Nous clôturons ici notre direct de cette 420e jour de guerre dans la bande de Gaza, et troisème jour d'un cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël. Nous vous remercions d'avoir suivi cette couverture que nous reprendrons demain matin.
Photo Mohammad Yassine/L'OLJ
Une foule de personnes portant des drapeaux du Hezbollah et d’Amal s'est rassemblée à Maaraké, dans le caza de Tyr, au Liban-Sud, ce vendredi 29 novembre 2024.
"Nous ne sommes pas un refuge pour les criminels", s'est indigné Jean-Luc Mélenchon vendredi soir, déplorant l'"immunité" dont bénéficie le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en France, malgré un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).
"S'il y a un gouvernement insoumis dans ce pays, les criminels de guerre, criminels de génocide seront arrêtés à l'instant où ils mettront le pied sur notre sol", a déclaré le tribun lors d'une réunion publique à Paris, devant des militants.
Le bilan des deux frappes à Beit Lahiya, dans le nord de Gaza, a atteint 15 morts, selon la Défense civile de l'enclave.
Selon notre correspondant au Liban-Sud, l'aviation israélienne survole la région, notamment au-dessus d'Iqlim el-Touffah (caza de Nabatiyé). Des drones survolent en outre Tyr, dans le caza éponyme.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit organiser une réunion avec des responsables de la défense pour discuter des "violations de l'accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah" et de "l'offensive des rebelles syriens à Alep", selon le Haaretz.
Concluant son discours, Naïm Kassem a abordé plusieurs points liés à la reconstruction des zones bombardées par Israël, à l'avenir des institutions au Liban, ou encore à sa coopération avec l'armée à l'avenir.
Sur la reconstruction : "Nous continuerons à accompagner notre peuple dans le processus de reconstruction et, à ce stade, dans la construction de logements décents. Nous souhaitons voir le Liban encore plus beau qu’avant."
Sur l'élection présidentielle : "Nous veillerons à l'achèvement des institutions constitutionnelles, avec à leur tête l'élection du président de la République le 9 janvier."
Sur l'entente nationale : "La nation appartient à l’ensemble de ses enfants, et nous nous entendons avec tous ceux qui veulent construire un Liban indépendant dans le cadre de Taëf." Il a aussi fustigé ceux qui pensaient voir le Hezbollah affaibli par cette guerre.
Sur la place des armes du Hezbollah dans l'équation : "La Résistance est prête à empêcher Israël d’affaiblir le Liban" et est prête à "coopérer avec l'armée."
Rendant hommage à Qassem Soleimani, ancien général iranien tué le 3 janvier dans une frappe de drone américain en Irak, Naïm Kassem a remercié l'Iran et le Yémen pour leur soutien.
"Notre soutien à la Palestine ne s’arrête pas. Nous considérons que la libération de Jérusalem reste un but que nous pourrons atteindre par d’autres voies", a-t-il également déclaré.
Naïm Kassem a passé une grande partie de son discours à rendre hommage et à remercier tous ceux qui ont contribué au dénouement actuel de la guerre. Il a remercié tous les responsables du Hezbollah qui sont tombés sous les coups israéliens pendant cette guerre et les précédentes. Il a aussi rendu hommage à l'armée libanaise et à la Défense civile, qui ont également perdu des hommes dans cette guerre. Il a enfin remercié les populations qui ont dû fuir les combats. Il a remercié le président du parlement Nabih Berry, le Premier ministre sortant Nagib Mikati, le commandement en chef de l'armée, les soignants, ainsi que les médias.
Sur l'accord de cessez-le-feu, Naïm Kassem a considéré qu'il s'agissait "d'un programme de mise en œuvre de la résolution 1701 des Nations unies", ajoutant que "le cadre de cet accord est le sud du Litani (...) et l'armée israélienne doit s'en retirer".
