En janvier dernier, des commandos israéliens ont mené un raid dans un complexe de tunnels construit sous Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza pour capturer Yahya Sinouar, qui n’avait quitté les lieux que quelques jours auparavant, laissant derrière lui des documents et près d’un million de shekels israéliens, relate le New York Times.
Architecte présumé de l’opération Déluge d’al-Aqsa du 7 octobre, Yahya Sinouar a récemment été désigné comme nouveau chef du mouvement islamiste palestinien après l’assassinat d’Ismaïl Haniyé le 31 juillet à Téhéran et fait l’objet d’une traque « complexe » et « frustrante » par les services israéliens et américains, sur laquelle le journal revient à grand renfort de détails dans un article publié ce lundi.
Insaisissable jusqu’ici, le responsable n’apparaît jamais en public et utilise un réseau de courriers humains pour communiquer avec les autres membres du Hamas, notamment ceux qui sont chargés des négociations avec Israël, révèlent les responsables sécuritaires israéliens interrogés. Un système de communication opaque qu’ils comparent à celui employé par Oussama Ben Laden, fondateur d’el-Qaëda et cerveau des attaques du 11 septembre 2001 aux États-Unis, avant son exécution en 2011 au Pakistan.
Cellules spéciales
Depuis le début de la guerre de Gaza qui a éclaté le 7 octobre 2023, Israël a mis en place une cellule spéciale au sein du Shin Bet, dédiée à cette traque. De leur côté, les Américains, fournissent une aide logistique et de partage d’informations jugée « inestimable » par un responsable israélien. Un partenariat qui s’avère souvent déséquilibré, aux dires de ses homologues américains – ces derniers estimant partager plus d’informations que ce qu’ils reçoivent en retour.
Pendant les premières semaines du conflit, les renseignements israéliens pensaient que leur cible se cachait dans un labyrinthe de tunnels sous Gaza. Lors d’un raid, des soldats israéliens ont trouvé une vidéo récente montrant l’actuel chef du Hamas en train de déplacer sa famille vers un autre abri sous la ville. Il a gardé sa famille avec lui pendant plusieurs mois, utilisant encore à cette époque des téléphones portables et des réseaux satellite. Les services de renseignements ont alors pu capter certaines de ses conversations, mais sans localiser précisément sa position précise le NYT. En novembre, un otage israélien libéré a par ailleurs décrit au journal comment Yahya Sinouar, parlant en hébreu, avait assuré à des captifs israéliens qu’ils ne seraient pas maltraités.
La situation a rendu les négociations de cessez-le-feu encore plus complexes. Les diplomates à Doha, au Qatar, affirment que les représentants du Hamas insistent sur l’importance de consulter leur chef pour toute décision cruciale et que sa mort ou sa capture aurait un impact considérable sur la guerre. Certains responsables américains estiment en outre que si une telle éventualité permettrait au Premier ministre Benjamin Netanyahu de revendiquer une victoire décisive, elle pourrait aussi compliquer les discussions sur la libération des otages, les successeurs de Yahya Sinouar étant potentiellement moins enclins à négocier avec Israël. Cela n’empêche pas les deux pays de continuer la traque, espérant qu’une capture pourrait changer le cours du conflit.
Lire l’intégralité de l’article du « New York Times » ici
Une question qui se pose « juste par pure fiction » ces gens, bon chic bon genre qui appuient le Hamas et sont contents de tenir tête aux israéliens : accepteraient ils recevoir, un jour, chez eux, au salon pour boire un café, ce sanguinaire ? A la TV et dans les médias ils les acclament, mais chez eux? Aimeraient ils le recevoir ? au sein de leurs familles ( enfants parents etc..) , lui et ses hommes de main? Le problème est que ces BCBG appuient mais surtout qu’ils n’approchent pas d’eux/ d’elles et de leurs enfants. Juste qu’ils le craignent et n’ont aucune confiance en lui.
16 h 59, le 27 août 2024