Bonsoir,
Nous vous remercions d'avoir suivi cette couverture en direct des événements dans la région. Nous la reprendrons demain matin.
"Nous surveillons les développements pour s'assurer que les fronts régionaux ne se dirigent pas vers nous", a affirmé le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, lors d'une tournée à la frontière avec la Syrie rapportée par Avichay Adraee sur X. "Nous n'interférons pas dans les événements en Syrie et travaillons pour éliminer les menaces dans la région. Nous avons préparé des plans d'action avec toutes les différentes possibilités présentes", a ajouté le général Halevi.
L'attaque aérienne israélienne sur Beit Lif, au Liban-Sud, a tué quatre personnes et blessé six autres, indique notre correspondant.
L'armée syrienne dit renforcer son déploiement autour de Damas et dans le sud du pays, rapporte l'AFP.
L'attaque israélienne précédemment rapportée sur Beit Lif, au Liban-Sud, aurait tué trois personnes et blessé quatre autres, rapporte notre correspondant. L'habitation ciblée serait celle d'une famille de civils.
Le ministre syrien de l'Intérieur a déclaré que les forces militaires et de sécurité avaient mis en place un cordon "très solide" autour de Damas, alors que les combattants rebelles ont dit qu'ils avaient commencé à encercler la capitale, rapporte l'AFP.
"Il y a un cordon de sécurité et militaire très solide aux abords éloignés de Damas et de sa campagne, et personne (...) ne peut pénétrer cette ligne de défense que nous, les forces armées, sommes en train d'ériger", a affirmé le ministre de l'Intérieur, Mohammed al-Rahmoun, à la télévision d'Etat.
L'aviation israélienne a mené une attaque sur une habitation aux environs de Beit Lif, localité du caza de Bint Jbeil au Liban-Sud, rapporte notre correspondant. Des victimes auraient été signalées.
Un des commandants rebelles syriens, Hassan Abdel Ghani, a affirmé que les forces rebelles avaient pris le contrôle d'un camp de l'armée et d'une série de villages autour de la ville de Homs.
Le groupe rebelle islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC) a affirmé qu'il "avait le devoir de protéger les bureaux gouvernementaux, internationaux et de l'ONU en Syrie", rapporte Reuters.
L'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé au calme dans le pays après l'avancée fulgurante des rebelles ces derniers jours.
"Je réitère mon appel à la désescalade, au calme, à éviter un bain de sang et à protéger les civils conformément au droit humanitaire international", a déclaré M. Pedersen lors du Forum de Doha, appelant à "lancer un processus qui mène à la réalisation des aspirations légitimes du peuple syrien".
⚡ L'armée israélienne affirme aider des forces de l'ONU à "repousser une attaque" lancée par "des individus armés" contre un poste de l'ONU dans la région de Hader, dans les hauteurs du Golan syrien occupé par Israël. "L'armée israélienne est déployée avec des renforts dans les hauteurs du Golan et continuera à opérer", poursuit-elle sur son compte X.
La branche armée du Hamas a publié une nouvelle vidéo d'un des otages kidnappés le 7 octobre 2023 lors de l'attaque du mouvement palestinien en Israël à partir de la bande de Gaza, rapporte l'AFP.
La vidéo d'environ 3 minutes 30 secondes, dont la date d'enregistrement ne peut être vérifiée, montre un jeune homme s'exprimant en hébreu et appelant à faire pression sur le gouvernement israélien pour obtenir sa libération.
⚡Le président élu américain Donald Trump a déclaré sur sa plateforme Truth Social que les Etats-Unis ne devaient pas "se mêler" de la situation en Syrie, au moment où les groupes rebelles ont commencé à encercler la capitale Damas.
"La Syrie est un bordel, mais elle n'est pas notre amie, et les Etats-Unis ne devraient pas avoir affaire avec cela. Ce n'est pas notre combat. Laissons (la situation) se développer. Ne nous en mêlons pas!", a écrit le futur président américain, quelques minutes avant sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron au palais de l'Elysée à Paris.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit "souhaiter" que la Syrie, où des rebelles cherchent à renverser le régime de Bachar el-Assad, "trouve la paix dont elle rêve depuis treize ans" et le début du soulèvement écrasé dans le sang, rapporte l'AFP.