"La Résistance célébrait la victoire à Beyrouth avec des drapeaux du Hezbollah tandis que les Israéliens agitaient des drapeaux blancs à Tel Aviv", a dit Naïm Kassem en reprenant les propos de l'ancien ministre israélien de droite Avigdor Liberman, qui a exprimé à la télévision israélienne ses critiques sur l'accord de cessez-le-feu conclu par le gouvernement de Benjamin Netanyahu.
🔴 Le secrétaire général du Hezbollah a qualifié l'issue de la bataille face à Israël de "grande victoire, qui dépasse celle de juillet 2006 par sa durée, l’ardeur des combats, les sacrifices, et le soutien étranger et américain dont bénéficiait l’ennemi. Nous l’avons empêché d’éliminer le Hezbollah, nous l’avons empêché de neutraliser la Résistance".
"Benjamin Netanyahu a reconnu cette situation en admettant qu'il avait besoin de cette trêve pour ménager son armée", a-t-il ajouté.
Naïm Kassem :
"La résistance légendaire du Hezbollah a impressionné le monde et miné le moral des Israéliens."
"Nous ne voulons pas la guerre, mais nous avons pu l’arrêter grâce à notre force et à notre feu."
Naïm Kassem :
"Suite à la Résistance, le nombre de déplacés dans le nord d’Israël est passé de 70 000 à des centaines de milliers. Son armée a eu beaucoup de morts et a perdu beaucoup d’équipements", a-t-il déclaré.
"La Résistance a démontré qu’elle était prête et que les plans que Hassan Nasrallah avaient mis en place étaient effectifs et tenaient compte de l’évolution des circonstances", a-t-il ajouté.
Naïm Kassem a commencé son discours en évoquant le sentiment de "victoire" qui caractérise, selon lui, cette période suivant le cessez-le-feu négocié et entré en vigueur mardi entre le Hezbollah et Israël, estimant que c'est la "patience" de la résistance dans sa lutte qui lui a permis d'en arriver là.
"Comme nous l'avons dit : Nous ne voulons pas la guerre, mais nous la ferons pour nous défendre", a-t-il déclaré.
Il a ensuite évoqué "le grand danger" qu'a fait peser Israël sur le Hezbollah après l'attaque des bipeurs et l'assassinat de l'ancien secrétaire général Hassan Nasrallah le 27 septembre dernier.
🔴 Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, a commencé son discours.
Au moins 10 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués lors d'un bombardement israélien sur la zone d'al-Manchiya, dans la ville de Beit Lahiya, dans le centre de la bande de Gaza, selon Al Jazeera, qui précise que l'attaque a également blessé un certain nombre d'autres personnes.
⚡ Le secrétaire général du Hezbollah Naïm Kassem s'exprimera à 18h30, selon al-Manar.
Ce discours intervient trois jours après la mise en place du cessez-le-feu négocié sous la houlette américaine et française, et au lendemain d’une interview du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a déclaré que l'armée israélienne avait effectué une frappe aérienne au Liban-Sud il y a quelques instants pour contrecarrer une "activité terroriste et le déplacement d'une plate-forme mobile de missiles du Hezbollah".
Une vidéo publiée sur le compte officiel de l'armée israélienne sur X montre un véhicule de type poids lourd être visé par un tir aérien. Si la localisation de cette attaque n'a pu être confirmée jusqu'à présent, l'Ani rapportait vers 15h que des bombardements israéliens avaient ciblé les localités de Markaba, Taloussé et de Bani Hayan, dans le caza de Marjeyoun, tandis que des bulldozers de l'armée israélienne ont pénétré dans d'autres villages frontaliers, également ciblés par des tirs d'artillerie israéliens. "L'armée israélienne est déployée au Liban-sud et s'efforce d'éliminer les menaces qui pèsent sur Israël et violent l'accord de cessez-le-feu", a ajouté le porte-parole.
