Le syndicat des usines pharmaceutiques du Liban a assuré, dans un communiqué mercredi, que l'industrie faisait de son mieux pour maintenir l'approvisionnement en médicaments essentiels et chroniques, afin de répondre aux besoins des hôpitaux du pays « en cas d'urgence », après une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth.
Ces précautions interviennent après une escalade significative de la violence déclenchée par cette frappe aérienne dans la nuit de mardi à mercredi, ainsi que par un attentat à Téhéran qui a coûté la vie au chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyé, des événements qui ont ravivé les craintes d'un conflit élargi au Moyen-Orient.
Le syndicat a assuré que les usines pharmaceutiques sont « entièrement préparées à toute situation d'urgence ». Les usines travaillent 24 heures sur 24 « pour répondre aux besoins du marché libanais en médicaments de base et chroniques, ainsi qu'à 100 % des besoins en sérum du pays, qui constituent un pilier essentiel pour le fonctionnement des hôpitaux », a ajouté la même source.
Le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, a confirmé, à l'issue d'une réunion du gouvernement mercredi, que le Liban disposait d'une réserve de médicaments de « six mois ».
Plus tôt dans la journée, le ministre sortant de l'Environnement, Nasser Yassin, coordinateur du plan d'urgence national, a affirmé que les besoins médicaux d'urgence étaient disponibles et que les questions financières seraient traitées conformément à la décision du cabinet, les fonds étant disponibles pour garantir que les besoins du public soient satisfaits.
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