Georges Corm, qui depuis 55 ans a été mon ami, était une de mes références aussi bien culturelles (multiculturelles) que de sciences politiques, souvent sociales et philosophiques.
Georges était une fontaine de savoir, de sagesse, de « Raison » (« ensemble de principes, de manières de penser permettant de bien agir et de bien juger : une décision conforme à la raison », Larousse).
Georges enseignait et personnifiait une vision sociale à travers laquelle le respect de la dignité et de l’égalité humaines est un droit inaliénable des libertés.
Son amabilité, sa discrétion et son honnêteté intellectuelle imposaient le respect à tous. On peut critiquer certains de ses interventions ou écrits, mais cette critique a toujours été respectueuse.
C’est une grande perte pour sa famille, notamment pour Hala son épouse remarquable qui l’a accompagné tout au long de sa vie, et pour ses enfants et petits-enfants.
Mais c’est aussi une perte pour nous tous qui nous réunissions soit à la faculté, soit dans des rencontres, ou encore de manière plus privée (souvent le dimanche à Paris ou à Beyrouth avant le déjeuner).
Oui, je me joins dans la prière à ceux qui l’ont connu et aimé.