Le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a reçu aujourd'hui l'ambassadeur du Qatar, le cheikh Saoud bin Abdelrahman al-Thani, qui l'a informé de l'accueil favorable réservé par son pays au cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël et de l'intention de Doha de soutenir le Liban dans le processus de reconstruction au cours de cette « période critique et délicate de son histoire », selon l'agence el-Nashra.
Plus de détails ici.
La bande de Gaza a sombré dans l'anarchie, avec une hausse de la famine, des pillages généralisés et des viols de plus en plus fréquents dans les camps de réfugiés, alors que l'ordre public s'est effondré, ont déclaré des responsables des Nations unies.
Les détails ici.
Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, va s'exprimer aujourd'hui, pour la première fois depuis le cessez-le-feu avec Israël.
L'heure de son allocution n'a encore été déterminée.
Selon deux agences de voyages libanaises que nous avons contactées et qui souhaitent rester anonymes, Qatar Airways a reprogrammé, ce vendredi après-midi, des vols dans les terminaux de réservation, disponibles à partir du 9 décembre.
L'une d'elles a indiqué avoir reçu un message de la compagnie aérienne qatarie annonçant une « reprise progressive » des vols à partir de cette même date.
L'Arabie saoudite a renoncé à conclure un ambitieux traité de défense avec Washington en échange de la normalisation de ses relations avec Israël et cherche désormais à conclure un accord de coopération militaire plus modeste, ont déclaré à l'agence Reuters deux responsables saoudiens et quatre responsables occidentaux.
Au début de l'année, Riyad a assoupli sa position sur la création d'un État palestinien, déclarant à Washington qu'un engagement public d'Israël en faveur d'une solution à deux États pourrait suffire pour que le royaume du Golfe normalise ses relations.
Mais alors que la colère de l'opinion publique en Arabie saoudite et dans l'ensemble du Moyen-Orient est à son comble en raison des actions militaires d'Israël à Gaza, le prince héritier Mohammad ben Salmane a de nouveau conditionné la reconnaissance d'Israël à la prise de mesures concrètes pour créer un État palestinien, selon deux sources saoudiennes et trois sources occidentales.
Le propriétaire de la maison prise pour cible aujourd'hui par un char Merkava de l'armée israélienne au niveau du triangle Deir Mimas - Bourj al-Moulouk - Kfar Kila au Liban-Sud n'a pas été blessé, rapporte l'Agence nationale d'information.
Le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, s'est réuni à Yarzé avec le major général américain Jasper Jeffers, chargé de diriger le comité de surveillance du cessez-le-feu avec Israël.
La branche militaire du Hamas a revendiqué l'attaque menée plus tôt ce vendredi contre un bus près de la colonie d'Ariel, en Cisjordanie occupée, au cours de laquelle neuf personnes ont été blessées. Le pronostic vital de l'une d'entre elles est engagé, d'après le Haaretz.
Selon un communiqué, des Brigades al-Qassam, l'assaillant se nomme Samer Hussein, âgé de 46 ans et originaire du village d'Einabus, au sud de la ville de Naplouse, en Cisjordanie occupée.
« Les Brigades al-Qassam, tout en pleurant leur héroïque martyr, soulignent que toutes les décisions écrites à l'encre du gouvernement sioniste extrémiste, qui visent la Cisjordanie, seront payées par le sang versé sur les corps des soldats et des usurpateurs dans tous les gouvernorats de Cisjordanie », indique le texte.
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé aujourd'hui un nouveau bilan de 44.363 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre.
Au moins 33 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 105.070 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee, a interdit aux habitants du Liban-Sud, pour la troisième journée consécutive, de se déplacer vers le sud du fleuve Litani à partir de 17h cet après-midi jusqu'à 7h du matin samedi.
Il a également exhorté les personnes qui se trouvent dans cette zone à ne pas sortir de chez eux. "Pour votre sécurité, vous devez respecter les instructions suivantes", a-t-il souligné sur X.
