Nous vous remercions d'avoir suivi cette couverture en direct des événements au Moyen-Orient et notamment de la guerre de Gaza, où une trêve a été conclue aujourd'hui après 467 jours de guerre.
Nous reprendrons cette couverture demain matin.
Le chef des négociateurs du Hamas à Gaza, Khalil Hayyé, a déclaré dans un message télévisé cité par Reuters qu'Israël "n'a pas réussi à atteindre ses objectifs à Gaza", peu après l'annonce de l'accord de cessez-le-feu, l'objectif principal de l'État hébreu étant d'éradiquer le Hamas.
Il a également juré que le groupe palestinien "ne pardonnera ni n'oubliera jamais" l'attaque militaire dévastatrice d'Israël contre les Palestiniens dans l'enclave assiégée.
Joe Biden a annoncé que l'accord trouvé entre le Hamas et Israël se traduirait, dans sa première phase, par un cessez-le-feu "entier et total" et la libération d'otages détenus dans la bande de Gaza.
Le président américain sortant, qui s'est dit "ravi" de cet accord trouvé grâce une activité diplomatique "tenace et minutieuse" de son gouvernement, a assuré que ses conseillers et ceux de son successeur Donald Trump avaient travaillé "en équipe".
Le démocrate de 82 ans a souligné que l'accord trouvé suivait "exactement" un cadre qu'il avait lui-même proposé en mai dernier, là où le milliardaire républicain de 78 ans, qui prêtera serment lundi, assure que le cessez-le-feu n'aurait pas eu lieu s'il n'avait pas remporté la présidentielle du 5 novembre.
La Jordanie a salué l'accord de trêve à Gaza et demandé une action "immédiate" pour acheminer l'aide humanitaire dans l'enclave, rapporte l'AFP.
Les rebelles houthis du Yémen ont salué les « groupes de résistance » à Gaza suite à l'annonce de l'accord de cessez-le-feu, affirmant que l'occupation de la Palestine par Israël « continue de représenter une menace pour la stabilité et la sécurité de la région », selon une déclaration du porte-parole du groupe sur Telegram.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré que le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël est un « mauvais et dangereux accord pour la sécurité nationale de l'État d'Israël », selon des propos cités par le Haaretz.
« Avec certes la grande joie et l'excitation du retour de chaque otage, l'accord remet en question de nombreuses réalisations de la guerre au cours de laquelle les héros de cette nation ont donné leur vie et nous coûtera, Dieu nous en préserve, beaucoup de sang », a-t-il déclaré, ajoutant : « Nous nous y opposons de toutes nos forces. »
Le président israélien Isaac Herzog a salué l'annonce de l'accord sur une trêve à Gaza, le qualifiant de "bon choix" afin de ramener les otages retenus dans le petit territoire palestinien, rapporte l'AFP.
"En tant que président de l'Etat d'Israël, je dis de manière très claire: c'est un bon choix. C'est un choix important. Un choix nécessaire. Il n'y a pas d'obligation morale, humaine, juive ou israélienne plus grande que de ramener nos fils et nos filles parmi nous", a affirmé M. Herzog dans une intervention télévisée.
Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a salué l'annonce de trêve à Gaza, qui "met fin à une page sanglante de l'histoire du peuple palestinien qui a tant souffert de l'agression israélienne", dans des propos rapportés par l'ANI (Agence nationale d'information, officielle).
"Nous espérons que ce cessez-le-feu sera permanent et qu'Israël le respectera, afin d'aboutir ensuite à une résolution définitive de la cause palestinienne et à donner aux Palestiniens leurs droits légitimes", a-t-il ajouté.

Photo envoyée par des sources locales à notre correspondant Mountasser Abdallah
Plusieurs marches et processions spontanées ont été organisées dans des camps de réfugiés palestiniens au Liban, comme ici à Bourj el-Chemali près de Tyr. La Jamaa Islamiya et le Hamas ont par ailleurs appelé à une marche à Saïda.
Au moins une personne a été blessée à Saïda par une balle perdue résultant de tirs, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah. Il s'agit d'un enfant, qui a été emmené dans un hôpital proche. Plusieurs blessés sont également signalés à Aïn el-Héloué, camp de réfugiés palestiniens proche de la ville.
Plusieurs personnes ont été blessées par des balles perdues résultant de tirs en l'air dans le camp de Bourj el-Chemali, localité située à l'est de Tyr au Liban-Sud, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah.
