Frappes israéliennes meurtrières sur plusieurs cibles au Yémen, dont l'aéroport international de Sanaa | En direct

Merci d'avoir suivi en direct notre couverture des événements à Gaza, au Liban-Sud et en Syrie et dans la région.

Nous la poursuivrons demain matin.

Le directeur de l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé que cinq membres de son personnel, dont un médecin, avaient été tués dans un raid de l'armée israélienne, qui n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.

"Une frappe israélienne a fait cinq martyrs parmi le personnel de l'hôpital", a indiqué dans un communiqué le Dr Hossam Abou Safiya, précisant qu'il s'agissait d'un pédiatre, d'une technicienne de laboratoire, de deux ambulanciers et d'un agent de maintenance.

La Ligue arabe a appelé l'Iran à ne pas attiser les "discordes" en Syrie après la chute du président Bachar el-Assad, un allié de Téhéran, rapporte l'AFP.

La Ligue arabe, qui a réintégré M. Assad en 2023 après une décennie d'isolement, a souligné la nécessité de "respecter la souveraineté, l'intégrité territoriale et la stabilité de la Syrie, de limiter les armes aux mains de l'Etat, de dissoudre toutes les formations armées et de rejeter toutes les interventions étrangères déstabilisantes".

Elle a également dit "rejeter les déclarations iraniennes visant à attiser la discorde au sein du peuple syrien", sans préciser à quelles déclarations elle faisait référence.

"L'agression contre le Yémen a visé des infrastructures civiles, économiques et des installations cruciales, dans une violation flagrante des lois internationales et humanitaires", a indiqué le Hezbollah via sa chaîne, al-Manar.

"Cette agression est le résultat de l'échec de l'ennemi (Israël) dans sa confrontation aux frappes militaires du Yémen, ainsi que de la constance de la position du Yémen de soutien à la cause du peuple palestinien", ajoute le parti chiite. "Nos peuples n'ont pas d'autre choix que de redoubler de force et de résistance."

Le Hamas a condamné les frappes israéliennes contre les rebelles houthis au Yémen. "Le Hamas condamne l'agression terroriste brutale menée par l'ennemi sioniste contre nos frères du Yémen, visant des sites civils dont l'aéroport de Sanaa et le port de Hodeida", a dénoncé le mouvement dans un communiqué cité par l'AFP. "Cette attaque est une extension du non-respect du droit et du terrorisme dont fait preuve le gouvernement d'occupation (israélien) contre le peuple palestinien et les autres peuples de la région."

Un quatrième enfant est mort à Gaza à cause du froid extrême au cours des dernières 72 heures, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa.

Des sources médicales ont déclaré que le bébé est mort après la chute des températures, alors que les conditions humanitaires sont désastreuses dans l'enclave dans laquelle Israël mène une guerre depuis plus d'un an.

Les forces de sécurité des nouvelles autorités en Syrie ont arrêté un haut responsable du pouvoir déchu à Tartous dans l'ouest du pays, lors d'une opération marquée par des accrochages meurtriers, a indiqué l'observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) cité par l'AFP.

Le général Mohammed Kanjo Hassan, chef de la justice militaire sous Bachar el-Assad et "responsable de nombreuses condamnations à mort" dans la tristement célèbre prison de Saydnaya près de Damas, a été arrêté dans la localité de Khirbet al-Ma'zah avec 20 membres de sa garde rapprochée, selon l'OSDH.

Le président iranien Masoud Pezeshkian se rendra à Moscou le 17 janvier prochain, indique l'ambassadeur d'Iran en Russie cité par Reuters. Il signera un "accord de coopération" avec Vladimir Poutine, ajoute-t-il sans plus de détails.

L'Iran a condamné les frappes israéliennes contre des cibles des rebelles houthis au Yémen, des alliés de Téhéran, les qualifiant de "crime", rapporte l'AFP.

"Ces agressions constituent une violation claire de la paix et de la sécurité internationales et un crime contre le peuple héroïque du Yémen, qui n'a épargné aucun effort pour soutenir le peuple opprimé de Palestine face à l'occupation et au génocide", a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Esmaeil Baqaei, dans un communiqué.

"Alors que nous étions sur le point d'embarquer sur notre vol au départ de Sanaa, il y a environ deux heures, l'aéroport a subi un bombardement aérien", rapporte le directeur de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur son compte X.

