Le cheikh Mohammad Ali el-Husseini, une figure religieuse chiite devenue familière au public libanais durant cette dernière guerre du fait de ses apparitions fréquentes et tonitruantes sur la chaîne d’information en continu panarabe al-Arabiya, fait l’objet de poursuites au Liban, a confirmé une source judiciaire à L'Orient-Le Jour.
Une source judiciaire a confirmé à notre journaliste Claude Assaf que le procureur de la République Jamal Hajjar a lancé un mandat de recherche contre le cheikh Husseini sur bases de plusieurs plaintes déposées contre lui. Selon cette source, ces plaintes proviendraient notamment d’avocats qui l'accusent de « collaboration avec l’ennemi israélien » et d’« incitation au meurtre ». La même source affirme que selon le processus en vigueur, les plaintes seront suivies d’un transfert de son dossier à la justice militaire.
Le cheikh Husseini, qui est actuellement secrétaire général du Conseil islamique arabe au Liban, a longtemps été affilié au Hezbollah, faisant même partie de ses cadres, selon la presse locale. Toutefois, en 2011, il a été remis par le Hezbollah lui-même à la justice libanaise, qui l’a condamné et emprisonné pour intelligence avec Israël. Lui-même nie ces accusations de manière récurrente durant ses passages à la télévision, assurant avoir été accusé à tort et emprisonné en raison de son opposition à la participation du parti à la guerre en Syrie.
Cette figure controversée a cependant prédit l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, quelques jours avant sa mort, prédisant à son successeur Naïm Kassem le même sort. Il réside actuellement en Arabie saoudite dont il est, semble-t-il, détenteur de la nationalité. Les poursuites engagées contre lui au Liban conduiront à son arrestation s’il s’avisait de rentrer au pays.
Ca me rappelle les sketch tele de Ghouar el taouché à l'époque du pere Assad, le ridicule lui ne tue pas, mais la justice et le HB oui...!
19 h 13, le 01 décembre 2024