De la fumée au-dessus de Nabatiyé et sa région après une série de frappes israéliennes, le 16 octobre 2024. Photo Reuters / Karamallah Daher
Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a condamné les frappes israéliennes sur Nabatiyé, au Liban-Sud, qui ont « délibérément visé une réunion du conseil municipal ». Une série d'une quinzaine de bombardements ont visé dans la matinée les différents quartiers de cette ville et ses environs, faisant au moins cinq morts au sein du Sérail, dont le président de la municipalité, Ahmad Kahil.
Dans son communiqué, M. Mikati souligne que les responsables municipaux étaient réunis pour « discuter de la situation et des secours ».
Il a dénoncé la communauté internationale, « sous les yeux de laquelle » a lieu l'offensive menée par Israël au Liban, qui « reste délibérément silencieuse », ce qui « encourage » l'Etat hébreu à poursuivre ses « crimes ».
« Si tous les pays du monde sont incapables de dissuader » les frappes israéliennes sur le Liban, « est-il utile de recourir au Conseil de sécurité pour exiger un cessez-le-feu ? », s'est interrogé le Premier ministre sortant. Et d'ajouter « Qu'est-ce qui peut dissuader l'ennemi de ses crimes, qui sont allés jusqu'à cibler des Casques bleus dans le Sud ? »
La semaine dernière, l'armée israélienne a attaqué à plusieurs reprises des positions de la Force intérimaire de l'ONU, déployée au Liban-Sud, blessant au moins cinq soldats de la paix.
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