Dans d'autres camps de réfugiés palestiniens, comme celui de Aïn el-Héloué près de Saïda, des habitants ont appelé à cesser les tirs de joie, suite à l'annonce de la conclusion de l'accord entre le Hamas et Israël à Gaza. Cela n'a pas empêché certains de continuer à le faire.
Un autre témoignage nous parvient de la bande de Gaza :
« Depuis l’annonce de la trêve, je n’arrive pas à retenir mes larmes. C’est comme si mes nerfs venaient de lâcher », raconte Farah Abou Hachem, étudiante de 22 ans depuis Khan Younès où elle s’est déplacée avec sa mère et ses quatre frères et sœurs. « Je pensais que j’allais mourir dans cette guerre, qu’il était impossible que je sorte un jour de ce cauchemar. Intérieurement, mon être célèbre avec tous mes proches et les êtres chers qui s’en sont allés, que Dieu les bénisse », déclare celle qui vit avec sa mère et ses quatre frères et sœurs.
« Malgré toute cette tristesse, je suis heureuse de savoir que je vais pouvoir sentir à nouveau l’air propre et retourner un jour à ma routine tranquille. Le fait de savoir que je vais pouvoir rentrer dans notre maison à Rafah est sans doute la plus belle sensation que j’ai ressentie depuis le début de cette guerre » témoigne-t-elle auprès de notre journaliste Gabriel Blondel.
« Je suis sûre qu’il y a des millions d’histoires pires que la mienne. Il nous est tous arrivés quelque chose. Nous ne méritions pas de traverser toutes ces choses que nous avons dû endurer pendant 467 jours. Aucune créature sur cette Terre ne mérite cela », conclut-elle.
🔴 La trêve à Gaza entrera en vigueur dimanche, a annoncé le Premier ministre du Qatar Mohammed el-Thani lors de sa conférence de presse à Doha, cité par l'AFP.
Les forces israéliennes se retireront du corridor de Philadelphie d'ici 50 jours, selon une copie de l'accord obtenue par Reuters.
Dans le camp de Bourj el-Brajné, des salves de tir à l'arme automatique et des deux d'artifice percent le ciel. Des jeunes circulent dans le plus grand camp palestinien de Beyrouth avec drapeaux palestiniens et keffieh, rapporte notre journaliste sur place Emmanuel Haddad.
L'Union européenne a "salué" la nouvelle de l'annonce d'un accord de trêve entre Israël et le Hamas après plus de 15 mois de guerre.
"Je salue l'accord de cessez-le-feu et l'accord sur les otages entre Israël et le Hamas, qui apporteront un répit bien nécessaire aux personnes touchées par ce conflit dévastateur", a indiqué la commissaire européenne Dubravka Suica, sur X.
Les médias d'Etat égyptiens, citant une source de sécurité égyptienne, ont rapporté qu'une coordination était en cours pour "ouvrir le passage palestinien de Rafah afin de permettre l'entrée de l'aide internationale".
L'Egypte "se prépare à acheminer la plus grande quantité possible d'aide vers la bande de Gaza", a indiqué cette source, peu après l'annonce de l'accord.
Les Nations Unies sont déterminées à fournir de l'aide humanitaire aux Palestiniens dans la bande de Gaza pendant le cessez-le-feu, mais « nous ne pouvons livrer que dans la mesure où les conditions sur le terrain nous le permettent », a déclaré un porte-parole de l'aide humanitaire de l'ONU cité par Reuters.
« La levée des différents obstacles auxquels l'ONU a été confrontée au cours de l'année dernière – qui incluent les restrictions à l'entrée des marchandises, le manque de sécurité, l'effondrement de l'état de droit et le manque de carburant – est essentielle », a déclaré Eri Kaneko, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU.
⚡ Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé que des questions restaient "à régler" dans l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas mais qu'il espérait conclure "cette nuit", rapporte l'AFP.
"Plusieurs questions restent encore à régler dans l'accord et nous espérons que les détails seront finalisés cette nuit", a indiqué ce bureau dans un communiqué. Une source proche des discussions à Doha a annoncé précédemment qu'Israël et le Hamas avaient accepté un accord de trêve et le président élu américain Donald Trump a annoncé un accord sur la libération des otages.

Des Palestiniens réagissent à l'annonce de la conclusion d'un accord de cessez-le-feu, à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, le 15 janvier 2025. Photo REUTERS/Mohammed Salem
Le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne a annoncé ce soir la mort de cinq personnes dans une frappe israélienne à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, indique l'AFP.
