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Sport - Tennis

Coupe Davis : le Liban l'emporte haut la main face à la Jamaïque

L'équipe libanaise a réalisé un sans-faute face à son homologue jamaïcaine, surclassée 4-0 le week-end dernier, à Jounieh, au sein du deuxième groupe mondial.

Benjamin Hassan (g.) et Hady Habib lors du double comptant pour la rencontre de Coupe Davis entre le Liban et la Jamaïque contre Blaise Bicknell et Rowland Phillips, samedi, sur les courts de l'ATCL, à Jounieh. Photo ANI

Comme l'année dernière, le Liban n'a pas manqué son rendez-vous avec la Coupe Davis. L'équipe emmenée par le capitaine Fadi Youssef a largement dominé son sujet le week-end dernier sur les courts de l'ATCL, à Jounieh, face à la Jamaïque.

Toujours membres du deuxième groupe mondial, après leur défaite en match d'accession pour être promus à l'échelon supérieur contre l'Ukraine en janvier dernier, les Libanais se sont offert une nouvelle chance de changer de catégorie à la faveur de cette victoire nette et sans bavure (4-0) face à la 65e nation mondiale (le Liban occupant la 48e place du classement).


Première réussie pour Moustapha Natour

Tout a parfaitement commencé dès vendredi à l'occasion des deux premiers simples : Benjamin Hassan (208e mondial) a d'abord dominé Rowland Phillips (1 790e) sans trembler sur le score de 7-5, 6-3, avant que Hady Habib (387e) ne l'imite quelques instants plus tard face à Blaise Bicknell (430e) en s'imposant en deux manches également 7-6, 6-1.

Forts de ce départ idéal, les deux piliers de la sélection libanaise ont ensuite été associés le lendemain à l'occasion du double face aux deux mêmes adversaires. Bien que les débats fussent plus serrés que la veille, les Libanais ont de nouveau fait part de leur supériorité en l'emportant en trois sets 6-2, 3-6, 6-3.


Hady Habib frappant un revers lors de son match de Coupe Davis face à Blaise Bicknell, à l'ATCL de Jounieh. Photo ANI

De quoi assurer un succès mérité, parachevé dans la foulée par une ultime victoire du jeune Moustapha Natour (18 ans) pour son baptême du feu avec la sélection nationale. Il était opposé à un autre jeune pouce, Daniel Azar, venant lui aussi d'obtenir sa majorité, dans un match sans influence sur l'issue finale de la rencontre et qui s'est conclu sur le score sans appel de 6-3, 6-1 en faveur du jeune Libanais.

Grâce à ce nouveau succès à domicile, comme celui acquis contre Monaco l'an passé (3-2), la sélection du Cèdre s'acquiert le droit de tenter une nouvelle fois sa chance d'accéder au 1er groupe mondial. Pour ce faire, elle devra battre l'une des douze équipes ayant perdu sa rencontre au sein de ce même groupe et dont l'identité sera prochainement déterminée par tirage au sort.


La France passe à un cheveu de la qualification

À l'échelon supérieur, dans le cadre des phases finales de la Coupe Davis, la France s'est noyée dimanche dans les regrets d'une élimination cruelle face à la Grande-Bretagne. Sur leurs terres à Manchester et poussés par une marée de supporters, les Britanniques se sont qualifiés pour les quarts de finale au bout du suspense, après trois rencontres disputées et indécises.

L'équipe de Sébastien Grosjean a tutoyé la qualification en quarts de finale, chose qui aurait été inédite pour elle depuis 2018, avant de baisser pavillon dans le double, décisif, malgré une entame canon et quatre balles de match, gâchées, dans la troisième manche.

Édouard Roger-Vasselin et Nicolas Mahut ont plié la première manche avec autorité, laissant entrevoir un coin de ciel bleu éclatant dans la bruyante AO Arena quasi comble avec plus de 13 000 spectateurs, un record britannique dans l'épreuve.


Neal Skupski et Dan Evans célébrant leur victoire dans le double décisif face à Nicolas Mahut et Édouard Roger-Vasselin, dimanche, à Manchester, lors de la rencontre de Coupe Davis entre la Grande-Bretagne et la France. Jason Cairnduff/Reuters

Mais les coups de raquette de l'incandescent Dan Evans, toujours prompt à haranguer la foule, et du spécialiste du double Neal Skupski, lauréat à Wimbledon cet été, ont fini par triompher après deux jeux décisifs étouffants (1-6, 7-6, 7-6) et deux heures et quarante-huit minutes d'un âpre combat.

Les Français peuvent sortir sonnés de ce dimanche à rebondissements, où les regrets et les bouffées d'espoir se sont entremêlés. Il a commencé dans la frustration du premier simple perdu 3-6, 6-3, 6-4, contre Daniel Evans (27e mondial) par un novice de 19 ans, Arthur Fils (44e mondial), pourtant longtemps devant, serein et appliqué avant de dévisser à partir du milieu de la deuxième manche.

Le lancer à la place d'Adrian Mannarino, affaibli par une gêne aux adducteurs, a d'abord ressemblé à un pari gagnant : le jeune espoir tricolore a semblé contrôler le jeu, ses émotions et son adversaire, pourtant mieux classé, plus expérimenté à 33 ans, et auréolé d'un titre fraîchement acquis à Washington, également sur dur.

Mais le scénario s'est inversé en milieu de deuxième set. "Lui a mis de l'énergie, et avec le public et les balles neuves, ça allait un peu trop vite", a commenté le Fancilien, nouveau venu dans le Top 50 au classement ATP.

Dans ce contexte, Ugo Humbert (36e mondial) a fait des merveilles contre Cameron Norrie (17e mondial), qu'il a dompté avec sang-froid en trois sets 7-6, 3-6, 7-5, remportés au bout du suspense après deux heures et quarante-six minutes.

"C'est énorme, tellement d'émotions, je suis passé par tous les états pendant le match, c'est complètement dingue", a savouré le gaucher de 25 ans au micro de BeIN Sports. Il a surmonté "un gros coup de mou" dans la deuxième manche et le "bruit de fou" venu des tribunes, "c'était un kiff énorme".

Les plus anciens Roger-Vasselin (39 ans) et Mahut (41 ans), si proches de la qualification, n'ont malheureusement pas réussi à prolonger la fête. La suite de la Coupe Davis s'écrira sans eux, mais avec la Grande-Bretagne, le Canada champion en titre, l'Australie finaliste sortante ou encore la Serbie du n°1 mondial Novak Djokovic.

Comme l'année dernière, le Liban n'a pas manqué son rendez-vous avec la Coupe Davis. L'équipe emmenée par le capitaine Fadi Youssef a largement dominé son sujet le week-end dernier sur les courts de l'ATCL, à Jounieh, face à la Jamaïque.Toujours membres du deuxième groupe mondial, après leur défaite en match d'accession pour être promus à l'échelon...

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Bravo à l'équipe!

Najjar Joseph

14 h 41, le 20 septembre 2023

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Commentaires (1)

  • Bravo à l'équipe!

    Najjar Joseph

    14 h 41, le 20 septembre 2023

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