Des pelleteuses israéliennes ont déraciné des oliviers près de Kfar Kila, dans le caza de Marjeyoun, selon notre correspondant Mountasser Abdallah. Des soldats ont également avancé en direction de la place du village de Markaba, dans la même région, où ils ont détruit avec un bulldozer des habitations et bloqué des routes.
La municipalité de Meis el-Jabal, dans le centre de la zone frontalière avec Israël au Liban-Sud, a appelé les habitants déplacés par les combats et les frappes israéliennes de 14 derniers mois à différer leur retour au village, arguant des risques posés par « les tirs » en provenance d'Israël et les risques d'explosions.
Meis el-Jabal, située à moins d'1,5 kilomètre de la frontière, a été lourdement détruite par l'armée israélienne, à coups de frappes aériennes soutenues au cours des 14 mois de la guerre et lors de l'offensive terrestre israélienne. L'armée y a fait exploser, à plusieurs reprises, des quartiers entiers.
Retrouvez ici plus d'informations.
Le président français Emmanuel Macron a appelé à la cessation "immédiate" de toutes les "actions qui contreviennent" à la mise en oeuvre du cessez-le-feu entré mercredi en vigueur au Liban, a annoncé vendredi l'Elysée.
Lors d'entretiens téléphoniques successifs hier avec le Premier ministre libanais Nagib Mikati et le président de la Chambre des députés Nabih Berry, il a "appelé toutes les parties à œuvrer à la pleine mise en œuvre de ce cessez-le-feu" et "signalé que toutes les actions qui contreviennent à cette pleine mise en œuvre devaient cesser immédiatement".
Lors d'une conférence de presse tenue dans la municipalité de Baalbeck, le maire de la ville, Moustapha el-Chall, a annoncé que dans les prochains jours, des comités seront formés pour recenser les dommages causés par les attaques israéliennes, ajoutant que la municipalité a fait sa part et a suivi cette question depuis le tout début.
Par ailleurs, le maire a évoqué une polémique survenue ces derniers jours concernant la distribution de rations alimentaires dans la ville, se défendant de toute malversation et précisant que le rôle de la municipalité s'était limité à vérifier des listes de bénéficiaires.
Neuf Israéliens ont été blessés lors d'une fusillade présumée visant un bus près de la colonie d'Ariel, en Cisjordanie occupée. Trois d'entre eux sont dans un état grave, a rapporté le Haaretz, citant le service de secours Magen David Adom. Selon le service de secours, une quatrième victime se trouve dans un état modéré, tandis que les autres victimes ont subi des blessures légères.
Le journal israélien ajoute qu'« un assaillant a été abattu par les forces de sécurité sur les lieux ».
L'armée israélienne a déclaré de son côté qu'il n'y avait « pas de deuxième assaillant après avoir mené des recherches à la poursuite d'un deuxième tireur présumé ». Le conseil régional de Shomron a déclaré que le bus, qui se rendait de Tel Aviv à Ariel, n'était pas blindé.
L’Union européenne a salué l’entrée en vigueur mercredi d'un cessez-le-feu au Liban ainsi que « les efforts de médiation entrepris par la France et les États-Unis » qui ont permis d’aboutir à une cessation des hostilités.
« Il est maintenant essentiel que le cessez-le-feu tienne comme convenu, afin de garantir la sécurité tant au Liban qu'en Israël et de permettre aux personnes déplacées de part et d'autre de la frontière de rentrer chez elles. Cela nécessite avant tout l'engagement des deux parties : la souveraineté du Liban et d'Israël doit être pleinement respectée et toutes les attaques transfrontalières doivent cesser », indique un communiqué de l’UE.
L’UE a par ailleurs indiqué être prête à « soutenir l’armée libanaise et la Finul afin que la résolution 1701 puisse être effectivement et pleinement mise en œuvre sur le terrain ». Elle a assuré qu’elle « poursuivra également son aide humanitaire et s'engagera dans la reconstruction ». L’UE a en outre appelé les dirigeants politiques libanais « à mettre rapidement de côté leurs différences et de trouver un moyen de sortir de l'impasse politique et économique prolongée (...) et à élire rapidement un président ».
