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Lula nie avoir parlé d'"Holocauste", dénonce une "interprétation" de Netanyahu


Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une conférence de presse au Palais du Planalto à Brasilia, le 26 février 2024. REUTERS/Adriano Machado

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, au centre d'une crise diplomatique avec Israël, a nié mardi avoir qualifié d' »Holocauste » l'offensive israélienne à Gaza, affirmant qu'il s'agissait d'une « interprétation » de ses propos par Benjamin Netanyahu.

« Je n'ai pas utilisé le mot +Holocauste+ ». « +Holocauste+ était (une) interprétation du Premier ministre israélien, ce n'était pas la mienne », a déclaré Lula dans un entretien à la chaîne RedeTV, selon un extrait diffusé. « Je ne m'attendais pas à ce que le gouvernement israélien le comprenne parce que je connais ce citoyen (...) depuis un certain temps déjà. Je connais son idéologie », a-t-il ajouté, faisant référence à M. Netanyahu.

Lula a accusé le 18 février Israël de se livrer à un « génocide » dans la bande de Gaza, déclenchant une tempête diplomatique. « Ce qui se passe dans la bande de Gaza n'est pas une guerre, c'est un génocide », avait déclaré Lula en marge d'un sommet de l'Union africaine. « Ce qui se passe dans la bande de Gaza avec le peuple palestinien ne s'est produit à aucun autre moment de l'histoire. En fait, cela s'est déjà produit: lorsque Hitler a décidé de tuer les juifs », avait-il alors ajouté.

Israël a protesté contre ces déclarations et a déclaré Lula « persona non grata », exigeant ses excuses. Les autorités israéliennes ont également convoqué l'ambassadeur du Brésil à Tel-Aviv. De son côté, le Brésil a rappelé son ambassadeur pour des consultations et a convoqué l'ambassadeur israélien à Brasilia.

Lula a répété mardi que le Premier ministre Netanyahu « se livre à un génocide contre les femmes et les enfants » dans la bande de Gaza, estimant qu'il s'agissait d'un « fait historique ». « Le gouvernement israélien veut effectivement éliminer les Palestiniens » de ce territoire, a-t-il affirmé.

Le président de gauche, dont le pays préside cette année le G20, a précédemment condamné « les attaques terroristes » du 7 octobre, lorsque des combattants du Hamas ont tué 1.160 personnes, pour la plupart des civils, et en ont enlevé quelque 250 dans le sud d'Israël, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Mais il critique de plus en plus ouvertement la réponse militaire israélienne, au cours de laquelle près de 30.000 personnes sont mortes à Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien dirigé par le Hamas.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, au centre d'une crise diplomatique avec Israël, a nié mardi avoir qualifié d' »Holocauste » l'offensive israélienne à Gaza, affirmant qu'il s'agissait d'une « interprétation » de ses propos par Benjamin Netanyahu.« Je n'ai pas utilisé le mot +Holocauste+ ». « +Holocauste+ était (une) interprétation du Premier...