"Le ministère de la Santé fait état de l'arrivée de cinq martyrs à l'hôpital gouvernemental de Jénine à la suite d'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine", indique un communiqué publié au moment de l'annonce d'un accord de trêve entre Israël et le Hamas après plus de 15 mois de guerre.
Nouveau témoignage de Gaza :
« Le cessez-le-feu marque le début du deuil », déclare Samia Hicham, 53 ans, à notre journaliste Ghadir Hamadi. Elle avait perdu deux de ses fils le mois dernier. « Je n'ai toujours pas eu le temps de les pleurer correctement. Mon seul objectif était de survivre, chaque journée. » La mère pense qu'elle restera dans sa tente « jusqu'à ce que Dieu envoie un miracle », car sa maison a été détruite en novembre dernier dans le camp d'al-Chati, à l'ouest de Gaza-ville, après « les attaques barbares israéliennes ».
Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a déclaré aux journalistes à Ankara que l'accord de cessez-le-feu à Gaza était « un pas important pour la stabilité régionale », indique Reuters. M. Fidan a également indiqué que les efforts de la Turquie en faveur d'une solution à deux États se poursuivraient.
Dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban, l'attente se mêle à la crainte de voir certaines personnes tirer des coups de feu en l'air, suite à la joie suscitée par l'annonce de l'accord de trêve à Gaza, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah. Des attroupements ont lieu devant les mosquées et des personnes se déploient dans les rues pour dissuader les gens de tirer.
Le président américain Donald Trump affirme qu'il travaillera avec Israël et ses alliés pour s'assurer que Gaza ne devienne jamais « un refuge pour les terroristes », indique Reuters. Il a ajouté qu'il « fera progresser et élargira les accords d'Abraham ».
Conclus en 2020 à Washington aux côtés de Donald Trump, ces accords ont été signés par les représentants des Émirats arabes unis, de Bahreïn et d'Israël. Le texte officialisait la normalisation des liens diplomatiques entre ces pays, sous l'égide des États-Unis.
"Je n'arrive presque pas à y croire. La guerre est finie, ma maison est toujours debout et demain je quitte ma tente pour retourner chez moi. C'est un rêve devenu réalité", affirme Nada Faiz, mère du petit Karim âgé d'un an, à notre journaliste Ghadir Hamadi. Elle s'est exprimée par téléphone depuis Rafah, où elle vivait dans une tente avec son fils, son mari et sa belle-mère.
🔴 L'agence Reuters a révélé certains points de l'accord :
* Le Hamas libérera 33 otages israéliens, y compris toutes les femmes (soldates et civiles), les enfants et les hommes de plus de 50 ans.
* Le Hamas libérera d'abord les otages féminines et ceux âgés de moins de 19 ans, suivis des hommes de plus de 50 ans.
* Israël libérera 30 détenus palestiniens pour chaque otage civil et 50 détenus palestiniens pour chaque soldate israélienne libérée par le Hamas.
* Israël libérera toutes les femmes palestiniennes et les enfants de moins de 19 ans détenus depuis le 7 octobre 2023 avant la fin de la première phase de l'accord.
* Le Hamas libérera les otages sur une période de six semaines, avec trois otages libérés chaque semaine.
* Le nombre total de Palestiniens libérés dépendra du nombre d'otages libérés, et pourrait être compris entre 990 et 1 650 détenus palestiniens, y compris hommes, femmes et enfants.
* Tous les otages vivants seront libérés en premier, suivis des dépouilles des otages morts.
* La mise en œuvre de l'accord sera garantie par le Qatar, l'Égypte et les États-Unis.
* Les négociations sur la deuxième phase de l'accord commenceront au 16e jour de la première phase et devraient inclure la libération de tous les otages restants, y compris les soldats israéliens masculins, un cessez-le-feu permanent et un retrait complet des soldats israéliens.
* La troisième phase devrait inclure le retour de tous les corps des morts restants et le début de la reconstruction de Gaza, supervisée par l'Égypte, le Qatar et l'ONU.
⚡ « Nous avons atteint un accord pour les otages (israéliens) au Moyen-Orient. Ils seront libérés bientôt », a affirmé le président américain Donald Trump cité par Reuters.
🔴 Israël et le Hamas ont conclu l'accord pour la fin des combats à Gaza et l'échange des otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, a déclaré un responsable informé des négociations à l'agence Reuters, ouvrant la voie à une possible fin d'une guerre de 15 mois qui a bouleversé le Moyen-Orient.