Quatre chars, deux bulldozers et des soldats israéliens sont entrés dans l'un des quartiers ouest de Khiam (Marjeyoun), selon notre correspondant dans le sud.
L'armée israélienne n'a pas atteint ce quartier pendant les combats, qui se sont étendus sur plusieurs semaines en octobre et novembre, et tente maintenant d'y pénétrer pendant le cessez-le-feu.
L’armée israélienne a averti ce matin les habitants du nord d’Israël, via trois publications sur son compte X en hébreu, de rester éloignés des zones militaires fermées dans les régions de la Galilée occidentale et de la Haute-Galilée, exprimant des préoccupations concernant des « munitions non explosées (…) représentant un danger mortel », et appelant les résidents en rencontrant à les signaler aux forces de sécurité et à la police israélienne.
Le chef du commandement nord de l'armée israélienne, le général de division Ori Gordin, a affirmé hier, lors d'une visite d'évaluation dans le sud du Liban, que l'armée ferait respecter le cessez-le-feu avec le Hezbollah de manière « agressive ».
« L'appareil politique a convenu d'un accord de cessez-le-feu avec le Liban, et notre tâche consiste à le mettre en œuvre et à le faire respecter. Nous le ferons respecter de manière agressive, dans les conditions que nous avons fixées. Nous n'avons pas l'intention que le Hezbollah revienne dans ces zones, nous avons l'intention que toute cette zone soit débarrassée des capacités et certainement des armes du Hezbollah, et c'est notre rôle », poursuit-il.
« S'ils commettent une erreur, nous sommes prêts à retourner au combat... Nous pouvons, dans un délai très court, donner l'ordre (...) y retourner », ajoute M. Gordin.
Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, a indiqué qu'il avait l'intention de démissionner une fois que l'armée aurait terminé ses enquêtes sur l'attaque du Hamas du 7 octobre, rapporte le Times of Israel. Dans une lettre aux troupes, Herzi Helvi justifie sa décision de nommer des officiers supérieurs au sein de l'armée, alors que certains lui ont reproché son échec du 7 Octobre, estimant qu'il ne devrait pas être responsable de telles nominations. « Nommer des officiers à des postes n'est pas un privilège, mais un devoir opérationnel et de commandement. L'armée israélienne ne peut pas se permettre de geler ses effectifs », a notamment indiqué M. Halevi.
Lors d'une récente série de nominations, le nouveau ministre de la défense, Israël Katz, a refusé d'approuver deux officiers en raison de leur implication potentielle dans les échecs qui ont conduit au 7 octobre.
Le directeur de l'Office des Eaux du Liban-Sud, Wassim Daher, a annoncé un « plan d'urgence » pour assurer l'évaluation et la réparation des dommages aux infrastructures hydrauliques dans la région. Dans le cadre de ce plan, tous les départements de l'Office vont rouvrir et recommencer à travailler normalement afin d'évaluer le plus rapidement possible les dégâts, lancer les opérations de maintenance et réparations et geler les frais d'abonnement au réseau pour les habitations détruites ou endommagées « sauf si elles sont réparées d'ici la fin de l'année ». « L'Office travaillera 24h/24 pour assurer un retour à la normale des services dans les plus brefs délais », ajoute le texte du communiqué publié.
Selon des informations qui circulent au sein des agences de voyage, plusieurs compagnies aériennes envisagent de suivre l'exemple de Royal Jordanian (le 1er décembre) et d'Ethiopian Airlines (le 8 décembre) pour reprendre leurs dessertes de Beyrouth.