"Notre souhait est que notre voisin, la Syrie, trouve la paix et la tranquillité dont elle rêve depuis treize ans", a déclaré le chef de l'Etat turc, affirmant que la Syrie est "fatiguée de la guerre, du sang et des larmes". "Nos frères et sœurs syriens méritent la liberté, la sécurité et la paix dans leur patrie", a insisté M. Erdogan, disant espérer "voir une Syrie où les différentes identités cohabiteront pacifiquement".
"Nous espérons voir une telle Syrie dans un avenir très proche", a-t-il lancé lors d'un discours prononcé dans la ville de Gaziantep (sud-est), où plusieurs centaines de milliers de réfugiés syriens ont trouvé refuge depuis le début de la guerre civile en 2011. "Il existe désormais une nouvelle réalité politique et diplomatique en Syrie", a-t-il ajouté, accusant Damas ne pas avoir saisi "la main tendue par la Turquie", qui avait cherché ces derniers mois un rapprochement avec le régime syrien afin notamment de permettre le retour d'une partie des trois millions de Syriens réfugiés sur le sol turc.
Les drones israéliens n'ont pas quitté l'espace aérien de Bint Jbeil et ses environs, ainsi que celui de plusieurs villages du Liban-Sud, selon notre correspondant.
Le ministre sortant de l'Environnement et coordinateur du comité gouvernemental d'urgence, Nasser Yassine, a tenu une série de réunions en marge de sa participation au Forum de Doha.
Il a souligné l'importance de l'aide humanitaire au Liban, notamment en raison des besoins considérables résultant de l'agression israélienne et de la présence de plus de 100 000 familles dont les maisons ont été détruites ou gravement endommagées.
Plus de mille soldats syriens ont passé la frontière irakienne aujourd'hui, selon l'Agence nationale irakienne.
La présidence syrienne a nié le départ de Bachar el-Assad ou son voyage vers une quelconque destination étrangère.
"Le président Bachar el-Assad se trouve toujours à Damas et exerce ses fonctions depuis la capitale", a-t-elle affirmé, selon Reuters.
L'Office des eaux du Liban-Sud a annoncé qu'il avait remis en service les installations de la source d'eau de Tassé après qu'elles aient été soumises à des frappes aériennes israéliennes.
Situées à Jarjouaa dans le caza de Nabatiyé, les installations ont été endommagées par les frappes aériennes israéliennes avant le cessez-le-feu. Selon l'Office des eaux, les salles d'électricité et de pompage ainsi que certaines lignes de pompage avaient été touchées. Le pompage de l'eau a commencé et l'approvisionnement en eau a été rétabli dans les villages concernés, a-t-il ajouté.
Des rebelles syriens entrent dans la ville-clé de Homs du Nord et de l'Est, rapporte Reuters en citant des habitants, l'armée et des rebelles.
Des manifestants renversent la statue de l'ex-président Hafez el-Assad dans la banlieue de Damas, ont affirmé des témoins à l'AFP.
L'armée libanaise a détruit des roquettes non explosées dans des champs de Taybé, à l'est de Baalbeck, provoquant une forte détonation, selon notre correspondante Sarah Abdallah.
Les autorités irakiennes ont autorisé l'entrée sur leur territoire de centaines de soldats de l'armée syrienne qui ont fui les combats avec les rebelles, ont indiqué à l'AFP deux responsables de sécurité, précisant que parmi ces militaires se trouvaient également des blessés.
Les soldats syriens "ayant fui les combats" sont entrés via le poste-frontière d'Al-Qaïm, a indiqué à l'AFP un haut responsable de sécurité, précisant que "des blessés ont été hospitalisés pour des soins" dans l'hôpital de cette localité à la frontière dans l'ouest de l'Irak. Leur nombre s'élève à 2.000 militaires, a précisé une deuxième source de sécurité, "des officiers et des soldats" entrés en Irak "avec l'accord" des autorités irakiennes.
L'armée israélienne a annoncé avoir mené une frappe aérienne dans le sud du Liban visant un membre du Hezbollah.
