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Le président américain Donald Trump a demandé à l'armée américaine de suspendre le gel du transfert de munitions lourdes vers Israël, a révélé une source au sein de la Maison-Blanche à Reuters. Ces sanctions avaient été imposées par Joe Biden à la fin de son mandat.
La source précise que les armes lourdes concernées sont des bombes pesant près d'une tonne, similaires à celles utilisées par l'aviation israélienne lors de son offensive dans la bande de Gaza et au Liban.
Des manifestations réclamant un accord sur les otages et contre le gouvernement de Netanyahu ont eu lieu samedi à Tel Aviv, Jérusalem, Haïfa et dans d'autres régions en Israël, selon le Haaretz.
Les manifestants, parmi lesquels des membres des familles des otages, exigent que l'accord de cessez-le-feu soit "pleinement appliqué" et que "tous les otages soient libérés".
Dans sa déclaration hebdomadaire devant le siège du ministère de la Défense à Tel Aviv, Einav Zangauker, la mère d'une otage toujours détenue à Gaza, Matan Zangauker, a lancé un appel au nouveau président américain Donald Trump, l'exhortant à faire pression sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour qu'il s'engage à respecter l'accord.
L'armée israélienne a ouvert le feu contre des Palestiniens se rassemblant pour préparer leur retour dans le nord de Gaza, aux abords du corridor de Netzarim, près de Gaza-ville, selon Al Jazeera. Au moins une personne a été tuée et trois autres blessées à cause de ces tirs.
« Ce que nous avons vu dans la rue al-Rachid dépasse l'entendement et constitue une nouvelle violation du cessez-le-feu. Les gens installaient leurs tentes de fortune en attendant de recevoir l'autorisation de traverser le corridor de Netzarim et de rentrer chez eux après la libération du deuxième groupe de prisonniers israéliens », rapporte un correspondant local du média qatari, qui ajoute les drones israéliens survolent l'enclave palestinienne pour la deuxième fois depuis ce samedi matin.
L'armée israélienne a pris d'assaut au moins deux maisons de prisonniers palestiniens tout juste libérés dans le cadre de l'accord d'échange de prisonniers entre le Hamas et Israël, selon Al Jazeera.
Il s'agit de celles d'Ayman Mohammad Ali, dans un village au sud de Bethléem, en Cisjordanie occupée, et d'Achraf al-Zaghir, dans la localité de Kafr Aqab, au nord de Jérusalem-Est occupée, dont le frère a été arrêté quelques heures après sa libération de la prison d'Ofer, ajoute le média qatari.
L'armée israélienne a interdit toute célébration après que le drapeau du Hamas a été hissé lors d'un rassemblement pour son retour. Des sources locales ont également indiqué à l'agence de presse palestinienne Wafa que l'armée avait ouvert le feu pendant le raid, blessant deux personnes.
Par ailleurs, l'armée israélienne a lancé un raid dans la localité de Qarawat Bani Zeid, au nord-ouest de Ramallah, lors d'une célébration pour le retour du prisonnier libéré Saïd Nasser Arar.
Les quatre soldates israéliennes libérées sont dans un "état stable", a annoncé dimanche, après de premiers examens médicaux, l'hôpital où elles ont été admises près de Tel-Aviv.
"Je suis heureuse de pouvoir dire que leur état de santé est stable", a déclaré à la presse le Dr Lena Koren Feldman, directrice adjointe du Centre médical Rabin de Petah Tikvah. "Comme on pouvait s'y attendre, (leur) longue captivité dans des conditions éprouvantes est visible", a-t-elle cependant relevé.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a ainsi salué comme un "moment très heureux" le retour en Israël de quatre soldates capturées par le Hamas le 7 octobre 2023, après leur libération en échange de quelque 200 prisonniers palestiniens.
"C'est un moment très heureux que nous attendions depuis longtemps", a déclaré M. Netanyahu par téléphone aux parents d'une des quatre jeunes femmes, Liri Albag, selon un communiqué de son bureau.
Une forte explosion a été provoquée par l'armée israélienne dans la zone de Ras el-Dahr, située dans la périphérie ouest du village de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun), rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah.