Les noms d'Iraqi Airways (possible reprise dimanche), Turkish Airlines (possible vol samedi puis vols réguliers dès la semaine prochaine), Qatar Airways (deux vols quotidiens à partir du 9 décembre), Emirates (pas encore de détails) et FlyDubai (pas encore de détails) ont été évoqués
Contacté, le président de l'Association des agences de voyages et de tourisme au Liban, Jean Abboud, a indiqué que ces compagnies n'avaient pas encore confirmé la reprise, mais qu'elles avaient très certainement contacté la direction libanaise de l'aviation civile pour réserver ou se renseigner sur des créneaux.
Pour rappel, la Middle East Airlines, qui n'a jamais interrompu sa desserte malgré l'intensification des combats entre le Hezbollah et Israël, prévoit d'augmenter son nombre de vols le 12 décembre pour faire face à la forte hausse de la demande de vols.

Un bâtiment détruit dans la ville de Tyr au Liban-Sud le 28 novembre 2024 / Photo : AFP
Alors que plusieurs villages avaient été privés d'eau pendant la guerre au Liban, après que des frappes israéliennes ont endommagé les réseaux d'alimentation et d'assainissement, la direction de l'Office des eaux du Liban-Sud a annoncé dans un communiqué vendredi matin qu'elle était en train d'initier un plan d'urgence. Celui-ci vise à « évaluer et réparer » les dégâts provoqués par les bombardements. Les principales étapes du plan sont à retrouver ici.
Au Liban-Sud :
- L'artillerie israélienne a tiré un obus près du cimetière de Khiam (Marjeyoun).
- Un bulldozer israélien serait en train de raser le terrain de football de Kfar Kila (Marjeyoun), selon une vidéo qui circule sur des groupes de messagerie instantanée.
- Des tirs en provenance des positions israéliennes ont visé les environs de l'hôpital Ghandour dans la région de Saff el-Air à l'entrée de Bint Jbeil et ont blessé une personne.
Au Liban-Sud, un calme précaire régnait ce matin, selon notre correspondant Mountasser Abdallah Cependant, plusieurs violations du cessez-le-feu ont été rapportées durant la nuit. Des tirs ont été entendus près de Maroun el-Ras (Bint Jbeil), et l'armée israélienne a tiré deux obus sur Aïta el-Chaab (dans le même caza).
Sur X, l'armée israélienne a de nouveau interdit aux habitants du Liban-Sud de se rendre dans plusieurs villages de la zone qu'elle occupe, notamment dans une région située au sud d'une ligne formée par les localités suivantes : Chebaa, Habariyé, Marjeyoun, Arnoun, Yomer, Kantara, Chaqra, Baraachit, Yatar et Mansouri.
À Gaza, les Palestiniens ne connaissent toujours pas de répit. Selon Al-Jazeera, l'armée israélienne a bombardé une maison à Zeitoun, dans le sud de l'enclave, tuant une Palestinienne et en blessant d'autres. L'armée israélienne a également fait exploser des bâtiments à Jabaliya, au nord.
Les bombardements israéliens ont continué, avec de nouveaux massacres, portant le bilan des morts depuis le 7 octobre à 44 330 et les blessés à 104 933, selon le ministère de la Santé à Gaza, qui précise que l'armée israélienne a tué 48 personnes et blessé 53 au cours des dernières 24 heures.
Israël a mené ces deux jours plusieurs attaques contre des cibles au Liban, et cela malgré l’entrée en vigueur, le 27 novembre, d’un accord de cessez-le-feu entre l’État hébreu et le Hezbollah. Décrites par l’armée libanaise comme des « violations » de cet accord, ces attaques ont de quoi susciter de nombreux doutes sur la solidité de l’accord de cessez-le-feu.
Bonjour,
Nous ouvrons cette nouvelle couverture en direct d'une journée pas comme les autres, qui marque non seulement le 420e jour de guerre dans la bande de Gaza, et troisème jour d'un cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, après 14 mois de frappes de part et d'autre de la frontière et de plus de deux mois de campagne israélienne meurtrière sur le Liban.
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