Liban: un commandant local du Hezbollah tué dans une frappe israélienne

Un commandant local du Hezbollah a péri mardi dans une frappe israélienne dans l'est du Liban, a indiqué une source proche du mouvement libanais, l'armée israélienne confirmant avoir tué un responsable de ce groupe islamiste.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre entre Israël et le Hamas, entrée dans son 12e mois, le Hezbollah, allié du mouvement islamiste palestinien, et l'armée israélienne échangent des tirs à la frontière israélo-libanaise. 

Une source proche du Hezbollah a déclaré à l'AFP que Mohammad Qassem al-Chaer "avait été visé par une frappe israélienne alors qu'il circulait à moto dans la Bekaa et qu'il était un commandant (...) de la Force Radwan".

Le Hezbollah a aussi fait état de la mort d'al-Chaer dans des tirs israéliens, sans dire qu'il était commandant.

L'armée israélienne a déclaré que son armée de l'air avait "éliminé le terroriste Mohammad Qassem Al-Cha'er dans la région de Qaraoun", précisant qu'il était un "commandant de l'unité d'élite Al-Radwan du Hezbollah".

Le ministère libanais de la Santé a également fait état d'une frappe de "l'ennemi israélien" sur un bâtiment dans la ville de Nabatieh, dans le sud du pays, qui a "légèrement blessé neuf personnes", et d'une autre dans l'est du pays ayant fait un blessé.

Depuis octobre, les violences entre Israël et le Hezbollah ont fait 615 morts, en majorité des combattants du mouvement chiite mais également 138 civils, selon un décompte de l'AFP.

Côté israélien, 24 soldats et 26 civils ont été tués, selon l'armée.

Après des craintes d'escalade fin août, suite à la riposte du Hezbollah à l'assassinat par Israël d'un de ses chefs militaires, les deux parties ont fait preuve de retenue afin d'éviter un embrasement régional, selon les analystes.

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