Les États-Unis ont déclaré vendredi qu'une prolongation du cessez-le-feu était "désespérément nécessaire" au Liban et qu'ils étaient satisfaits que l'armée israélienne ait commencé à se retirer des régions centrales du pays.
"Toutes les parties partagent l'objectif de s'assurer que le Hezbollah n'a pas la capacité de menacer le peuple libanais ou ses voisins. Pour atteindre ces objectifs, il est urgent de prolonger le cessez-le-feu de manière temporaire et de courte durée", a déclaré Brian Hughes, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, selon Reuters.
"Nous sommes heureux que les forces israéliennes aient commencé à se retirer des régions centrales et nous continuons à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires régionaux pour finaliser la prolongation", a-t-il ajouté.
Plusieurs représentants du Hezbollah ont dénoncé la prolongation annoncée de la présence de l'armée israélienne au Liban-Sud, au-delà de la date butoir fixée ce dimanche par l'accord de cessez-le-feu.
« La présence continue de l'ennemi sur notre territoire est inacceptable et constitue une occupation », a déclaré le député du Hezbollah de Baalbeck-Hermel, Hussein Hajj Hassan, en marge d'une cérémonie d'hommage à des combattants du parti chiite lors de la guerre contre Israël.
« Nous, au sein de la Résistance et du Hezbollah, surveillons la situation, restons en contact avec les responsables libanais, et prendrons les mesures nécessaires lorsque cela s'imposera, en les annonçant le moment venu », a-t-il prévenu.
L'armée libanaise a annoncé que plusieurs de ses unités se sont déployées dans les villages d'al-Qouzah, Debel, Hanine et Beit Lif (caza de Bint Jbeil), dans le secteur central de la région au sud du Litani, à la suite du retrait de l'armée israélienne, en coordination avec le comité de surveillance de l'accord de cessez-le-feu et la Finul.
"Le commandant de l'armée appelle les habitants de ces localités à ne pas s'approcher des zones d'où l'ennemi israélien se retire et à se conformer aux instructions des unités militaires », ajoute le communiqué.
La Maison-Blanche a salué la libération des quatre otages israéliens ce samedi, attribuant à Donald Trump le mérite de la conclusion de cet accord entre Israël et le Hamas.
"Aujourd'hui, le monde entier se réjouit que le président Trump ait obtenu la libération de quatre nouveaux otages israéliens qui étaient, depuis bien trop longtemps, retenus contre leur gré par le Hamas dans des conditions horribles", cite le communiqué, relayé par le Haaretz.
"Les États-Unis continueront, avec leur grand partenaire Israël, à faire pression pour la libération de tous les otages restants et la poursuite de la paix dans toute la région", ajoute-t-il.
Le Hamas a accusé Israël de « procrastiner » dans la mise en œuvre des conditions du cessez-le-feu à Gaza en empêchant les Palestiniens déplacés de retourner dans le nord de l'enclave, a-t-il déclaré dans un communiqué, cité par Reuters.
Le mouvement palestinien a ainsi averti que de tels retards pourraient avoir des « répercussions sur les étapes ultérieures de l'accord ».
La Bulgarie a salué avec un "grand soulagement" et "une grande joie" samedi la libération de l'otage israélo-bulgare Daniella Gilboa, soulignant avoir participé aux "efforts diplomatiques intensifs".
"C'est avec un grand soulagement et une grande joie que la Bulgarie salue la libération de la ressortissante bulgare Daniella Gilboa", captive dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. "Cette évolution positive est le résultat d'efforts diplomatiques intensifs auxquels la Bulgarie a activement participé", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
La Croix-Rouge confirme l'achèvement de la deuxième phase des opérations de libération et d'échanges d'otages à Gaza, indique Reuters en citant le CICR.
L'armée israélienne a tiré des rafales de mitraillette vers les quartiers de Meis el-Jabal, dans le caza de Marjeyoun au Liban-Sud, rapporte notre correspondant.
La dépouille d'une personne a été retirée à Kfarchouba, dans le caza de Hasbaya au Liban-Sud, rapporte une source de la Défense civile à notre correspondant.
