Un homme tient une affiche de Massoud Pezeshkian à Téhéran le 6 juillet 2024. Photo AFP
Les slogans de campagne de Massoud Pezeshkian, valorisant la discrimination positive ainsi que l’inclusion des minorités ethniques et religieuses dans le prochain gouvernement, avaient suscité l’espoir d’un changement chez certains réformistes. Si la validation de sa candidature par le guide suprême, l’ayatollah Khamenei, indiquait que sa victoire ne représentait pas un danger pour l’establishment, le réformiste s’était vivement opposé au plan Noor – pour le contrôle du voile obligatoire et à la police des mœurs –, désireux de montrer que son arrivée au pouvoir pouvait enrayer la consolidation du contrôle des fondamentalistes. Un enthousiasme que le nouveau chef d’État iranien semble toutefois avoir fait taire en laissant certains portefeuilles importants de son gouvernement aux mains de la ligne dure du régime. Le siège du ministre du...
Les slogans de campagne de Massoud Pezeshkian, valorisant la discrimination positive ainsi que l’inclusion des minorités ethniques et religieuses dans le prochain gouvernement, avaient suscité l’espoir d’un changement chez certains réformistes. Si la validation de sa candidature par le guide suprême, l’ayatollah Khamenei, indiquait que sa victoire ne représentait pas un danger pour l’establishment, le réformiste s’était vivement opposé au plan Noor – pour le contrôle du voile obligatoire et à la police des mœurs –, désireux de montrer que son arrivée au pouvoir pouvait enrayer la consolidation du contrôle des fondamentalistes. Un enthousiasme que le nouveau chef d’État iranien semble toutefois avoir fait taire en laissant certains portefeuilles importants de son gouvernement aux mains de la ligne dure du...