Cet accord fait suite à des mois de négociations intermittentes, facilitées par des médiateurs égyptiens et qataris, avec le soutien des États-Unis, et est intervenu juste avant l'inauguration du président élu des États-Unis, Donald Trump, le 20 janvier.
Liban-Sud
La Défense civile a récupéré des restes humains à Naqoura et les a transférés à l'hôpital Jabal Amel, où des analyses et des tests ADN seront effectués afin de déterminer l'identité de la personne décédée.

Photo envoyée par des habitants à notre correspondant Mountasser Abdallah
Liban-Sud
Des tirs israéliens ont ciblé la plaine de Khiam, dans le caza de Marjeyoun, depuis la colline de Hamames, rapporte notre correspondant au Liban-Sud. Il précise également que l'armée israélienne continue de faire exploser des bâtiments à Aïta el-Chaab, dans le caza de Bint Jbeil.
"Il y a peu de temps, l'équipe de négociation israélienne a informé que l'organisation terroriste Hamas avait décidé à la dernière minute de formuler de nouvelles exigences – cette fois concernant le corridor de Philadelphie –, contrairement aux cartes déjà approuvées par le cabinet et les médiateurs américains. Israël s'oppose fermement à toute modification de ces cartes", a rapporté le journaliste du site américain Axios Barak Ravid sur son compte X.
Gaza
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré qu'il écourterait sa visite en Europe afin de participer aux votes du cabinet de sécurité et du gouvernement israéliens concernant un accord de libération des otages et de cessez-le-feu à Gaza, rapporte Reuters.
"Suite aux progrès réalisés dans les négociations sur la libération des otages, le ministre Saar a écourté sa visite diplomatique, qui devait se poursuivre demain en Hongrie. Il reviendra en Israël ce soir pour participer aux discussions et aux votes attendus au sein du cabinet de sécurité et du gouvernement", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le gouvernement israélien devrait voter sur l'accord concernant Gaza jeudi, selon une déclaration de son ministre des Affaires étrangères citée par Reuters.
Liban
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui doit se rendre au Liban en fin de semaine pour une visite de deux jours, a affirmé que cette visite vise à « soutenir le peuple libanais, soutenir le président libanais ». Il a également déclaré, dans une interview avec une journaliste au siège de l'organisation à New York, qu’il « espère que le Liban trouvera maintenant une voie pour consolider ses institutions et que la paix prévaudra ».
📹 [#Vidéo] Déclaration du secrétaire général des Nations unies @antonioguterres sur ce qu'il espère pour le #Liban avant sa « visite de solidarité » à Beyrouth en fin de semaine.
— L'Orient-Le Jour (@LOrientLeJour) January 15, 2025
Par @Mbesheer pic.twitter.com/KoqlY6NoOn
Gaza
Le Premier ministre qatari Mohammed el-Thani tiendra une conférence de presse ce soir à Doha "pour annoncer qu'un accord sur les otages et la cessation des hostilités a été conclu", a rapporté la chaîne de télévision qatarie Al-Araby Al-Jadeed citée par le Haaretz.
La chaîne rapporte également que, selon des sources égyptiennes, la plupart des forces israéliennes stationnées dans le corridor de Philadelphie ont quitté la zone durant ces dernières heures.
Syrie
⚡ Trois morts dans la première frappe israélienne visant les nouvelles forces de sécurité syriennes, rapporte l'AFP. Selon les médias al-Hadath et al-Mayadeen cités par le Haaretz, il s'agit d'une attaque de drone sur "un groupe de soldats" près de Qouneitra, ville du sud de la Syrie.
Le Hamas et son allié du Jihad islamique ont approuvé l'accord en discussion à Doha en vue d'une trêve et d'une libération d'otages dans la bande de Gaza, ont indiqué à l'AFP deux sources palestiniennes proches des discussions.
"Les groupes de la résistance sont parvenus entre eux à un accord et ont informé les médiateurs de leur approbation de l'accord d'échange (d'otages captifs à Gaza contre des prisonniers palestiniens) et de cessez-le-feu", a déclaré une de ces sources jointe par téléphone à partir du Caire. Une autre source palestinienne proche des discussions a confirmé ces propos, elle aussi sous le couvert de l'anonymat.
Gaza/Israël
Une source israélienne bien informée, citée par le Haaretz, a déclaré que le gouvernement israélien se préparait à se réunir ce soir ou demain matin pour ratifier l'accord de cessez-le-feu, ainsi que la liste des otages israéliens et des prisonniers palestiniens à libérer.