L'armée israélienne a ouvert le feu sur des citoyens alors que des membres du Conseil du Sud inspectaient une zone près de Chakra (caza de Bint Jbeil), rapporte notre correspondant. De plus, une unité militaire israélienne a pénétré la citadelle de Dobaï, à Chakra.
Une foule compacte exulte alors que les bus transportant des prisonniers palestiniens libérés par Israël traversent les rues de Ramallah, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Drapeaux palestiniens, cris de joie, larges sourires... Des milliers de personnes sont venues dans cette ville de Cisjordanie occupée, siège de l'Autorité palestinienne, pour saluer les prisonniers libérés dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Soixante-dix prisonniers palestiniens sont arrivés en Egypte à bord d'autobus après avoir été libérés par Israël dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a annoncé un média proche du renseignement égyptien, repris par l'AFP.
Ils ont été "expulsés" par Israël, a ajouté Al-Qahera News, précisant qu'ils seraient transférés dans des hôpitaux égyptiens pour y être soignés.
Israël a accepté de permettre aux Palestiniens déplacés de traverser le corridor de Netzarim vers le nord de Gaza, après avoir reçu la confirmation que l'otage civile Arbel Yehoud est en vie, a déclaré une source du Jihad islamique au média saoudien Al-Hadath.
⚡ "Le président (Joseph) Aoun a reçu un appel de son homologue français Emmanuel Macron qui l'a informé des contacts qu'il mène pour que le cessez-le-feu soit maintenu", indique le palais présidentiel de Baabda dans un communiqué relayé sur son compte X.
M. Aoun a de son côté demandé au chef de l'Etat français "d'obliger Israël à appliquer les clauses de l'accord de cessez-le-feu", alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déjà annoncé hier que le retrait des troupes israéliennes ne s'achèverait pas au délai prévu, c'est-à-dire demain.
Le Hamas a déclaré dans un communiqué qu'un nouveau groupe de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, condamnés à perpétuité ou à de lourdes peines, "voient la lumière aujourd'hui dans le cadre de l'accord sur le Déluge d'Al-Aqsa", après leur libération.
"Nous forçons l'occupant criminel à ouvrir les portes de ses cellules à nos prisonniers héroïques, et c'est notre engagement envers eux pour la liberté et envers notre peuple pour continuer à marcher ensemble sur le chemin de l'indépendance", a déclaré l'organisation.
Le Hamas a ajouté qu'il protégeait les otages israéliens "conformément à sa morale et à ses coutumes, malgré les tentatives de l'ennemi criminel de se débarrasser d'eux et de les poursuivre en les prenant pour cible et en les bombardant".
"C'est un jour historique pour notre peuple, qui reflète son unité autour de la résistance et sa détermination à atteindre ses objectifs légitimes et à établir son État indépendant avec Jérusalem pour capitale", a conclu le Hamas.
⚡ Les 200 prisonniers palestiniens ont été libérés des prisons israéliennes dans le cadre de l'échange d'otages, indique l'administration pénitentiaire israélienne citée par Reuters.
L'aviation israélienne survole la région du secteur est, notamment les cazas de Marjeyoun et de Hasbaya selon notre correspondant Mountasser Abdallah.
L’armée israélienne rappelle une nouvelle fois aux habitants du Liban-sud qu’il leur est interdit de se rendre dans leurs villages situés au sud d’une ligne formée par un certain nombre de villages. " Jusqu'à nouvel ordre, il vous est interdit de vous déplacer vers le sud jusqu’aux villages de la ligne suivante", a publié sur X le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, précisant que "l’armée israélienne n’avait pas l’intention de tirer sur les habitants "du Liban-sud.
