Quatre personnes ont été condamnées à mort en Iran pour avoir vendu de l'alcool frelaté et provoqué la mort de plusieurs individus, a annoncé mardi un porte-parole du pouvoir judiciaire.
La consommation et la vente d'alcool sont interdites dans la République islamique, mais les médias font régulièrement état d'intoxications mortelles avec de l'alcool de contrebande. "Onze personnes ont été accusées de corruption sur terre pour avoir commis des crimes contre la santé de personnes en distribuant du méthanol", une substance "toxique et dangereuse" utilisée pour produire de l'alcool frelaté, dans la province d'Alborz, à l'ouest de Téhéran, a indiqué le porte-parole, Massoud Satayeshi.
Quatre d'entre elles ont été condamnées à la peine capitale pour avoir "provoqué la mort de 17 personnes" et "l'hospitalisation de 191" autres en juin. Des peines allant de un à cinq ans de prison ont été prononcées contre les sept autres. Les autorités avaient annoncé en juin que la consommation de la boisson frelatée avait "rendu plusieurs victimes aveugles" tandis que d'autres "avaient dû subir une dialyse en raison de lésions rénales".
Lors de la pandémie du Covid en 2020, plus de 200 individus étaient morts en Iran après avoir cru des rumeurs selon lesquelles l'absorption d'alcool pouvait aider à protéger contre le virus. Seuls les membres des minorités religieuses reconnues par l'Etat, comme les orthodoxes arméniens, ont le droit de produire ou d'acheter des boissons alcoolisées en Iran, mais l'alcool de contrebande est facilement disponible auprès de marchands illégaux.
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