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Les centres d'immatriculation des véhicules à travers le Liban rouvrent leurs portes


Les centres d'immatriculation des véhicules à travers le Liban rouvrent leurs portes

L'entrée du centre d'inspection mécanique des véhicules à Hadeth, dans la banlieue sud de Beyrouth. Photo d'archives ANI

Après avoir suspendu leur travail pendant des mois, les centres d'immatriculation des véhicules, connus sous l'appellation de « Nafaa », vont rouvrir leurs portes.

C’est ce qui est ressorti d’un faisceau d’informations relayés par les médias – citant le directeur par intérim de l'Autorité de gestion du trafic et des véhicules, Marwan Abboud – et que L’Orient-Le Jour a pu faire confirmer par deux sources – le porte-parole d’un importateur de voitures qui n’a pas souhaité dévoiler le nom de son entreprise, et un autre de la société Inkript, employée par l’État pour assurer une palette de services au sein de la Nafaa : livraison de plaques d’immatriculation, de cartes grises ou de permis de conduire.

Ces sources convergeaient initialement pour annoncer une ouverture dès mardi des centres concernés sur tout le territoire, soit à Dekouané (Mont-Liban), Zahlé (Békaa) , Saïda (Liban-Sud), Nabatiyé (Nabatiyé) et Tripoli (Liban-Nord) dès mardi.

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Toutefois, dans un communiqué publié en début de soirée par l’Agence nationale d’information (ANI, officielle), l'Autorité de gestion du trafic et des véhicules a ensuite indiqué que les opérations d’enregistrement des véhicules ne recommenceraient pas avant la semaine prochaine, évoquant des impératifs liés à la « mise en œuvre de la décision du 14 avril 2022 du Conseil des ministres et de celle prise le 13 août dernier par la Cour des comptes », sans plus de précision. En revanche, les citoyens pourront venir payer leurs frais de « mécanique », les permis de conduire internationaux et les procédures pour véhicules inutilisables.

Lors de son intervention à la LBCI avant la publication du communiqué, Marwan Abboud avait simplement annoncé que les employés de la Nafaa allaient « commencer à gérer, dès aujourd'hui, les formalités que nous avions préparées durant la période de fermeture ». Le directeur du service d'immatriculation des véhicules, Ali Taha, avait, lui, assuré à la chaîne que « tous les départements vont reprendre leur travail ordinaire ».

Après avoir été fermés pendant plus de six mois à la suite d'une enquête sur des actes de corruption présumés de fonctionnaires, certains centres d'immatriculation des véhicules avaient rouvert leurs portes en avril avec une reprise partielle de leurs activités, à Dékouané et dans d'autres régions du pays. Les centres ont fonctionné trois jours par semaine, accueillant les voitures en fonction de leur numéro de châssis. Ils ont toutefois fermé leurs portes par la suite.

L’autre dossier à l’origine de ces fermetures mais qui est toutefois indépendant du premier porte sur un conflit opposant l’Autorité de gestion du trafic et Inkript, la société spécialisée dans la sécurité informatique notamment pour le compte d'États et d’institutions financières. En place depuis plus de 7 ans, Inkript a notamment été ciblée par une charge de la commission parlementaire de Travaux publics la semaine dernière qui l’accuse de ne pas avoir de contrat, des accusations que la direction de la société a catégoriquement rejetées. Selon la porte-parole contactée, le différend entre l’Autorité et Inkript n’était pas l’unique raison qui a poussé la Nafaa à fermer et la décision de rouvrir ses portes a été prise à l’issue de discussions entre les deux parties qui ont démarré vendredi dernier. 

Après avoir suspendu leur travail pendant des mois, les centres d'immatriculation des véhicules, connus sous l'appellation de « Nafaa », vont rouvrir leurs portes.C’est ce qui est ressorti d’un faisceau d’informations relayés par les médias – citant le directeur par intérim de l'Autorité de gestion du trafic et des véhicules, Marwan Abboud – et que L’Orient-Le Jour a pu faire...