Musk a rencontré un responsable iranien pour apaiser les tensions avec les Etats-Unis, selon le New York Times

Elon Musk, patron et Tesla et proche conseiller du président élu Donald Trump, a rencontré un responsable iranien pour apaiser les tensions avec les Etats-Unis, rapporte le New York Times. 

« Elon Musk a rencontré lundi l'ambassadeur de l'Iran auprès des Nations Unies à New York lors d'une session que deux responsables iraniens ont décrite comme une discussion sur la manière d'apaiser les tensions entre l'Iran et les États-Unis », indique le quotidien américain.

Selon les Iraniens, la rencontre entre M. Musk et l'ambassadeur Amir Saeid Iravani a duré plus d'une heure et s'était tenue dans un lieu secret. Les Iraniens, qui ont parlé sous condition d'anonymat car ils n'étaient pas autorisés à discuter publiquement des politiques, ont décrit la réunion comme « positive » et une « bonne nouvelle ».

« Nous ne commentons pas les rapports sur des réunions privées qui auraient ou n’auraient pas eu lieu », a déclaré Steven Cheung, directeur de la communication de M. Trump, interrogé au sujet de l'existence d'une telle rencontre. Quant à Elon Musk, il n'a pas répondu à une demande de commentaire du NYT.

Le quotidien ajoute que lors d'un appel la semaine dernière avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, Donald Trump « a passé le téléphone au milliardaire ». M. Musk a joué un rôle clé en fournissant des capacités de communication à l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie. 

Si la rencontre était confirmée, elle pourrait être le signe que le président élu a décidé d'opter pour une approche diplomatique avec Téhéran. Durant son premier mandat, il avait été l'artisan d'une politique dite de « pression maximale » envers l'Iran, rétablissant les lourdes sanctions contre Téhéran qui avaient été levées dans le cadre d'un accord nucléaire historique conclu en 2015.

L'Iran a adressé la semaine dernière à Donald Trump un signal d'ouverture en l'appelant à adopter une nouvelle politique à son encontre, après que Washington a accusé Téhéran d'implication dans un projet d'assassinat du président américain élu.