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Plus de 20 policiers blessés pendant la manifestation devant l'ambassade d'Azerbaïdjan jeudi

Un journaliste de L'Orient-Le Jour sur place a fait état d'une douzaine de manifestants blessés au cours des échauffourées.

Plus de 20 policiers blessés pendant la manifestation devant l'ambassade d'Azerbaïdjan jeudi

Les forces de sécurité face aux manifestants devant l'ambassade d'Azerbaïdjan, au Liban, le 28 septembre Photo Mario Doueiry/L'Orient-Le Jour

Vingt-cinq policiers, dont deux officiers, ont été blessés jeudi devant l'ambassade d'Azerbaïdjan à Beyrouth, pendant les heurts avec des manifestants, principalement issus de la communauté arménienne, qui protestaient contre la dissolution annoncée de la république auto-proclamée du Haut-Karabakh, ont indiqué les Forces de sécurité intérieure (FSI) dans un communiqué.

« Au cours des émeutes, deux officiers et 23 agents des FSI ont été blessés à la suite de tirs de feux d'artifice et de jets de pierres », ajoute le texte.

Les FSI ont précisé qu'à 17 heures, environ 1 500 personnes, parmi lesquelles des personnalités politiques et religieuses, se sont rassemblées devant l'ambassade d'Azerbaïdjan, provoquant des « émeutes caractérisées par des tirs de feux d'artifice, des jets de pierres, de cocktails Molotov et de peinture visant les policiers ». « Des accrochages ont eu lieu avec les forces de sécurité chargées de protéger l'ambassade, ce qui a conduit à l'utilisation de gaz lacrymogènes par les FSI pour rétablir l'ordre », a poursuivi le communiqué. Selon la police, une situation similaire s'est reproduite vers 18h30.

Un journaliste de L'Orient-Le Jour sur place a fait état d'une douzaine de manifestants blessés au cours des échauffourées avec la police. Les forces de l'ordre ont eu recours à des gaz lacrymogènes, et la Croix-Rouge a dû intervenir pour soigner des enfants asphyxiés.

Le Haut-Karabakh est une région à majorité arménienne, qui avait fait sécession de l'Azerbaïdjan après l'effondrement de l'URSS. Elle s'est opposée pendant plus de trois décennies à Bakou, notamment lors de deux guerres actives entre 1988 et 1994 et à l'automne 2020. Mais la semaine dernière, l'Azerbaïdjan a lancé une offensive militaire pour reprendre la région et forcé les séparatistes à capituler en l'espace de 24 heures, sans que n'interviennent les soldats de la paix russes déployés sur place depuis fin 2020.

L'Arménie, qui a toujours soutenu ce territoire, n'est pas intervenue militairement cette fois-ci. Depuis, des dizaines de milliers d'Arméniens ont fui l'arrivée des troupes azerbaïdjanaises, via le corridor de Latchine, la seule route reliant le Haut-Karabakh à l'Arménie, rouverte dimanche par Bakou après plusieurs mois de blocus.

Vingt-cinq policiers, dont deux officiers, ont été blessés jeudi devant l'ambassade d'Azerbaïdjan à Beyrouth, pendant les heurts avec des manifestants, principalement issus de la communauté arménienne, qui protestaient contre la dissolution annoncée de la république auto-proclamée du Haut-Karabakh, ont indiqué les Forces de sécurité intérieure (FSI) dans un communiqué.« Au cours...