Par ailleurs, une source étrangère impliquée dans les négociations a indiqué à Haaretz qu’il n’était pas encore certain que l’accord soit conclu aujourd’hui ou demain.
Gaza
Mike Waltz, le futur conseiller à la sécurité nationale du président élu Donald Trump, a déclaré : "Nous devons faire sortir (nos ressortissants de Gaza) et poursuivre nos objectifs dans ce conflit", selon des propos relayés par le Haaretz.
« Nous avons été clairs sur le fait que Gaza devait être entièrement démilitarisée, que le Hamas devait être détruit au point qu'il ne puisse pas se reconstituer et qu'Israël avait le droit de se protéger pleinement », a déclaré M. Waltz.
Sept otages Américains sont toujours retenus en otage à ce jour dans l'enclave assiégée et bombardée par Israël depuis plus d'un an.
Gaza
Un troisième responsable israélien a confirmé à Axios l’existence d’une « percée dans les négociations » qui se tiennent actuellement à Doha autour d'un accord de cessez-le-feu à Gaza . « Le chef militaire du Hamas à Gaza, Mohammad Sinouar, a donné son accord » sur la liste des otages à libérer, indique le journaliste Barak Ravid.
Syrie
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a demandé mercredi un assouplissement des sanctions économiques contre la Syrie après la chute de Bachar el-Assad, lors d'une visite inédite dans ce pays ravagé par la guerre. « Alors que la communauté internationale examine la question des sanctions, il est essentiel de garder à l'esprit l'impact que celles-ci ont sur la vie du peuple syrien », a déclaré M. Türk lors d'une conférence de presse à Damas. « Je demande donc une réévaluation urgente des sanctions (..) en vue de les lever », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Volker Türk, a affirmé que « la justice transitionnelle est cruciale à mesure que la Syrie avance » après la chute de Bachar el-Assad, tout en ajoutant que « la vengeance et le règlement de comptes ne sont jamais la solution ».
Gaza
Un responsable israélien a fait état de "progrès positifs dans les négociations à Doha concernant l'accord sur les otages de Gaza et le cessez-le-feu", rapporte le journaliste d'Axios Barak Ravid.
"Nous sommes optimistes quant à la conclusion d'un accord sur les otages et le cessez-le-feu d'ici demain au plus tard", a affirmé au journaliste un autre responsable israélien.
Gaza
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a indiqué dans un communiqué que les dernières attaques israéliennes ont tué 62 personnes lors des dernières 24 heures.
Cela fait grimper le bilan total des victimes à au moins 46 707 Palestiniens tués et 110 265 blessés dans l’enclave depuis le début de l’offensive de l’armée israélienne le 7 octobre 2023, selon le ministère.
Gaza
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre le ministre des Finances Bezalel Smotrich et le ministre de la Défense Israël Katz dans le cadre des négociations sur les otages, selon le Haaretz.
Gaza
Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a publié un ordre d’évacuation peu après 14h à l’attention des résidents du camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza.
Le message partagé sur les réseaux sociaux ordonne aux habitants de plusieurs quartiers « d'évacuer immédiatement » vers des abris dans le centre de Gaza-ville, « en préparation d'une attaque des forces israéliennes », dit-il dans le communiqué.
Syrie
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a averti que la Turquie avait le pouvoir et la capacité d'"écraser" tous les terroristes en Syrie, y compris l'État islamique et les militants kurdes, selon Reuters.
Le président turc a également exhorté tous les pays à "retirer leurs mains" de la Syrie, lors d’une allocution devant le Parlement turc. Il a par ailleurs déclaré que le YPG constituaient "le plus grand problème en Syrie à l'heure actuelle" et a ajouté que le groupe ne pourrait pas "échapper à sa fin inévitable s'il ne déposait pas les armes", ajoute Reuters.
"En ce qui concerne les excuses fabriquées de toutes pièces comme l'État islamique, elles n'ont plus rien de convaincant", a poursuivi Erdogan, faisant référence à la position américaine selon laquelle les YPG étaient un partenaire clé contre l'État islamique en Syrie.
"S'il y a vraiment une crainte de la menace de l'État islamique en Syrie et dans la région, la plus grande puissance qui a la volonté et le pouvoir de résoudre cette question est la Turquie", a-t-il clamé.
