
Le ministre iranien des Affaires étrangères Hussein Amir Abdollahian. Photo AFP
Attendu au Liban pour la seconde fois en 4 mois, le ministre iranien des Affaires étrangères Hussein Amir Abdollahian a atterri jeudi après-midi à Beyrouth, selon l’Agence nationale d’information (Ani, officielle). Il a notamment été accueilli par le député Ayoub Hmayed, tête de pont du mouvement Amal dirigé par le Parlement Nabih Berry, ainsi que par la responsable du protocole du ministère libanais des Affaires étrangères, Abir el-Ali et l’ambassadeur iranien au Liban, Moujtaba Amani.
Arrivé à Beyrouth après un passage à Damas, le chef de la diplomatie iranienne doit rencontrer, au cours de cette visite officielle, plusieurs responsables libanais. Lors d’un point presse organisé dès son arrivée et retransmis en direct, le haut-responsable iranien a déclaré que « l’Iran ne voulait que le bien du Liban » et a précisé que l’objet de sa visite concernait notamment le dossier de l’élection présidentielle libanaise, bloquée par des tensions politiques depuis la fin du mandat de Michel Aoun, le 31 octobre 2022. Il a aussitôt écarté toute volonté d’ingérence en affirmant que « c’était aux dirigeants libanais d’élire eux-mêmes un président ».
Hussein Amir Abdollahian a ajouté que l’Iran appelait les différentes parties régionales et internationales à collaborer pour « remettre l’économie du Liban sur pied ». Il a enfin indiqué avoir abordé le dossier libanais avec les responsables saoudiens et que les discussions devant aboutir sur des accords commerciaux impliquant le Liban avaient été « constructives »
La visite du chef de la diplomatie iranienne se télescope avec celle, entamée la veille de l’émissaire américain Amos Hochstein, et qui s’achève jeudi soir. Il devrait s’entretenir avec le président de la Chambre, Nabih Berry, le Premier ministre sortant, Nagib Mikati, ainsi que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Depuis avril dernier, plusieurs développements ont été enregistrés au niveau régional, notamment la mise en application de l’accord de Pékin, conclu le 10 mars dernier, pour normaliser les relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran, les deux puissances régionales.
7EZZEK... MEZZEK... 7ELL 3AN LEBNEN !
12 h 55, le 01 septembre 2023