Des dirigeants de pays arabes et musulmans ont commencé à arriver dimanche en Arabie saoudite pour un sommet qui sera consacré lundi aux guerres que mène Israël dans la bande de Gaza et au Liban, a rapporté la presse d'Etat saoudienne.
Lors de ce sommet conjoint de la Ligue arabe, organisation panarabe réunissant 22 pays, et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), organisation panislamique regroupant plus de cinquante Etats musulmans, les participants discuteront notamment « de l'agression israélienne continue dans les territoires palestiniens et au Liban », a indiqué l'agence officielle saoudienne SPA.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, avait appelé à la tenue de ce sommet fin octobre durant une réunion à Riyad d'une nouvelle « alliance internationale » visant à encourager la création d'un Etat palestinien. La réunion de lundi survient un an après un sommet similaire à Riyad de la Ligue arabe, basée au Caire, et de l'OCI, basée à Jeddah, lors duquel les dirigeants arabes et musulmans avaient condamné les actions « barbares » des forces israéliennes à Gaza.
La chaîne de télévision d'Etat El-Ekhbariya a diffusé dimanche des images de l'arrivée à l'aéroport de Riyad du président nigérian, Bola Ahmed Tinubu et du Premier ministre libanais, Najib Mikati. Le Premier ministre du Pakistan, Shehbaz Sharif, devrait également participer au sommet, a indiqué le ministère pakistanais des Affaires étrangères précisant qu'il allait notamment demander « la fin immédiate du génocide à Gaza ».
« Résultats concrets »
Lors d'un entretien téléphonique avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, le président iranien Massoud Pezeshkian a indiqué qu'il ne participerait pas à ce sommet en raison d' « affaires exécutives » urgentes, selon un communiqué du gouvernement. M. Pezeshkian a précisé que le Premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, y assisterait à sa place, se disant convaincu que la réunion « apportera des résultats concrets et efficaces pour mettre fin aux crimes du régime sioniste ainsi qu'à la guerre et à l'effusion de sang à Gaza et au Liban. »
L'OCI et la Ligue arabe incluent des pays qui reconnaissent Israël et d'autres fermement opposés à son intégration régionale. Le sommet de l'année dernière a été marqué par des divergences sur des mesures telles que la rupture des liens économiques et diplomatiques avec Israël.
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