L'armée dit avoir mené des opérations après avoir détecté "plusieurs activités terroristes dans le sud du Liban", notamment une frappe aérienne visant "un terroriste du Hezbollah qui représentait une menace pour les troupes déployées dans le sud.
Quatre dépouilles ont été retrouvées sous les décombres d'un immeuble résidentiel du quartier de Basta al-Faouqa à Beyrouth, deux semaines après qu'il ait été visé par une frappe aérienne israélienne, a déclaré samedi le chef du service et des opérations de la Défense civile libanaise, Joseph Bou Chaaya, à notre publication.
Les détails ici.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé que le territoire syrien ne pouvait tomber sous le contrôle de "terroristes" à la suite de l'offensive fulgurante de rebelles islamistes qui ont pris des pans entiers du pays.
"Il est inadmissible de permettre à un groupe terroriste de prendre le contrôle de territoires en violation des accords existants, à commencer par la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU qui réaffirme fermement la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'unité de la République arabe syrienne", a déclaré M. Lavrov, faisant référence à une résolution de 2015 pour un règlement politique en Syrie.
Les combattants anti-régime se trouvent à l'intérieur de Daraya, à 5 km du centre de Damas et à 6,5 km du palais présidentiel de Bachar el-Assad, selon Charles Lister, directeur du programme syrien au Middle East Institute.
Un responsable irakien de sécurité affirme à l'AFP l'arrivée en Irak de "dizaines" de soldats syriens ayant déserté.
L'Iran, soutien indéfectible du président syrien Bachar el-Assad, a estimé qu'un "dialogue politique" était nécessaire entre gouvernement syrien et opposition, après une offensive rebelle sans précédent.
"Un dialogue politique entre le gouvernement syrien et les groupes d'opposition légitimes doit débuter", a déclaré à la presse le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, après des pourparlers au Qatar avec ses homologues russe et turc.
Le leader du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a dit aux combattants de se préparer à prendre la capitale Damas.
"Damas vous attend", a déclaré Ahmed al-Chareh dans un communiqué adressé aux combattants rebelles sur Telegram, en utilisant son vrai nom au lieu de son nom de guerre Abou Mohammad al-Jolani.
Deux installations militaires russes stratégiquement importantes en Syrie et la présence même de Moscou au Moyen-Orient sont gravement menacées par la progression rapide des insurgés, ont averti des blogueurs de guerre russes.
Les rebelles disent avoir "commencé à encercler la capitale Damas", selon l'AFP.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les factions rebelles sont désormais à 10 km de Damas.
Le Conseil des ministres, réuni exceptionnellement dans la caserne Benoît Barakat à Tyr, a approuvé le projet de redéploiement de l'armée au Liban-Sud qui a été présenté par son commandant en chef, le général Joseph Aoun, et le responsable de la région du Liban-Sud.
Les détails ici.
Les forces gouvernementales se retirent de localités à une dizaine de kilomètres de Damas, rapporte l'AFP.
Amos Hochstein a estimé que "ce qui se passe en Syrie crée une nouvelle faiblesse pour le Hezbollah car il est plus difficile pour l'Iran, qui semble se retirer de Syrie, d'obtenir des armes", selon des propos rapportés par Reuters.
"Il ne faut pas croire que nous avons éliminé le Hezbollah. Il n'est peut-être plus assez fort pour attaquer Israël ou soutenir Bachar el-Assad, mais il n'a pas été éliminé", a-t-il ajouté.
Il a également affirmé que les États-Unis devaient "renforcer leur soutien à l'armée libanaise" et que les autres pays devaient faire de même.
Le ministère syrien de la Défense annonce que des troupes de l’armée syrienne se trouvent dans la ville de Homs et dans ses environs, et sont « prêtes au combat », rapporte la chaîne locale MTV.
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé un nouveau bilan de 44.664 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a 14 mois.
Au moins 52 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 105.976 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
Des factions rebelles se trouvent désormais à une vingtaine de kilomètres de la capitale Damas, après avoir pris le contrôle de la province de Deraa, dans le sud de la Syrie, ont indiqué samedi un commandant rebelle et une ONG.
Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), a déclaré à l'AFP que des combattants rebelles locaux contrôlaient désormais toute la province de Deraa. "Nous sommes maintenant à moins de 20 km de l'entrée sud de la capitale Damas", a indiqué de son côté Hassan Abdel Ghani, un commandant rebelle.
Sept civils ont été tués tués près de Homs dans des frappes russes et syriennes, rapporte l'AFP en citant une ONG.
Les forces gouvernementales se sont retirées de la province de Quneitra, près du plateau du Golan annexé par Israël, affirme une ONG.
Une source proche du Hezbollah affirme à l'AFP que le parti chiite a envoyé 2.000 combattants en Syrie.
Au Liban-Sud, une personne a été tuée dans une frappe de drone israélien qui a visé une moto dans le village de Deir Seriane (Marjeyoun), selon notre correspondant.
Les rebelles se sont emparés de la ville de Sanamayn et avancent à moins de 20 km de Damas, rapporte Reuters en citant un commandant de la coalition rebelle.
Les rebelles ont affirmé avoir repris la ville de Quneitra dans le Golan syrien, près de la frontière avec Israël, ont déclaré à Reuters deux rebelles et un officier syrien qui ont confirmé leur retrait.
Un nouveau round de négociations en vue d'une trêve dans la bande de Gaza pourrait débuter "très probablement" dans la semaine à venir au Caire, a indiqué samedi à l'AFP une source proche de la délégation du Hamas palestinien.
Le Premier ministre du Qatar a dit avoir constaté « un nouvel élan » pour les négociations en vue d'une trêve et de la libération d'otages détenus dans la bande de Gaza après l'élection du président américain Donald Trump.
« Nous avons senti, après l'élection, que la dynamique revenait », a déclaré Mohammad ben Abdelrahmane Al-Thani devant le Forum de Doha, une conférence pour le dialogue politique international, faisant état de « beaucoup d'encouragements de la part de la nouvelle administration afin de parvenir à un accord, même avant que le président n'entre en fonction ».
Un commandant de la coalition rebelle menée par des islamistes radicaux a indiqué vouloir "rassurer" les communautés religieuses et les minorités en Syrie, après avoir pris le contrôle de plusieurs villes-clés du pays.
"Nous invitons toutes les confessions à être rassurées et à soutenir les mouvements des révolutionnaires, car l'ère du sectarisme et de la tyrannie est révolue à jamais", a indiqué Hassan Abdel Ghani sur Telegram.
Le président syrien, Bachar el-Assad, « n'a pas saisi l'occasion » de dialoguer avec son peuple et d'aider au retour des réfugiés pendant une période de calme dans son pays, a déclaré le Premier ministre du Qatar.
« M. Assad n'a pas saisi l'occasion de dialoguer et de rétablir (la confiance) avec son peuple, et nous n'avons vu aucune initiative sérieuse sur le retour des réfugiés ou la réconciliation » nationale, a estimé Mohammad ben Abdelrahmane Al-Thani devant le Forum de Doha, une conférence pour le dialogue politique international.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a démenti les informations concernant l'évacuation de son ambassade à Damas.
"Ces informations sont sans fondement. L'ambassade poursuit son travail habituel", a affirmé la diplomatie iranienne dans un communiqué.
The New York Times avait rapporté que l'Iran a commencé à évacuer ses commandants militaires et son personnel de Syrie hier.
L'armée israélienne a annoncé aujourd'hui avoir décidé d'envoyer des renforts supplémentaires dans le nord du plateau du Golan, près de la frontière syrienne, pour des missions de défense, rapporte le Haaretz..
La Jordanie a appelé dans la nuit de vendredi à samedi ses citoyens à quitter la Syrie "le plus tôt possible".
Dans un communiqué relayé par l'AFP, le ministère des Affaires étrangères a appelé "les citoyens jordaniens résidant et présents sur place à quitter le territoire syrien le plus tôt possible", au lendemain de la fermeture par Amman du seul point de passage opérationnel entre les deux pays.
Dans un message adressé au peuple libanais, les factions armées syriennes ont affirmé qu'elles attendaient "un nouvel avenir fondé sur des relations diplomatiques conjointes qui visent la prospérité et le développement des deux pays".
