Le Kirghizstan, république laïque d'Asie centrale où l'islam est majoritaire, a mis en garde vendredi ses citoyens contre leur participation dans des conflits à l'étranger, sur fond d'appels à "rejoindre le jihad en Palestine" sur les réseaux sociaux. "Dans le contexte du conflit armé palestino-israélien, des messages, publications et commentaires provocateurs sur la nécessité de rejoindre le jihad en Palestine sont partagés activement sur les réseaux sociaux", a indiqué dans un communiqué le GKNB, les services secrets de ce pays de quelque sept millions d'habitants.
"Un citoyen kirghiz participant à des conflits à l'étranger ou à un entraînement terroriste encourt des poursuites pénales", prévient le GKNB, un avertissement émis par le passé au sujet de la guerre en Ukraine. Le Kirghizstan, qui reconnaît l'indépendance d'un Etat palestinien, a autorisé des manifestations de soutien et des députés ont versé symboliquement l'équivalent d'un jour de salaire "pour aider le peuple palestinien".
Des milliers de civils ont été tués en Israël et à Gaza, suite à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre. Depuis, l'armée israélienne bombarde sans relâche la bande de Gaza. A l'instar d'autres Etats d'Asie centrale, des centaines de ressortissants du Kirghizstan, ont rejoint par le passé différentes organisations jihadistes en Syrie et en Irak, dont le groupe Etat islamique. Cette ex-république soviétique montagneuse a depuis 2021 mené plusieurs opérations pour rapatrier environ 300 femmes et enfants de jihadistes, mais annonce périodiquement l'arrestation de membres de "groupes extrémistes" d'obédience musulmane.
Le Kirghizstan, république laïque d'Asie centrale où l'islam est majoritaire, a mis en garde vendredi ses citoyens contre leur participation dans des conflits à l'étranger, sur fond d'appels à "rejoindre le jihad en Palestine" sur les réseaux sociaux. "Dans le contexte du conflit armé palestino-israélien, des messages, publications et commentaires provocateurs sur...
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