Un homme portant un drapeau libyen. Photo d'archives AFP
La Banque centrale de Libye (BCL) a annoncé lundi la reprise de ses opérations, suspendues dimanche après l'enlèvement d'un de ses responsables dans la capitale Tripoli, qui a été libéré le soir-même. "Le gouverneur de la BCL, Seddik el-Kebir, a présidé une réunion au siège de la BCL avec des chefs de départements pour le suivi des opérations et la remise en service des systèmes après la libération et le retour sain et sauf de M. Mossab Msallem", indique-t-elle dans un communiqué.
Sur son compte officiel sur Facebook, la BCL a publié une photo montrant le gouverneur el-Kebir, entouré de ses collaborateurs.
Mossab Msallem, chef de la direction des technologies de l'information, une division clef de la BCL, avait été "kidnappé par un groupe non identifié devant son domicile", avait annoncé dimanche la Banque centrale. La BCL avait indiqué avoir "suspendu toutes ses opérations", ajoutant que celles-ci ne reprendraient pas avant que M. Msallem ne soit libéré.
La Banque centrale avait aussi dénoncé des "menaces d'enlèvement à l'encontre d'autres employés", pointant du doigt "des parties hors-la-loi" qui "menacent la sécurité de ses employés et le bon fonctionnement du secteur bancaire".
L'enlèvement du responsable de la BCL était intervenu une semaine après un rassemblement de dizaines de personnes, parfois armées, devant le siège de la banque à Tripoli pour en expulser le gouverneur, avant qu'elles ne soient dispersées.
Le gouverneur, en poste depuis 2012, est critiqué notamment par l'entourage du chef du Gouvernement d'union nationale (GNU), Abdelhamid Dbeibah, sur sa gestion du budget de l'Etat, alimenté par les recettes pétrolières de ce pays riche en hydrocarbures.
Lors d'un entretien la semaine passée à Tunis avec l'ambassadeur américain en Libye, Richard Norland, le gouverneur el-Kebir a évoqué des "menaces croissantes contre la sécurité" de son institution et de ses employés.
En réponse, M. Norland a qualifié d'"inacceptable" toute éviction forcée du gouverneur, estimant que la Libye pourrait dans un tel cas perdre son accès aux marchés financiers internationaux, selon un communiqué de l'ambassade sur X.
En proie au chaos depuis la chute et mort du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est gouvernée par deux exécutifs rivaux: le GNU d'Abdelhamid Dbeibah installé à l'Ouest et reconnu par l'ONU, et l'autre dans l'Est, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar.
La Banque centrale de Libye (BCL) a annoncé lundi la reprise de ses opérations, suspendues dimanche après l'enlèvement d'un de ses responsables dans la capitale Tripoli, qui a été libéré le soir-même. "Le gouverneur de la BCL, Seddik el-Kebir, a présidé une réunion au siège de la BCL avec des chefs de départements pour le suivi des opérations et la remise en service des systèmes après la libération et le retour sain et sauf de M. Mossab Msallem", indique-t-elle dans un communiqué.
Sur son compte officiel sur Facebook, la BCL a publié une photo montrant le gouverneur el-Kebir, entouré de ses collaborateurs.
Mossab Msallem, chef de la direction des technologies de l'information, une division clef de la BCL, avait été "kidnappé par un groupe...
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