Liban
Une délégation du comité de surveillance du cessez-le-feu se trouve actuellement à Naqoura (Tyr) et effectuera une tournée dans le secteur ouest du Liban-Sud, rapporte le correspondant d'Al-Jadeed.
Liban
Des drones israéliens ont survolé Beyrouth et sa périphérie, selon des habitants. Leur bruit a été entendu à Hazmiyé.
Liban-Sud
Le président de la municipalité de Aïtaroun, Salim Mourad, a confirmé à L'Orient-Le Jour que l'armée libanaise avait pénétré ce mercredi matin à l'intérieur du village pour y mener des travaux de déblayage des routes, selon notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah.
"Ce matin, l'armée a ouvert un certain nombre de routes à l'intérieur du village qui avaient été bloquées par l'armée israélienne avec des monticules de terre et des obstacles", a-t-il déclaré, notant que la troupe ne s'était pas encore déployée sur ses positions situées à la périphérie de Aïtaroun en raison de la présence de l'armée israélienne.
M. Mourad a réitéré l'avertissement aux habitants de ne pas retourner dans le village, car la situation y demeure "dangereuse". Les soldats israéliens ont procédé à de nouveaux dynamitages de maisons mardi dans le village, comme ils le font de façon quotidienne dans de nombreuses localités frontalières toujours occupées depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu au Liban.
Gaza
La Défense civile précise que plusieurs personnes ont été blessés par la frappe, et qu'elles ont été transportées, avec les personnes décédées, à l'hôpital al-Ahli, qui ne fonctionne plus que partiellement.
A l'aube, six morts et plusieurs blessés ont été amenés à l'hôpital al-Awda après une frappe israélienne sur une maison de Nuseirat (centre), toujours selon la même source.
L'armée israélienne a confirmé avoir mené plusieurs frappes durant la nuit à Gaza, affirmant dans un communiqué qu'elles étaient "précises" et visaient des "terroristes". Au cours des dernières 24 heures, l'armée a dit avoir frappé plus de 50 cibles à travers la bande de Gaza.
Gaza
La Défense civile de Gaza a fait état mercredi de 24 personnes tuées dans plusieurs frappes israéliennes survenues au cours de la nuit dans le territoire palestinien en proie à la guerre entre Israël et le Hamas depuis plus de 15 mois.
Ces nouvelles frappes surviennent alors que les négociations pour parvenir à un accord de cessez-le-feu sont désormais "au stade final" selon le Qatar. Onze personnes, dont un enfant de 7 ans, ont été tuées par une frappe aérienne sur une maison de Deir al-Balah (centre) aux alentours de minuit, a indiqué mercredi la Défense civile du territoire palestinien.
Les secouristes ont également fait état de la mort de sept personnes à la suite d'une frappe israélienne sur l'école al-Farabi dans la ville de Gaza (nord). Des habitants contraints de quitter leur logement en raison des combats, comme la plupart des Palestiniens dans la bande de Gaza, s'étaient réfugiés dans ce bâtiment du secteur de Yarmouk.
Liban-Sud
La municipalité de Aïtaroun (Bint Jbeil) a appelé ses habitants à ne pas circuler dans le village ni à prendre de photos de bâtiments pour éviter d'éventuelles exactions israéliennes.
« L'ennemi israélien nous attend au tournant. Circuler dans le village et prendre des photos est dangereux (...) A chaque fois qu'une photo est prise, l'ennemi brûle et fait exploser ce qui reste des habitations », a indiqué la municipalité dans un communiqué. « Après que plusieurs habitants ont été intimidés ou agressés, nous vous demandons de ne pas vous rendre au village, en attendant l'autorisation des forces de sécurité et de l'armée libanaise », a-t-elle ajouté.
Syrie
La ministre allemande du Développement, Svenja Schulze, a promis de soutenir le développement "pacifique et stable" de la Syrie, lors d'une visite à Damas pour rencontrer les autorités de transition.
"Après plus de 50 ans de dictature et 14 ans de guerre civile, la Syrie a maintenant une occasion de commencer un développement stable et pacifique", a déclaré la ministre dans un communiqué.
"Ce serait une erreur de notre part de ne pas saisir cette occasion historique pour aider la Syrie à prendre un nouveau départ", a-t-elle ajouté, assurant que "l'Allemagne peut faire beaucoup pour soutenir le nouveau départ de la société syrienne".
"Alors que les nouveaux dirigeants Syriens cherchent à récupérer le personnel qualifié qui a fui le pays" après le début de la guerre civile en 2011, "l'Allemagne a aussi intérêt à les retenir", a ajouté la ministre.