"L'un des membres de l'équipage de notre avion a été blessé. Au moins deux personnes auraient été tuées à l'aéroport. La tour de contrôle du trafic aérien, la salle d'embarquement - située à quelques mètres de l'endroit où nous nous trouvions - et la piste d'atterrissage ont été endommagées", ajoute-t-il.

"Nous devrons attendre que les dommages subis par l'aéroport soient réparés avant de pouvoir repartir. Mes équipes de l'ONU, de l'OMS et moi-même sommes sains et saufs", a-t-il conclu.

⚡ Les frappes israéliennes au Yémen ont tué trois personnes et blessé 11 autres, rapporte la télévision affiliée aux houthis Al-Massirah citée par Reuters.

"Nous continuerons à briser le bras terroriste de l'axe iranien", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Israël continuera à frapper les houthis "jusqu'à ce que le travail soit fini", a-t-il ajouté, cité par l'AFP.

L'armée israélienne a confirmé "avoir mené des frappes au Yémen contre des cibles houthies", rapportent l'AFP et le Haaretz.

L'armée israélienne a entamé une deuxième vague de frappes contre des cibles au Yémen, selon les informations de Sky News Arabia citées par le Haaretz.

Un Palestinien assis au milieu d'une route endommagée après un raid militaire israélien sur Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 26 décembre 2024. Photo Mohammed Torokman/Reuters

Israël a frappé l'aéroport international de Sanaa, capitale du Yémen, rapporte le Haaretz. De son côté, l'AFP a rapporté des frappes sur Sanaa et Hodeida.

⚡ L'armée israélienne "se prépare à la possibilité de rester au Liban-Sud au-delà des 60 jours prévus par l'accord de cessez-le-feu", date à laquelle toutes leurs forces sont censées se retirer de la région, rapporte le Haaretz en citant des sources au sein de l'armée israélienne.

Celles-ci précisent que "ce report aura lieu si l'armée libanaise ne remplit pas les obligations prévues par l'accord et ne parvient pas à reprendre le contrôle total du Liban-Sud". Dans un tel scénario, l'armée israélienne "devrait rester sur place jusqu'à ce que l'armée libanaise puisse remplir ses engagements."

Les Brigades Ezzeddine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont déclaré dans un communiqué publié sur Telegram que leurs combattants avaient touché un char Merkava de l'armée israélienne avec un engin explosif près d'une mosquée située au sud du quartier assiégé de Zeitoun, dans la ville de Gaza.

Elles ont également indiqué que des combattants palestiniens avaient engagé une force d'infanterie militaire israélienne à bout portant et avaient fait des victimes parmi les soldats.

À Gaza

Le responsable pédiatrique d'un hôpital de la bande Gaza, territoire palestinien ravagé par plus d'un an de guerre avec Israël, a annoncé que trois bébés de moins d'un mois étaient morts en 48 heures cette semaine à cause du froid. "Le cas le plus récent est celui d'une petite fille innocente de trois semaines amenée aux urgences avec une baisse importante de température corporelle, qui a entraîné sa mort", a déclaré mercredi à l'AFP le Dr Ahmed al-Farra.

Plus de détails ici. 

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé qu'au moins 38 personnes avaient été tuées au cours des dernières 24 heures dans ce territoire palestinien, théâtre de plus de 14 mois de guerre avec Israël.

Cela porte le bilan total à 45.399 morts, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 107.940 personnes avaient également été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Abou Bilal et Em Bilal chez leur fille à Kfar Zabad, dans la Békaa, deux mois après leur déplacement du Liban-Sud, le 8 décembre 2023. Marguerita Sejaan/L'Orient Today

Né en 1944, Riad Khalifé a été contraint de fuir son village lors des grands conflits ayant touché le Liban-Sud ces 80 dernières années – la Nakba, la guerre de 1967, l’occupation israélienne, 2006 et 2023/2024.

Mais il n'a « jamais vécu quelque chose de semblable » à cette année. Alors que l'armée israélienne continue de manœuvrer dans le sud du pays, il raconte son histoire à L'Orient-Le Jour. 