Les villages cités par le porte-parole sont Dhaïra, Taybé, Tiré, Naqoura, Abou Chach, Ebel el Saqi, Bayyada, Jibbein, Khraïbé, Khiam, Khirbé, Matmoura, Mari, Adaïssé, Kleyaa, Oum el Tout, Salib, Arnoun, Bint Jbeil, Beit Lif, Blida, Bani Hayyan, Al Boustan, Ain Arab Marjeyoun, Debbine, Debhal, Deir Mimas, Deir Siriane, Houla, Halta, Hanine, Tayr Harfa, Yohmor, Yaroun, Yarine, Kfar Hammam, Kfar Kila, Kfarchouba, Zalloutiyé, Mhaibib, Meis el Jabal, Maysat, Marjeyoun, Marwahine, Maroun el Ras, Markaba, Adchit Qoussair, Ain Ebel, Aïnata, Aïta el-Chaab, Aïtaroun, Alma el-Chab, Arab Louaïzah, Qaouzah, Reb el Thalatine, Ramiyé, Rmeich, Rachaya el Foukhar, Chebaa, Chihine, Chamah, et Talloussé.
Deux dirigeants du Hamas assurent que l'otage israélienne Arbel Yehud est "en bonne santé", indique l'AFP. Par ailleurs, des bus transportant des détenus palestiniens libérés quittent deux prisons israéliennes.
⚡ Selon des habitants, l'armée israélienne a fermé la totalité des routes menant aux localités du secteur est du Liban-Sud, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah.
Par ailleurs, des secouristes ont retiré les corps de trois personnes des décombres à Jibbein et Chihine. Dans la région de Nabatiyé, un drone israélien vole à très basse altitude et est clairement audible par les habitants.
L'armée israélienne est très inquiète du "sort" des deux derniers enfants otages dans la bande de Gaza, a déclaré son porte-parole, le contre-amiral Daniel Hagari, dans une déclaration télévisée après la libération de quatre soldates par le Hamas et le Jihad islamique et citée par l'AFP.
"Israël exige le retour (...) de Shiri Bibas et de ses enfants, dont le sort nous préoccupe profondément", a déclaré l'amiral Hagari, en faisant référence à Kfir et à Ariel Bibas, âgés de 2 et 5 ans, enlevés avec leur mère le 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël.
Un habitant de la localité de Qantara (caza de Rachaya) a été blessé par une balle tirée du côté israélien, rapporte notre correspondant au Liban-Sud, informé par des résidents. L’homme qui a été transporté à l’hôpital Cheikh Ragheb Harb, se trouve dans un état stable.
Par ailleurs, l’armée israélienne a construit un barrage de sable en plein milieu de la route, à l’entrée de la localité, à proximité du réservoir d’eau.
Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que "conformément à l'accord [de cessez-le-feu], Israël n'autorisera pas les habitants de Gaza à se rendre dans la partie nord de la bande de Gaza tant que la libération de la civile Arbel Yehoud, qui devait être libérée aujourd'hui, n'aura pas été organisée".
Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a indiqué que les otages libérées rencontraient maintenant leurs familles et que l'armée attendait la libération du reste des civils et des soldats israéliens en captivité, rapporte le Haaretz.
"Agam Berger est toujours détenue par le Hamas. Nous sommes déterminés à la ramener et à assurer le retour de tous les otages. Les parents rencontrent actuellement leurs filles au centre d'accueil du [kibboutz] Re'im. Nous avons achevé les préparatifs de leur retour. De là, elles continueront avec leurs parents jusqu'à l'hôpital", a-t-il indiqué.
"Nous continuons à progresser dans la mise en œuvre de l'accord pour le retour des otages, et nous attendons avec responsabilité l'arrivée de nouveaux otages dans un avenir proche. Le Hamas n'a pas respecté son engagement de donner la priorité au retour des otages civils. Nous insisterons pour qu'Arbel Yehoud revienne, ainsi que Shiri et les enfants de la famille Bibas, pour lesquels nous sommes très inquiets", a-t-il ajouté.
Aujourd'hui, quatre soldates israéliennes retenues en otages par le Hamas ont été libérées et sont maintenant en Israël.
L’Orient-Le Jour revient à cette occasion sur le bilan concernant les 255 otages israéliens présents dans la bande de Gaza après le 7 octobre 2023, entre personnes libérées, tuées, retournées en Israël vivantes ou mortes, ou les étrangers.
▶️ Retrouvez ces données ici.
Les quatre otages israéliennes libérées de Gaza sont maintenant en Israël, selon l'armée israélienne citée par l'AFP.