Gaza
La communauté internationale devra maintenir la pression sur Israël pour qu'il accepte la création d'un État palestinien après une trêve, présentée comme imminente, dans la bande de Gaza, a estimé le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa. « Le cessez-le-feu dont nous parlons (...) est principalement dû à la pression internationale.
Cela montre que la pression porte ses fruits », a dit M. Mustafa avant une réunion à Oslo consacrée à la solution à deux États, israélien et palestinien, au Proche-Orient. Israël « doit comprendre ce qui est juste et ce qui est injuste, et que le pouvoir de veto sur la paix et l'État palestinien ne sera plus accepté ni toléré », a-t-il ajouté devant la presse.
Les détails ici.
Gaza
Le président américain Joe Biden a officiellement déclaré hier qu'il prolongeait d'une année supplémentaire son décret imposant des sanctions contre les colons israéliens extrémistes en Cisjordanie occupée, au-delà de sa date d'expiration initiale, fixée au 1ᵉʳ février 2025.
« La situation en Cisjordanie - en particulier les niveaux élevés de violence des colons extrémistes, le déplacement forcé de personnes et de villages, et la destruction de biens - a atteint des niveaux intolérables et constitue une menace sérieuse pour la paix, la sécurité et la stabilité de la Cisjordanie et de Gaza, d'Israël et de la région du Moyen-Orient au sens large », a-t-il écrit dans un avis officiel.
Par ailleurs, à la question d'un journaliste lui demandant si le Hamas était sur le point d'accepter un cessez-le-feu, Joe Biden a répondu en croisant les doigts.
Gaza
Une source israélienne a déclaré au Haaretz que les négociations sur un cessez-le-feu à Gaza sont en cours et qu'Israël n'a pas encore reçu la réponse du Hamas à la dernière version de l'accord.
Cette source a par ailleurs démenti un rapport de Reuters datant de mardi, selon lequel le groupe n'avait pas encore remis sa réponse aux médiateurs parce qu'Israël n'avait pas soumis les cartes du retrait de ses forces de Gaza.
Gaza
Les otages étrangers ne devraient pas être inclus dans la première phase de l'accord qui se dessine entre Israël et le Hamas, annonce le Haaretz.
Ces derniers jours, les gouvernements thaïlandais et népalais ont redoublé d'efforts pour libérer leurs ressortissants détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, selon le quotidien israélien. Ces efforts diplomatiques ont lieu alors que ces otages étrangers ne devraient pas être libérés dans le cadre de la première partie de l'accord qui semble imminent entre les deux belligérants, selon plusieurs faisceaux d'informations.
Au cours des négociations, Israël se serait concentré sur la libération des citoyens israéliens. Cependant, Tel Aviv a exigé que tous les otages restants, y compris les ressortissants étrangers, soient libérés dans la deuxième partie de l'accord, poursuit le Haaretz.
Un fonctionnaire étranger au fait des négociations a déclaré qu'Israël pense que le Hamas libérera les otages étrangers en tout état de cause - que ce soit au cours de la première ou de la deuxième partie de l'accord émergent - en guise de geste de bonne volonté envers ces pays, tout comme le mouvement palestinien l'avait fait lors du précédent accord de libération d'otages, en novembre 2023.
Le Hamas détient actuellement huit citoyens thaïlandais, un citoyen népalais et un citoyen tanzanien, qui ont tous été enlevés dans des communautés israéliennes près de la frontière avec Gaza le 7 octobre 2023.
Gaza
Le ministre des Finances d'extrême-droite, Bezalel Smotrich, a déclaré dans un communiqué qu'Israël se trouvait "à une heure critique et fatidique" pour sa "sécurité, son avenir et son existence", selon des propos rapportés par le Haaretz.
"Il n'y a qu'un objectif qui se présente à moi, que je poursuis avec crainte et respect : comment atteindre tous les objectifs de la guerre - une victoire complète, la destruction totale du Hamas, à la fois de son aile militaire et de son infrastructure civile, et le retour de tous les otages", a déclaré M. Smotrich.
Mardi, ce dernier avait rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour discuter des détails du projet d'accord sur la prise d'otages, après que le ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a appelé Bezalel Smotrich à se joindre à lui pour quitter le gouvernement si Israël acceptait l'accord de cessez-le-feu à Gaza.
