L’escalade et la pression sur le terrain « sont le seul moyen d’obliger les Israéliens à arrêter leur agression contre Gaza », a déclaré lundi le cheikh Nabil Kaouk, membre du conseil central du Hezbollah. Selon lui, les fronts de soutien à Gaza, au Liban, en Irak et au Yémen « constituent sur une nouvelle trajectoire et imposent de nouvelles équations sur le terrain ».
Le cheikh Kaouk s’exprimait au cours d’une cérémonie organisée dans le village de Jabal el-Botm au Liban-Sud en hommage à Hassan Ali Mehanna, un combattant du Hezbollah tué dans la guerre avec Israël qui se poursuit depuis le 8 octobre 2023. Dans son intervention, il faisait référence à plusieurs reprises au drone lancé par les houthis le 19 juillet avant l’aube au-dessus de Tel-Aviv. L'appareil a parcouru près de 2 000 kilomètres avant d’exploser au-dessus de la grande ville israélienne sans déclencher les sirènes d’alerte. La frappe avait fait un tué et plusieurs blessés, et provoqué une attaque inédite de l’État hébreu contre le port de Hodeida au Yémen samedi, faisant six morts et une centaine de blessés. Cet épisode est considéré comme une escalade majeure dans la région.
« Plus ils augmenteront les attaques, plus la résistance intensifiera la riposte et poursuivra son chemin jusqu’à l’arrêt de l’agression contre Gaza », a poursuivi Nabil Kaouk. Il a assuré que « les menaces israéliennes n’y feront rien parce qu’elles émanent d’une partie qui a peur et qui se sait vaincue et en crise ». « Les Israéliens savent désormais que les missiles et les drones de la résistance peuvent les atteindre partout », a-t-il lancé, accusant Israël « d’avoir mis la région sur la voie de l’escalade ».
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