Le bureau de presse du ministère de l'Énergie et de l'Eau a rejeté mardi dans une déclaration distribuée à la presse avoir l'intention de rationner la vente de carburant au Liban.
Le ministère faisait référence à un bref communiqué qui lui était attribué annonçant la préparation de mesures à venir pour limiter les horaires d'ouverture des stations-services et les quantités d'essence vendues à chaque véhicule.
Le ministère « dément avoir publié un quelconque communiqué portant sur des mesures restrictives qui seront prises dans les prochains jours, concernant les heures d'ouverture des stations-service et le nombre de litres pouvant être achetés pour chaque voiture ». Il ajoute que les quantités de « tous les dérivés du pétrole sont disponibles sur le marché libanais avec la qualité habituelle, les prix officiels et les quantités nécessaires ». L'affirmation a été confirmée par le président de l'Association des sociétés importatrices de pétrole (APIC), Maroun Chammas, qui a assuré que les importations se déroulent « normalement », malgré les incertitudes liées au contexte régional et le regain de tension entre l'Iran et Israël.
Le ministère a enfin appelé les personnes concernées à faire preuve de prudence lorsqu'elles publient de telles informations, et à se référer aux sources officielles pertinentes pour s'en assurer avant de les publier ».
Dans un second communiqué le ministère a publié les tarifs mis à jour des principaux carburants dont il réglemente la vente dans le pays.
Voici les nouveaux tarifs fournis mardi :
– 20 litres d’essence à 95 octane : 1.601.000 livres libanaises (-10.000 LL par rapport au barème publié vendredi)
– 20 litres d’essence à 98 octane : 1.640.000 LL (-10.000 LL)
– 20 litres de diesel (pour les véhicules) : 1.442.000 LL (-12.000 LL)
– Bonbonne de gaz domestique : 915.000 LL (-10.000 LL)
– Kilolitre de mazout (utilisé pour approvisionner les générateurs électriques privés) : 743,54 dollars (-6,19 dollars par rapport au barème de vendredi).
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