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Moyen-Orient - Guerre de Gaza

Trêve avec Israël : il est prématuré de parler d'un accord selon le Hamas

 « Le Hamas a répété être prêt à discuter de toute initiative (...) qui mettrait fin à l'agression barbare contre notre peuple palestinien à Gaza », a déclaré lors d'une conférence de presse à Beyrouth Oussama Hamdane.

Oussama Hamdane, cadre du Hamas au Liban. Capture d'écran/YouTube.

Un haut responsable du Hamas au Liban a affirmé samedi que son mouvement était ouvert à toute discussion qui mettrait fin à « l'agression » israélienne à Gaza, estimant qu'il était prématuré de parler d'un accord sur une trêve.

Un projet d'accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, élaboré par les médiateurs qatari, américain et égyptien, prévoit notamment une libération d'otages retenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens incarcérés par Israël. « Le Hamas a répété être prêt à discuter de toute initiative (...) qui mettrait fin à l'agression barbare contre notre peuple palestinien à Gaza », a déclaré lors d'une conférence de presse à Beyrouth Oussama Hamdane. Il a confirmé que son mouvement avait reçu la proposition de trêve, mais il manque des détails, selon lui. Cette « proposition est un accord-cadre qui a besoin d'être étudié (...) On ne peut pas encore parler d'accord ». Après examen, « nous annoncerons notre position qui sera basée sur (...) notre volonté de mettre fin le plus rapidement possible à l'agression contre notre peuple », a-t-il ajouté.

Selon une source du Hamas, un première phase du projet prévoit notamment une trêve de six semaines durant laquelle Israël devra libérer 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages toujours retenus à Gaza.

M. Hamdane a en outre évoqué la décision d'une douzaine de pays de suspendre leur financement à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), au coeur d'une polémique sur la participation présumée de certains employés à l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. Il a dénoncé « une mesure irresponsable basée sur des allégations sionistes et une punition collective », appelant « l'administration de l'Unrwa à ne pas plier face à de telles positions ».

La guerre, déclenchée le 7 octobre après l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, a entraîné la mort de plus de 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes. En riposte, Israël a juré d' »anéantir » le Hamas et a lancé une offensive militaire qui a fait 27.238 morts, en grande majorité des civils, selon un dernier bilan samedi du ministère de la Santé du mouvement islamiste. Quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre, selon Israël, et 132 otages y sont toujours retenus. Parmi eux, 27 ont été déclarés morts par l'armée.

Un haut responsable du Hamas au Liban a affirmé samedi que son mouvement était ouvert à toute discussion qui mettrait fin à « l'agression » israélienne à Gaza, estimant qu'il était prématuré de parler d'un accord sur une trêve.Un projet d'accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, élaboré par les médiateurs qatari, américain et égyptien,...

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