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Politique - Cessez-le-feu

Prisonniers du Hezbollah en Israël : les négociations impliqueraient les milices en Irak et la libération de Tsurkov

Parmi les noms qui circulent figure celui de Imad Amhaz, un capitaine libanais enlevé de manière spectaculaire par un commando israélien à Batroun, début novembre 2024.

Prisonniers du Hezbollah en Israël : les négociations impliqueraient les milices en Irak et la libération de Tsurkov

La chercheuse russo-israélienne Elizabeth Tsurkov. Photo AFP

Des négociations en cours pour la libération de prisonniers entre l’Irak, le Hezbollah et Israël, annoncées lors de la prorogation du délai d'application des modalités de l'accord de cessez-le-feu au Liban, pourraient impliquer les milices pro-iraniennes en Irak et mener à la libération, notamment, d’Elizabeth Tsurkov. Cette dernière, chercheuse à l'université de Princeton, avait été enlevée il y a près de deux ans par les milices pro-Téhéran en Irak.

Ces informations ont été publiées par le site d’information Amwaj qui couvre l’information en Iran, en Irak et dans la péninsule arabique, sur base de sources en Irak et au Liban. L'article a été publié alors que des médias libanais ont diffusé jeudi une liste de noms de prisonniers qui aurait été envoyée par le Hezbollah aux autorités libanaises afin de négocier leur libération. Parmi ces noms figure celui de Imad Amhaz, un capitaine de navire de commerce libanais enlevé de manière spectaculaire par un commando israélien à Batroun, début novembre 2024. La liste contient les noms de six autres personnes, toutes enlevées au Liban-Sud : une à Blida et cinq à Aïta el-Chaab. 

Une source proche du Hezbollah a toutefois indiqué à notre publication ne pas pouvoir chiffrer avec précision le nombre de prisonniers aux mains d'Israël, en raison du nombre de personnes dont le sort reste encore inconnu.


Pas encore d'engagement israélien

Des sources informées à Bagdad et à Beyrouth ayant requis l'anonymat ont affirmé à Amwaj Media qu'une proposition d'échange de prisonniers irakiens pourrait impliquer la libération par Israël de combattants du Hezbollah capturés et du capitaine Amhaz en échange de la chercheuse Tsurkov, qui possède la double nationalité israélo-russe.

« Les ravisseurs de la chercheuse ont exprimé leur volonté de procéder à l'échange, a expliqué une source irakienne de haut rang proche des groupes armés chiites, mais Israël n'a apparemment pas encore pris d'engagement, ce qui laisse la proposition présumée dans les limbes », précise encore le site.

« Pour le Hezbollah, un échange réussi pourrait représenter un accomplissement symbolique bien nécessaire au lendemain d'une guerre dévastatrice avec l’État hébreu. Une libération de Mme Tsurkov serait également bien accueillie par le gouvernement de Bagdad qui cherche à tenir l'Irak à l'écart d'une conflagration régionale, même si le résultat serait une victoire politique pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu », ajoute Amwaj Media.

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L'otage israélo-russe Elizabeth Tsurkov est en vie, et l'Irak affirme œuvrer pour sa libération

La perspective d'un échange à trois entre Israël et les alliés de l'Iran en Irak et au Liban a augmenté à la suite de deux développements-clés facilités par l'administration de Donald Trump : le cessez-le-feu à Gaza et le récent échange de prisonniers entre l'Iran et l'Italie, observe de plus le site qui estime que « le sort de la chercheuse pourrait avoir des répercussions sur une scène politique régionale plus vaste en pleine mutation ». Il convient de noter que dans les pourparlers ayant précédé la prorogation du cessez-le-feu au Liban, Beyrouth a exigé que cette trêve se termine par la libération des prisonniers libanais détenus par les forces israéliennes.


L'Irak œuvre à la libération de Tsurkov

L'enlèvement d'Elizabeth Tsurkov avait été dévoilé début juillet 2023 par Israël. La jeune femme, entrée en Irak vraisemblablement avec un passeport russe, avait été kidnappée dans la capitale irakienne fin mars de la même année. Le 23 janvier dernier, le ministre irakien des Affaires étrangères Fouad Hussein avait affirmé au site Axios que la chercheuse était « en vie » et que « l’Irak travaille à sa libération ».

En novembre 2024, la chaîne de télévision irakienne al-Rabiaa avait diffusé la première vidéo de l'otage depuis son enlèvement. Elizabeth Tsurkov y affirmait avoir travaillé pour le service de renseignement israélien Mossad et l'agence américaine CIA, en Syrie et en Irak. A la fin de la vidéo, elle estimait que rien n'a été entrepris pour obtenir sa libération.

Selon le quotidien Haaretz, Israël a intensifié ses efforts diplomatiques pour obtenir sa libération. Le coordinateur israélien pour les otages et les personnes disparues, Gal Hirsch, a rencontré au début du mois la famille de Tsurkov en Israël, ainsi que ses homologues d'Autriche, de Grande-Bretagne, du Canada, d'Allemagne et du Royaume-Uni.

Des négociations en cours pour la libération de prisonniers entre l’Irak, le Hezbollah et Israël, annoncées lors de la prorogation du délai d'application des modalités de l'accord de cessez-le-feu au Liban, pourraient impliquer les milices pro-iraniennes en Irak et mener à la libération, notamment, d’Elizabeth Tsurkov. Cette dernière, chercheuse à l'université de Princeton, avait été enlevée il y a près de deux ans par les milices pro-Téhéran en Irak.Ces informations ont été publiées par le site d’information Amwaj qui couvre l’information en Iran, en Irak et dans la péninsule arabique, sur base de sources en Irak et au Liban. L'article a été publié alors que des médias libanais ont diffusé jeudi une liste de noms de prisonniers qui aurait été envoyée par le Hezbollah aux autorités...
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