dans le village d'Arzé », dans le nord de la province de Hama, « habité par des membres de la communauté alaouite », a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Aux termes de l'accord, les négociations doivent reprendre lundi pour discuter des modalités de la deuxième phase. Celle-ci vise à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, à laquelle certains membres du gouvernement israélien s'opposent. L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages annoncés comme morts. Sur 251 personnes enlevées, 79 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes selon l'armée.
Après l'échange, le point de passage entre Rafah, dans l'extrême-sud de Gaza, et l'Égypte, doit par ailleurs rouvrir conformément à l'accord de trêve, pour la première fois depuis qu'Israël en a pris le contrôle en mai 2024. Cela permettra l'évacuation de malades et blessés, ont indiqué à l'AFP une source du Hamas et une autre proche des négociations.
L'Union européenne a déployé vendredi sa mission d'assistance sur place. L'Organisation mondiale de la santé s'attend à ce qu'une cinquantaine de patients soient évacués dans la seule journée de samedi.
En contrepartie, Israël doit faire sortir de ses prisons 183 détenus palestiniens, selon le Club des prisonniers palestiniens, une ONG de Cisjordanie occupée.
Quinze otages - dix Israéliens et cinq Thaïlandais - et 400 prisonniers palestiniens ont déjà retrouvé la liberté depuis l'entrée en vigueur de l'accord de cessez-le-feu entre le le Hamas et Israël, après plus de 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza.
Durant les six semaines de la première phase de la trêve, 33 otages israéliens au total, dont huit décédés, doivent être remis à Israël contre environ 1.900 prisonniers palestiniens. Le sort de la famille Bibas angoisse le pays. En 2023, le Hamas avait annoncé la mort dans une frappe israélienne de Shiri Bibas, et de leurs deux fils - Kfir, 2 ans aujourd'hui, et Ariel, 5 ans - mais les autorités israéliennes n'ont jamais confirmé leur décès.
La Croix-Rouge a, elle, annoncé être en route pour récupérer un troisième otage, l'Israélo-américain Keith Siegel, selon le Haaretz.
L'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas prévoit la libération en phases successives d'otages israéliens à Gaza, en échange de celle de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.
C'est dans ce cadre que le Franco-Israélien Ofer Kalderon et l'Israélien Yarden Bibas ont été libérés ce matin par le Hamas après 484 jours de captivité. Ils ont été remis par le CICR à l'armée israélienne et sont rentrés en Israël, selon un communiqué militaire. Les deux hommes, qui étaient retenus dans la bande de Gaza, ont été « escortés par (des membres des forces spéciales) vers le territoire israélien », a précisé l'armée.
Bonjour et bienvenue dans notre couverture en direct des événements au Moyen-Orient, notamment du 14ème jour de trêve à Gaza, qui a mis fin, au moins temporairement, à une guerre de 471 jours ayant causé des dizaines de milliers de morts.
Nous suivrons également les derniers développements au Liban, où la période d'application des modalités du cessez-le-feu conclu le 27 novembre dernier entre Israël et le Hezbollah a été prolongée de 22 jours. Nous couvrirons également la situation en Syrie, près de deux mois après la chute du régime Assad.
Nominations, réformes, justice, cessez-le-feu... Quel avenir pour le Liban ?
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