L'armée israélienne a coupé la route de Khallet Khachab, à l'ouest de la localité de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun) avec des barrages. Par ailleurs, des chars israéliens ont été aperçus progressant sur la route de Houla, dans le même caza.
Israël va libérer aujourd'hui le Palestinien détenu le plus longtemps sans interruption, indique l'AFP en citant le club des prisonniers.
Les quatre otages israéliennes libérées sont maintenant accompagnées par une unité d'élite de l'armée israélienne et une équipe du service de sécurité du Shin Bet sur le chemin du retour en Israël, où elles passeront une première évaluation médicale, ont indiqué les porte-parole de l'armée et du Shin Bet dans un communiqué commun cité par le Haaretz.
Les otages israéliennes libérées sont maintenant en train d'être transférées à l'armée israélienne, rapporte le Haaretz.

Capture d'écran al-Jazeera
🔴 Les quatre otages israéliennes ont été présentées sur un podium du Hamas à Gaza et remises au Comité International de la Croix-Rouge (CICR), rapporte l'AFP.
Une équipe conjointe de la Croix-Rouge libanaise et de la Défense civile s'est rendue à Chihine et Jibbein dans le caza de Tyr pour récupérer les corps de combattants du Hezbollah tués, au lendemain du déploiement de l’armée libanaise dans ces deux villages du Liban-Sud, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Par ailleurs, des habitants déplacés de Nabatiyé ont reçu dans la matinée des appels téléphoniques en provenance de numéros internationaux, ajoute l'ANI. Ils "auraient reconnu la voix du porte parole arabophone de l’armée israélienne" qui les sommait, dans un mauvais arabe, de ne pas retourner chez eux demain comme ils avaient prévu de le faire, alors que le cessez-le-feu expire à cette date et que les troupes israéliennes ne se retireront pas comme prévu.
"Si l'occupation (Israël) ne se retire pas, les portes de l'enfer s'ouvriront devant ses soldats et leurs bases. Pas besoin de plus de détails", indique "une source dirigeante" du Hezbollah citée par le journal libanais el-Liwa'.
D'habitude, le parti chiite recommande de ne pas se fier aux sources anonymes citées dans les médias et de ne s'appuyer que sur les communiqués officiels du parti.
Quatre véhicules du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) sont arrivés à Gaza-ville pour récupérer les otages israéliennes, selon l'AFP.
Une grosse explosion a été entendue à Kfarchouba, dans le caza de Hasbaya au Liban-Sud, selon notre correspondant. Elle aurait été provoquée par l’armée israélienne dans le quartier est du village.
Par ailleurs, deux chars israéliens de type Merkava et autres engins mécaniques ont été filmés en train de détruire la route de Wadi Slouki au niveau de la bifurcation de Kabrikha et Bani Hayyan (caza de Marjeyoun) et de construire des barrages de sable.
Le Hamas a déclaré que 70 des 200 prisonniers palestiniens qui seront libérés par Israël aujourd'hui seront amenés en dehors de la bande de Gaza et de la Cisjordanie occupée, selon un communiqué du groupe cité par Reuters.

Des combattants du Hamas rassemblés sur une place de Gaza-ville avant la libération de quatre otages israéliennes, le 25 janvier 2025. Photo AFP
"Avec l'expiration du délai de 60 jours du cessez-le-feu, la Direction générale de l'armée libanaise appelle les habitants à retarder leur retour vers les régions frontalières du Sud au vu des mines et des objets suspects présents sur place du fait des violations israéliennes", indique la troupe dans un communiqué. Une annonce qui intervient au lendemain de celle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a indiqué que l'armée israélienne ne se retirerait pas du Liban-Sud au délai prévu, c'est-à-dire demain. "Le retard constaté est dû à l'atermoiement de l'ennemi israélien dans son retrait, ce qui complique le déploiement de l'armée", indique le texte.
L'armée libanaise insiste auprès des citoyens sur le fait de respecter ces directives, "pour votre sécurité". Elle ajoute que ses unités "travaillent à ouvrir les routes et à traiter les munitions non explosées" et dénonce "les violations continues de l'accord et les agressions contre la souveraineté du Liban" par Israël. La troupe indique en outre qu'elle poursuit son déploiement au sud du Litani conformément au mécanisme décidé par le comité de surveillance du cessez-le-feu, en coordination avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).
