
Le ministre libanais sortant des Transports, Ali Hamiyé, s'exprime à l'Aéroport international de Beyrouth (AIB), le 20 décembre 2024. Capture d'écran X/@alihamie_lb reprenant al-Jadeed
Le ministre libanais sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé, a effectué une tournée à l'Aéroport international de Beyrouth (AIB) vendredi matin, promettant une saison des fêtes normale et affichant son optimisme quant à la bonne déroulée du trafic au Liban durant cette période.
« Tout le monde sera au service des citoyens, des expatriés et des personnes de toutes nationalités qui visiteront le Liban durant les fêtes, afin de faciliter les choses à tous les niveaux », a promis M. Hamiyé, dans des propos rapportés par l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
« Le travail a pu continuer pendant la guerre car tout le monde a suivi le même cahier des charges, celui de la loi libanaise et du sentiment patriotique », s'est félicité le ministre, qui a ensuite remercié les différents acteurs : Direction générale de l'aviation civile, Forces de sécurité intérieure (FSI), armée libanaise, et aussi la compagnie aérienne nationale Middle East Airlines (MEA) « qui n'a pas cessé ses vols durant la guerre » entre le Hezbollah et Israël, qui a été stoppée par un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre dernier.
« Presque toutes les compagnies aériennes ont repris leurs vols, et nous avons demandé à d'autres entreprises d'approuver la reprise de leurs voyages, pour laquelle nous avons donné notre accord », a ajouté Ali Hamiyé. Le ministre a en outre indiqué que des « travaux de développement » de l'aéroport allaient reprendre, « notamment au check-in, afin d'essayer d'écourter le délai d'attente du voyageur. »
Le ministre sortant a également évoqué la problématique des ressortissants Libanais bloqués en Irak, qui s'y étaient réfugiés après avoir fui la guerre au Liban. Il a indiqué que le problème était lié aux changements de règles de l'espace aérien syrien après la chute du régime Assad, le 8 décembre.
Entre le 26 septembre et le 1er décembre, seule la MEA avait maintenu ses départs et arrivées depuis l’AIB, alors que la guerre entre le Hezbollah et Israël faisait rage, avec des bombardements israéliens massifs sur la banlieue sud, où l’infrastructure est située. L'aéroport n’a cependant jamais été touché, malgré la proximité de certaines frappes. Les autres compagnies ont progressivement repris leurs vols une fois le cessez-le-feu conclu.
Les plus commentés
Aoun depuis le Caire : Le Liban veut revenir à une situation de « non-guerre » avec Israël
Dans les prisons israéliennes, la torture généralisée des détenus palestiniens
Municipales : le grand bond en arrière