D’une guerre à l’autre : la fuite sans fin des réfugiés syriens
Réfugiés au sud du Liban pour échapper au conflit qui a dévasté leur pays, de nombreux Syriens ont de nouveau dû quitter leur abri précaire sous la menace des bombardements israéliens.
Un bureau vide, poussiéreux et mal isolé d’une clinique dentaire à Chtaura, dans la Békaa : voilà tout ce qu’a trouvé Abdallah pour s’abriter avec sa femme et ses deux filles. Il y a près d’un mois, ce Syrien originaire de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, a fui avec sa famille le village de Meis el-Jabal, dans le sud du Liban, cible de nombreuses frappes israéliennes. « Les bombardements sont devenus très intenses, sans distinction entre cibles militaires et civiles. Nous avions l’impression que le sol tremblait sous nos pieds... Alors nous avons laissé nos couvertures et nos vêtements, et nous nous sommes enfuis », raconte-t-il.Abdallah et sa famille font partie des quelque 50 000 personnes déplacées du sud du Liban, selon les chiffres des Nations unies, en raison des échanges de tirs quotidiens entre le Hezbollah et Israël. Après...
Un bureau vide, poussiéreux et mal isolé d’une clinique dentaire à Chtaura, dans la Békaa : voilà tout ce qu’a trouvé Abdallah pour s’abriter avec sa femme et ses deux filles. Il y a près d’un mois, ce Syrien originaire de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, a fui avec sa famille le village de Meis el-Jabal, dans le sud du Liban, cible de nombreuses frappes israéliennes. « Les bombardements sont devenus très intenses, sans distinction entre cibles militaires et civiles. Nous avions l’impression que le sol tremblait sous nos pieds... Alors nous avons laissé nos couvertures et nos vêtements, et nous nous sommes enfuis », raconte-t-il.Abdallah et sa famille font partie des quelque 50 000 personnes déplacées du sud du Liban, selon les chiffres des Nations unies, en raison des échanges de tirs quotidiens entre le...
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Ils râlent, grognent et se plaignent de ne pas avoir un abri sûr. Ils disent qu’ils ne mangent pas à leur faim. Et malgré la précarité de leur situation, leurs cervelles arrêtent de fonctionner dès lors qu’il s’agit de continuer à faire des enfants par dizaines
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Ils râlent, grognent et se plaignent de ne pas avoir un abri sûr. Ils disent qu’ils ne mangent pas à leur faim. Et malgré la précarité de leur situation, leurs cervelles arrêtent de fonctionner dès lors qu’il s’agit de continuer à faire des enfants par dizaines
Hitti arlette
20 h 40, le 07 décembre 2023
Aucune compassion pour ces syriens qui préfèrent galérer chez nous plutôt que de rentrer dignement chez eux . Le chez soi est irremplaçable
Ils râlent, grognent et se plaignent de ne pas avoir un abri sûr. Ils disent qu’ils ne mangent pas à leur faim. Et malgré la précarité de leur situation, leurs cervelles arrêtent de fonctionner dès lors qu’il s’agit de continuer à faire des enfants par dizaines
20 h 40, le 07 décembre 2023