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Dernières Infos - Conflit

Pour le Brésil, la mort de milliers d'enfants à Gaza fait penser à un "génocide"

Des militaires israléliens patrouillent près de la bande de Gaza. Photo GIL COHEN-MAGEN / AFP

Le représentant du Brésil à la conférence humanitaire sur Gaza à Paris, l'ex-ministre Celso Amorim, s'est déclaré jeudi en faveur d'un "cessez-le-feu", estimant que la mort de milliers d'enfants palestiniens dans des bombardements israéliens fait penser à "un génocide".

"Je réitère la condamnation par le Brésil des attaques terroristes contre le peuple israélien et de la prise d'otages. Toutefois, de tels actes barbares ne justifient pas le recours à la force aveugle contre des civils", a affirmé le principal conseiller du président brésilien Lula pour les affaires internationales, dans un discours en anglais.

"La mort de milliers d'enfants est choquante. Le mot génocide vient inévitablement à l'esprit", a lancé l'ancien ministre des Affaires étrangères et de la Défense brésilien.

En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, selon les autorités, en majorité des civils tués le jour de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948. Le Hamas détient en outre 239 otages, selon l'armée.

Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens en représailles ont fait 10.812 morts, essentiellement des civils incluant 4.412 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Lundi, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a qualifié Gaza de "cimetière pour les enfants".

Le président Emmanuel Macron a organisé jeudi une "conférence humanitaire" à Paris pour "œuvrer à un cessez-le feu" et tenter de débloquer l'aide vers Gaza, sans grande avancée en l'absence du gouvernement israélien et de hauts dirigeants arabes.

"Un cessez-le-feu humanitaire est essentiel", a déclaré Celso Amorim.

Une éventualité balayée jeudi à Washington par le président américain Joe Biden. Interrogé pour savoir ce qu'il pensait des chances d'un cessez-le-feu, le démocrate, qui jusqu'ici s'est toujours opposé à cette idée, a répondu : "Aucune. Aucune possibilité".

Le représentant du Brésil à la conférence humanitaire sur Gaza à Paris, l'ex-ministre Celso Amorim, s'est déclaré jeudi en faveur d'un "cessez-le-feu", estimant que la mort de milliers d'enfants palestiniens dans des bombardements israéliens fait penser à "un génocide".

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