"La crise touche à sa fin, le nuage se dissipe et le moment approche pour les réfugiés de rentrer chez eux dans l'honneur et la dignité", ont-elles ajouté.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a estimé hier qu'il "existe différents scénarios pour l'avenir de la Syrie : la guerre civile, le cloisonnement ou le contrôle total des groupes terroristes".
"Tous ces scénarios sont dangereux pour l'avenir de la région et pour les voisins de la Syrie", a-t-il averti. Dans une interview accordée à al-Charqiya News, il a souligné qu'il était "impossible de prédire le destin du président syrien Bachar el-Assad". Beaucoup s'attendaient à ce qu'il tombe en 2011, mais cela n'a pas eu lieu, a-t-il ajouté.
L'Iran a commencé à évacuer ses commandants militaires et son personnel de Syrie hier, selon des responsables régionaux et trois responsables iraniens cités par The New York Times.
Parmi les personnes évacuées vers l'Irak et le Liban figurent des commandants de haut rang de la Force al-Qods des gardiens de la révolution iranienne, ont indiqué les responsables sous couvert d'anonymat. Des membres des gardiens de la révolution, certains membres du personnel diplomatique iranien, leurs familles et des civils iraniens ont également été évacués, selon les responsables iraniens, dont deux membres des gardiens de la révolution, et des responsables régionaux.
Les Iraniens ont commencé à quitter la Syrie vendredi matin, ont-ils précisé. Selon eux, les évacuations ont été ordonnées à l'ambassade d'Iran à Damas et dans les bases des gardiens de la révolution. Au moins une partie du personnel de l'ambassade a quitté les lieux. Certains ont pris l'avion pour Téhéran, tandis que d'autres ont emprunté des voies terrestres pour se rendre au Liban, en Irak et dans le port syrien de Lattaquié.
La situation au Liban-Sud :
- Un calme précaire régnait ce matin dans le Sud, selon notre correspondant Mountasser Abdallah. Des tirs d'artillerie israéliens ont visé la vallée d'al-Mari, dans le caza de Hasbaya.
- Hier soir, après 22h, l'armée israélienne a procédé à des explosions dans les environs de Rab el-Thalathine-Markaba (Marjeyoun), provoquznt des détonations qui ont été entendues jusqu'à Nabatiyé et le secteur est.
- A minuit, l'armée israélienne a bombardé des maisons à Khiam (Marjeyoun), provoquant trois fortes explosions.
La situation reste également tendue à Gaza, où la Défense civile a annoncé hier soir la mort de 17 personnes tuées dans une frappe israélienne sur une maison du camp de réfugiés palestiniens de Nousseirat, dans le centre du petit territoire en guerre.
La frappe, survenue après la tombée de la nuit en début de soirée, a également fait au moins 39 blessés, a indiqué à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de ces services de secours.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a insisté hier sur "l'importance de protéger les civils, dont les membres de minorités, en Syrie", lors d'une conversation téléphonique son homologue turc Hakan Fidan, selon le Département d'Etat.
Le gouvernement syrien, confronté à l'avancée rapide des rebelles soutenus par la Turquie qui ont annoncé vouloir renverser le président Bachar al-Assad, avait perdu hier le contrôle de la ville de Deraa, berceau du soulèvement de 2011, au profit de forces locales, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Après la Russie, les Etats-Unis ont appelé leurs ressortissant à évacuer.
L'armée syrienne a annoncé qu'elle se redéployait dans Deraa et Soueida, deux provinces du sud, après qu'une ONG a rapporté que Damas avait perdu le contrôle de la majeure partie de Deraa et plusieurs positions à Soueida.
"Nos forces opérant à Deraa et Soueida se redéploient, se repositionnent et établissent un périmètre de sécurité après que des éléments terroristes ont attaqué des points de contrôle isolés", a indiqué l'armée dans un communiqué publié par un média d'Etat.
Bonjour,
Nous ouvrons cette nouvelle couverture en direct d'une journée qui marque le 428e jour de guerre dans la bande de Gaza, et 11e jour d'un cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, après 14 mois de frappes de part et d'autre de la frontière et de plus de deux mois de campagne israélienne meurtrière sur le Liban. Nous allons également suivre toutes les informations concernant l'avancée des rebelles en Syrie.
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