Des dizaines de combattants du Hamas et du Jihad islamique en armes sont rassemblés sur une place de Gaza-ville, où devraient être remises à la Croix-Rouge quatre soldates israéliennes dans le cadre d'un nouvel échange de prisonniers, selon un journaliste de l'AFP.
Les combattants des Brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire du Hamas, en treillis et cagoulés, sont arrivés les premiers à bord de pick-ups, vers 9h30 (7h30 GMT), suivis par ceux des Brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique.

Un char israélien au niveau d'une route reliant Wadi Slouki, Chakra et Majdel Selm, au Liban-Sud, le 25 janvier 2025. Photo envoyée par des sources locales à notre correspondant Mountasser Abdallah
Une unité israélienne équipée de chars et de tractopelles s’est infiltrée ce matin aux abords ouest de la localité de Houla en direction de Wadi Slouki et depuis le village de Markaba en direction de Talloussé (caza de Marjeyoun), selon notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah.
Des véhicules israéliens ont aussi opéré une avancée sur les collines de Kfarchouba, ratissant la région.
Une équipe de la Croix-Rouge à Gaza est actuellement en route pour aller ramener les otages israéliennes du Hamas, indique une source impliquée dans l'opération d'échange à Reuters.
Israël a sommé hier l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), accusée d'être infiltrée par le Hamas, de cesser ses opérations à Jérusalem.
Cet avertissement, diffusé via une lettre de l'ambassadeur israélien à l'ONU, fait suite à une série de lois visant l'agence qui font craindre pour l'avenir de ses activités (santé et éducation) à Gaza et en Cisjordanie occupée.
Le patron de l'Unrwa Philippe Lazzarini a déploré sur X la décision israélienne, estimant qu'elle risquait de "saboter le cessez-le-feu à Gaza, anéantissant une nouvelle fois les espoirs de ceux qui ont traversé des souffrances indicibles".

Les affiches des otages israéliennes (de gauche à droite) Liri Albag, Naama Levy, Karina Ariev et Daniela Gilboa, détenues dans la bande de Gaza depuis l'attaque du 7 octobre 2023 par des militants du Hamas. Photo AFP
Le Hamas doit libérer aujourd'hui quatre soldates israéliennes, otages à Gaza depuis le 7 octobre 2023, contre plusieurs dizaines de Palestiniens détenus en Israël, dans le deuxième échange de ce type prévu par l'accord de trêve dans la bande de Gaza.
Près d'une semaine après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, globalement respecté, le mouvement palestinien a publié hier le nom des quatre jeunes femmes, âgées de 19 à 20 ans, dont la libération est attendue dans la journée. Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a de son côté confirmé avoir reçue la liste via les médiateurs.
Le Forum des familles d'otages, qui a attendu que toutes ces dernières soient informées, s'est réjoui dans un communiqué "de la libération attendue de Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy après 477 jours de captivité". Elles effectuaient leur service militaire, affectées à la surveillance de la bande de Gaza lors de leur enlèvement le 7 octobre 2023 pendant l'attaque des commandos du Hamas sur le sud du pays.
Le nombre de détenus palestiniens qui doivent être libérés en échange, conformément à l'accord de cessez-le-feu en cours à Gaza, n'a pas été révélé. Les services pénitentiaires israéliens ont précisé que certains seraient ramenés dans la bande de Gaza, d'autres en Cisjordanie occupée.
Bonjour et bienvenue dans notre couverture en direct des événements au Moyen-Orient, notamment du septième jour de trêve à Gaza, où un nouvel échange d'otages israéliennes contre des détenus palestiniens est prévu.
Entrée en vigueur le 19 janvier, cette trêve a mis fin, au moins temporairement, à une guerre qui a duré 471 jours et fait des dizaines de milliers de morts.
Nous suivrons également les derniers développements au Liban, au Yémen et en Syrie, plus d’un mois après la chute du régime Assad.
Le paysage régional se transforme
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