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Dernières Infos - Frappes sur le Yémen

Oman condamne le recours à l'action militaire

La capitale du Yémen, Sanaa, le 12 janvier 2024. Photo AFP/MOHAMMED HUWAIS

Le sultanat d'Oman a condamné vendredi le « recours de la part de pays amis à l'action militaire » contre le Yémen, après les frappes des Etats-Unis et du Royaume-Uni contre des sites militaires des rebelles houthis.

Exprimant son « inquiétude » face à ce développement, un porte-parole du ministère omanais des Affaires étrangères, cité par l'agence officielle ONA, a déclaré que son pays « ne (pouvait) que condamner le recours à l'action militaire de la part de pays amis, alors qu'Israël poursuit sa guerre contre les Palestiniens en toute impunité » dans la bande de Gaza.

Il a souligné qu'Oman avait « mis en garde à plusieurs reprises contre le risque d'extension du conflit dans la région en raison de l'agression israélienne continue contre les territoires palestiniens ».

Le sultanat d'Oman observe une position de neutralité face au conflit au Yémen, tout en jouant le rôle de médiateur entre les rebelles et les pays de la région qui interviennent militairement en soutien au gouvernement reconnu par la communauté internationale contre les rebelles houthis.

Mascate accueille le principal négociateur des rebelles, Mohammed Abdel Salam, et a favorisé la libération de prisonniers entre gouvernement yéménite et rebelles.

Autre pays du Golfe, le Koweït a dit suivre « avec inquiétude » l'évolution de la situation en mer Rouge et appelé à « préserver la sécurité et la stabilité (de cette zone) et à y garantir la liberté de navigation », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

A Abou Dhabi, les Emirats arabes unis ont exprimé leur « inquiétude pour les répercussions des agressions contre le trafic maritime » en mer Rouge, d'après un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Le ministère souligne l' »importance de préserver la sécurité de la région, les intérêts de ses pays et de ses peuples conformément à la loi internationale ».

A Bahreïn, seul pays de la région à faire partie de l'alliance annoncée par les Etats-Unis pour faire face aux attaques des houthis, de petits groupes de manifestants se sont regroupés après la prière du vendredi pour dénoncer les frappes américaines et britanniques au Yémen, on rapporté des témoins.

Le sultanat d'Oman a condamné vendredi le « recours de la part de pays amis à l'action militaire » contre le Yémen, après les frappes des Etats-Unis et du Royaume-Uni contre des sites militaires des rebelles houthis.Exprimant son « inquiétude » face à ce développement, un porte-parole du ministère omanais des Affaires étrangères, cité par l'agence officielle...