Au Liban-Sud

Des images obtenues par notre correspondant montrent des soldats israéliens déployés dans la réserve de Wadi Hojeir, en train de surveiller la zone. Sur une autre vidéo, l'on peut voir des tanks au bord d'une route, en train d'ériger un monticule de terre et de fermer un axe reliant Wadi Hojeir à Wadi Slouki.

En Syrie

L'opération lancée dans la journée par les nouvelles autorités syriennes contre des « milices » fidèles à Bachar el-Assad dans la région de Tartous, dans l'ouest du pays ont fait trois morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) . Les victimes étaient issues des rangs de « combattants fidèles à l'ancien régime ».

Liban-Sud

Dans un communiqué, l'armée libanaise a dénoncé une « infiltration » israélienne « en plusieurs points » au Liban-Sud, notamment à Qantara, Adaïsset el-Qousseir et Wadi Hojeir. La troupe a reproché à l'armée israélienne de « continuer à violer l'accord de cessez-le-feu et porter atteinte à la souveraineté du Liban ».

En réaction, l'armée libanaise a « renforcé son déploiement dans ces zones », le commandement « suit la situation avec la Finul et le comité international de surveillance des termes de l'accord de trêve. 

Guerre de Gaza

Une vingtaine de membres de familles d'otages israéliens détenus à Gaza a écrit au Premier ministre Benjamin Netanyahu et aux ministres du gouvernement, les accusant de « violer leur obligation légale de sauver les otages » en ne signant pas un accord visant à assurer leur libération, rapporte le Haaretz. Dans une lettre, rédigée par deux avocats en leur nom, ils ont prévenu qu'ils saisiront la Cour suprême si aucune mesure n'est prise.

La visite du ministre israélien d'extrême droite Itamar Ben Gvir sur l'esplanade des Mosquées, à Jérusalem, a été dénoncée comme une "provocation" par l'Autorité palestinienne et la Jordanie. "Je suis monté ce matin sur le lieu de notre sanctuaire afin de prier pour la sécurité de nos soldats, pour le retour rapide de tous les otages (retenus à Gaza) et pour une victoire totale, avec l'aide de Dieu", a publié sur X le ministre de la Sécurité nationale avec une photo de lui sur l'esplanade.

Depuis son entrée au gouvernement fin 2022, Itamar Ben Gvir s'est rendu à plusieurs reprises sur ce site disputé, situé dans le secteur de la Ville sainte occupé et annexé par Israël.

➡️ Plus de détails ici.

Au Liban-Sud

Après l'arrestation par l'armée israélienne d'un homme originaire de Tebnine, Houssam Fawaz, lors de son passage à Wadi Hojeir, où avance l'armée israélienne, ce dernier a été remis par les Israéliens à la Finul et la Croix rouge libanaise. M. Fawaz, qui avait été blessé par balles à la tête avant d'être enlevé par l'armée israélienne, a été transféré dans un hôpital à bord d'une ambulance de l'armée libanaise.

Liban-Sud

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) s'est dite "préoccupée" par "la poursuite des destructions" menées par l'armée israélienne dans le sud du Liban, malgré une trêve entrée en vigueur il y a près d'un mois, rapporte l'AFP.

"Il est préoccupant de constater que les forces de l'armée israélienne continuent de détruire des zones résidentielles, des terres agricoles et des réseaux routiers dans le sud du Liban, en violation de la résolution 1701", a écrit la Finul dans un communiqué. La Finul a de nouveau appelé jeudi "au retrait rapide" de l'armée israélienne, ainsi qu'à la "mise en œuvre intégrale" de la résolution 1701. "Toute action mettant en péril le fragile cessez-le-feu doit cesser", a affirmé la Finul.

Les forces de sécurité en Syrie ont lancé une opération dans la province de Tartous (ouest) pour poursuivre les "milices" pro-Assad, a annoncé l'agence officielle Sana, au lendemain d'affrontements meurtriers avec des hommes armés affiliés à l'ancien régime.

L'opération a permis de "neutraliser un certain nombre" de membres de ces "milices" fidèles à Bachar el-Assad, précise Sana. L'Obsevatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) fait état de plusieurs "arrestations" en lien avec les combats meurtriers ayant secoué mercredi Khirbet al-Ma'zah, mais aussi des manifestations inédites de la communauté alaouite dont est issu le président déchu.