Gaza
Un accord de cessez-le-feu à Gaza a déjà été conclu, mais son annonce est retardée en raison de désaccords sur les mécanismes de mise en œuvre, a déclaré une source palestinienne de haut rang à l'agence de presse Al-Araby Al-Jadeed.
Selon cette source, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a tenté de saboter l'accord et de retarder sa progression à la dernière minute en insistant pour que les soldats israéliens retenus en otage par le Hamas soient inclus dans la liste des 33 otages à libérer au cours de la première phase de l'accord.
Mardi, une source du Hamas a déclaré à Reuters que le mouvement palestinien n'avait pas encore remis sa réponse aux médiateurs parce qu'Israël n'avait pas soumis les cartes du retrait de ses troupe de la bande de Gaza.
Liban-Sud
Hier soir, l'armée israélienne a mené des bombardements à Aïta el-Chaab et Aïtaroun, dans le caza de Bint Jbeil, mais aussi à Markaba, Meis el-Jabal et Kfar Kila, dans le caza de Marjeyoun.
Gaza
Hier, Israéliens et Gazaouis attendaient avec impatience l'accord de trêve longtemps espéré, les parents des otages appelant à leur libération et les Palestiniens déplacés priant pour avoir une chance de rentrer chez eux.
Gaza
Le secrétaire d'Etat américain sortant, Antony Blinken, a proposé hier d'envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire palestinien sous la responsabilité de l'ONU.
Il a aussi estimé que l'Autorité palestinienne, qui détient une autorité administrative partielle en Cisjordanie occupée, devrait à l'avenir reprendre le contrôle de Gaza.
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Le Hamas a dit souhaiter "un accord clair et global". "Nous sommes proches du but, mais pas encore là", a dit un responsable israélien. Israël ne quittera toutefois "pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts", a-t-il souligné.
Selon des médias israéliens, Israël doit maintenir une "zone tampon" dans la bande de Gaza durant la première phase de l'accord. Les forces israéliennes devraient rester présentes jusqu’à "800 mètres en profondeur du territoire, sur une zone allant de Rafah au sud jusqu'à Beit Hanoun au nord", selon une source proche du Hamas.
Gaza
Selon un responsable israélien, les négociations pour la deuxième phase de l'accord commenceront le "16e jour" après l'entrée en vigueur de la première phase.
La deuxième phase concernera la libération des derniers otages, "soit les soldats et les hommes en âge d'être mobilisés et (le retour) des corps des otages morts", selon le Times of Israel.
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Alors qu'Israël multiplie les frappes meurtrières dans le territoire palestinien assiégé, 61 personnes ont encore péri en 24 heures, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.
L'armée israélienne a dit avoir visé "des terroristes du Hamas".
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Selon deux sources proches du Hamas, 33 otages devraient être libérés durant la première phase de l'accord en gestation, en échange d'un millier de Palestiniens détenus par Israël. Les captifs seraient libérés "par groupes, en commençant par les enfants et les femmes", d'après l'une d'elles.
Le gouvernement israélien a confirmé qu'il cherchait à obtenir la libération de "33 otages" pendant la première étape, et était prêt à libérer "des centaines" de prisonniers palestiniens.
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Alors que les deux parties posent encore leurs exigences, les présidents américain Joe Biden et égyptien Abdel Fattah al-Sissi, lors d'un appel hier, les ont exhorté "à faire preuve de la flexibilité nécessaire", selon la présidence égyptienne.
Le Qatar, principal pays médiateur avec les Etats-Unis et l'Egypte, a déclaré que les négociations étaient "au stade final", les "principaux problèmes" ayant été réglés, sans toutefois préciser lesquels.
"Nous espérons que cela mènera à un accord très bientôt", a dit un porte-parole de la diplomatie qatarie.
Selon deux sources proches du Hamas, 33 otages devraient être libérés durant la première phase de l'accord en gestation, en échange d'un millier de Palestiniens détenus par Israël. Les captifs seraient libérés "par groupes, en commençant par les enfants et les femmes", d'après l'une d'elles.
Les pourparlers en cours au Qatar se déroulent avec le Hamas et les négociateurs israéliens présents dans deux salles séparées, selon une source proche des pourparlers.
Gaza
Les négociateurs réunis pour arriver à un cessez-le-feu à Gaza cherchent mercredi à finaliser un accord, désormais "au stade final" selon le Qatar après 15 mois d'une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.
A quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, le 20 janvier, les discussions indirectes se sont intensifiées à Doha en vue d'une trêve associée à une libération d'otages retenus à Gaza depuis l'attaque du mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.
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