
La délégation du Mouvement international des chefs d’entreprise libanais (Midel) et la coordonnatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Janine Hennis-Plasschaert, lundi. Photo diffusée par le Midel
Une délégation du Mouvement international des chefs d’entreprise libanais (Midel) a été reçue cette semaine par la coordonnatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Janine Hennis-Plasschaert, afin d’échanger sur les conséquences dévastatrices du conflit entre le Hezbollah et Israël sur le secteur privé et les entreprises libanaises, selon un communiqué du Midel.
Lors de la rencontre, la délégation a souligné que la priorité absolue demeure la reconstruction de l’État et de ses institutions, condition sine qua non pour envisager tout investissement privé dans les efforts de relance, même si le cessez-le-feu de 60 jours, entré en vigueur le 27 novembre, venait à se stabiliser durablement.
Dans un communiqué, le Midel a précisé que son président, Fouad Zmokhol, et Janine Hennis-Plasschaert avaient réitéré l’importance du respect du cessez-le-feu et de l’application intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, adoptée en 2006 pour mettre fin à la guerre entre les mêmes belligérants. Ils ont également insisté sur « la nécessité pour le Liban de ne pas continuer à payer le prix des conflits régionaux qui se jouent sur son territoire ».
« Il est impératif de commencer 2025 avec l’élection d’un président de la République, la formation d’un gouvernement efficace et le déploiement de l’armée sur l’ensemble du territoire libanais », a affirmé Fouad Zmokhol.
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