Liban-Sud

Selon une source sécuritaire citée par notre correspondant dans le Sud, un homme qui était porté disparu depuis ce matin a été arrêté par l'armée israélienne, qui lui a tiré dessus. Il était parti de Tebnine dans la matinée, et avait emprunté Wadi Hojeir. 

Au Liban-Sud

L'armée libanaise se dirige vers le barrage routier de Kaakaïyet el-Jisr, en direction de Wadi Hojeir, vallée stratégique dans laquelle avance l'armée israélienne.

En Syrie 

Des milliers de Syriens de la minorité alaouite dont est issu le président déchu Bachar el-Assad ont manifesté hier dans plusieurs villes de Syrie après une vidéo montrant une attaque contre l'un de leurs sanctuaires, une ONG faisant état d'un manifestant tué par balle.

Selon des témoins et l'OSDH, des milliers de Syriens ont manifesté à Tartous, Banias, Jableh, et Lattaquié dans l'ouest du pays, où est très implantée la communauté alaouite, une branche de l'islam chiite, ainsi qu'à Homs (centre). 

➡️ Plus de détails ici. 

En Syrie 

Quatorze membres des forces de sécurité ont été tués hier en Syrie, selon le ministère de l'Intérieur, dans des combats avec des hommes armés qui tentaient d'empêcher l'arrestation d'un responsable de l'ancien pouvoir de Bachar el-Assad lié à la prison de Saydnaya, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui a pour sa part dénombré 17 morts au total.

« Quatorze membres du ministère de l'Intérieur ont été tués et 10 autres blessés après (...) une embuscade fourbe tendue par les anciens du régime criminel » dans la province de Tartous (ouest) « alors qu'ils accomplissaient leurs tâches de maintien de la sécurité et de la sûreté », a écrit le nouveau ministre de l'Intérieur Mohammed Abdel Rahman, dans un communiqué.

➡️ Plus de détails ici. 

À Gaza

Une chaîne palestinienne affiliée au Jihad islamique a annoncé la mort de cinq de ses journalistes, tués selon elle à l'aube lors d'une frappe israélienne dans le centre de la bande de Gaza, l'armée israélienne affirmant pour sa part avoir ciblé une cellule du groupe armé.

Dans un communiqué, la chaîne de télévision locale Al-Quds Today affirme pleurer ses "cinq journalistes martyrs Faisal Abu Al-Qumsan, Ayman Al-Jadi, Ibrahim Al-Sheikh Khalil, Fadi Hassouna et Mohammed Al-Lada'a, qui ont été tués dans une attaque sioniste visant (un) véhicule de diffusion extérieure". D'après le média, ses employés ont été tués dans le camp de réfugiés palestiniens de Nousseirat "alors qu'ils accomplissaient leur devoir journalistique et humanitaire".

➡️ Plus de détails ici. 

Toujours au Liban-Sud, l'armée israélienne a fait exploser des maisons à Kfar Kila, dans le même caza de Marjeyroun et a tiré un missile à partir d'un drone sur la périphérie de Khiam. Le missile n'a toutefois pas explosé. 

Liban-Sud

Plusieurs municipalités, dont celles de Majdel Selm et Touline, ont appelé leurs habitants à ne pas emprunter la route reliant les vallées de Wadi Hojeir et Wadi Slouki ainsi que les axes secondaires allant jusqu'à Qabrikha.

Au Liban-Sud

Vers 7h, des véhicules de l'armée israélienne ont avancé vers Qantara et Wadi Hojeir, à plusieurs kilomètres de la Ligne bleue, où ils ont ratissé la zone. Wadi Hojeir est une vallée stratégique reliant plusieurs régions, dans laquelle l'armée israélienne n'était pas parvenue à entrer avant le cessez-le-feu, dans le cadre de son offensive terrestre lancée le 30 septembre. Elle y a aujourd'hui avancé sans opposition, poussant les habitants de villages des alentours, notamment Qantara, à fuir les lieux.

L'armée libanaise a, elle, fermé la route de Wadi Hojeir, du côté de Kaakaïyet el-Jisr, selon notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah. Parallèlement, des drones israéliens survolent la zone. 

Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct des développements dans la région, à l'aune de la guerre de Gaza, qui se poursuit depuis 447 jours, de ceux au Liban, qui connait depuis un mois un fragile cessez-le-feu et des événements en Syrie, plus de deux semaines après la chute de Bachar el-Assad.