Suspicions de blanchiment d'argent : l'enquête ouverte à Monaco classée sans suite, annonce le bureau de Mikati

L'enquête ouverte à Monaco suite à des suspicions de blanchiment d'argent à l'encontre du Premier ministre sortant Nagib Mikati et de sa famille, a été conclue et classée sans suite, a annoncé vendredi le bureau de presse du chef du gouvernement libanais.  

« Dans une lettre, le procureur général adjoint de Monaco a déclaré que l'affaire, qui avait été confiée à la police judiciaire de Monaco le 15 juillet 2020, a été classée », peut-on lire dans un communiqué du bureau de presse de M. Mikati. Contactés par L'Orient-Le Jour, le bureau du procureur monégasque ainsi que le bureau de presse du Premier ministre libanais n'étaient pas joignables dans l'immédiat. 

Une lettre qu'a pu consulter l'agence Reuters et signée par le procureur de Monaco Morgan Raymond informe bien les conseillers juridiques de M. Mikati que l'enquête a été close, les accusations de blanchiment d'argent « apparaissant infondées ».

« La famille Mikati a toujours été certaine qu'il en serait ainsi, car elle savait que ces allégations étaient dénuées de tout fondement. La décision judiciaire de Monaco fait suite à la confirmation par la Cour du Liechtenstein qu'il n'y a pas d'enquête en cours contre la famille Mikati au Liechtenstein et qu'il n'y en a pas eu dans le passé, comme l'ont prétendu les médias », ajoute le texte. Selon le bureau de presse de M. Mikati, « avec la clôture de ce dossier, il n'existe aucune enquête en cours contre un membre de la famille Mikati à l'étranger et tout ce qui dit d'autre n'est que calomnie ».

Réagissant à cette annonce, le Premier ministre sortant s'est dit « ravi que cette affaire ait été classée, les autorités européennes et libanaises n'ayant trouvé aucune preuve à l'appui des allégations ». « Je pense que ces enquêtes ont été déclenchées par des calomnies politiquement motivées. Je me réjouis de poursuivre mon travail au nom du peuple libanais », a-t-il ajouté.