Dans le cadre de sa campagne de soutien aux enfants atteints de cancer, de maladies chroniques, cardiaques ou rénales, la vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, Leila Solh Hamadé, a reçu nombre de jeunes patients affiliés à l’association al-Farah. L’occasion pour l’ancienne ministre de réitérer le soutien de la fondation aux enfants malades au Liban, estimant qu’il s’agit d’une « priorité » et d’un « devoir moral, humain et national ». Et d’appeler à « joindre les efforts en vue de sauver ces enfants à la lumière des circonstances économiques et financières difficiles que traverse le pays depuis la crise économique qui a éclaté en 2019 ».
Dans son allocution, Mme Hamadé a salué le courage des petits patients, ainsi que les efforts des ONG qui « font du bien sans rien recevoir en retour ». « Le vrai Liban réside aujourd’hui dans les associations caritatives, et non chez les familles politiques », a déclaré l’ex-ministre.« Sans ces associations, les orphelins et les malades auraient été abandonnés, délaissés et frustrés », a-t-elle rappelé.
Leila Solh Hamadé a dans ce cadre appelé à ce que tout le monde puisse venir en aide aux malades et à ceux qui vivent dans des conditions difficiles. « En réalité, c’est le Liban qui est malade, pauvre et orphelin », a-t-elle déploré, saluant l’action des hôpitaux et autres instances caritatives « qui continuent d’assister les enfants, malgré le manque de soutien et de sources de financement ».
Enfin, c’est une fillette malade qui a pris la parole pour remercier Leila Solh Hamadé pour ses efforts « empreints d’amour et de tendresse ».
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