Le ministère de la Santé publique a organisé un atelier pour mettre à jour les directives nationales visant à prévenir et à traiter l’émaciation des enfants, l’une des formes les plus sévères de malnutrition, avec le soutien de l’Unicef et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et en coopération avec les partenaires concernés par le secteur de la nutrition.
Au cours de la réunion, le ministre Firas Abiad a rappelé que l’accumulation de crises au Liban a conduit à un taux élevé d’émaciation et d’autres formes de malnutrition parmi les populations fragiles, en particulier les enfants et les femmes. C’est ce qui a poussé le ministère de la Santé à donner la priorité pour lutter contre la malnutrition et de la prévenir dans le cadre d’une réponse humanitaire et d’un travail de développement. « Nous devons saisir l’opportunité de revoir et de mettre à jour l’approche sur la manière de trouver des solutions, avec le soutien de l’Unicef et de l’OMS, » a-t-il déclaré.
À son tour, le représentant de l’Unicef au Liban, Édouard Beigbeder, a souligné l’importance de revoir et de renforcer les lignes directrices générales de la lutte contre la malnutrition, qui sont intégrées aux efforts déployés pour répondre aux situations d’urgence. Quant au représentant de l’OMS au Liban, le Dr Abdel Nasser Abou Bakr, il a évoqué l’engagement de l’organisation à lutter contre la malnutrition : « Bien que les objectifs de développement durable de 2030 n’aient pas encore été atteints, des progrès dans ce domaine ne peuvent être réalisés qu’en se concentrant davantage sur l’amélioration de la nutrition. »
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