Des responsables américains estiment désormais qu'un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza est peu probable avant que le président Joe Biden quitte ses fonctions en janvier, a rapporté le Wall Street Journal.
Le journal a cité des responsables de haut niveau à la Maison Blanche, au Département d'État et au Pentagone sans les nommer. Aucune source n'a immédiatement répondu aux demandes de commentaires de l'agence Reuters.
« Je peux vous dire que nous ne croyons pas que cet accord soit en train de s'effondrer », a toutefois déclaré la porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh, aux journalistes jeudi avant la publication de l'article du WSJ.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a affirmé, il y a deux semaines, que 90 % d'un accord de cessez-le-feu avait été convenu. Les États-Unis et les médiateurs du Qatar et de l'Égypte ont tenté pendant des mois de garantir un cessez-le-feu, mais n'ont pas réussi à amener Israël et le Hamas à un accord final. Deux obstacles ont été particulièrement difficiles : la demande d'Israël de maintenir des forces dans le corridor de Philadelphie entre Gaza et l'Égypte et les détails d'un échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël. Pour Washington, un accord de cessez-le-feu à Gaza pourrait réduire les tensions à travers le Moyen-Orient, au milieu des craintes que le conflit ne s'étende.
Le 31 mai, le président Biden a présenté une proposition de cessez-le-feu en trois phases, affirmant à l'époque qu'Israël l'avait acceptée. Alors que les pourparlers rencontrent des obstacles, les responsables ont annoncé depuis des semaines qu'une nouvelle proposition serait bientôt présentée.
Le dernier bain de sang dans le conflit israélo-palestinien a été déclenché le 7 octobre 2023 lorsque le Hamas a pénétré sur le territoire israélien, tuant 1 200 personnes et prenant environ 250 otages, selon les comptages israéliens. L'offensive d'Israël contre l'enclave gouvernée par le mouvement islamiste a tué plus de 41 000 Palestiniens, selon le ministère local de la Santé, tout en déplaçant presque toute la population de 2,3 millions de personnes, provoquant une crise de la faim et conduisant à des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice, ce qu'Israël nie.
Cet article est une traduction, réalisée par L'Orient-Le Jour, d'une dépêche publiée en anglais par l'agence Reuters.
CQFD, c'est une évidence. Juste Trump pourra le faire plier en menaçant le Quatar
17 h 12, le 20 septembre 2024