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Dernières Infos - Présidentielle au Liban

Berry : Le dialogue de septembre est une opportunité à ne pas manquer


Berry : Le dialogue de septembre est une opportunité à ne pas manquer

Le président du Parlement libanais Nabih Berry, à la 11e session consacrée à l'élection présidentielle à Beyrouth, le 19 janvier 2023. Photo Ali Fawaz/Compte Flickr du Parlement

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a déclaré au quotidien Al-Joumhouriya que le dialogue de septembre, proposé par l'émissaire français Jean-Yves Le Drian pour trouver une solution à la vacance présidentielle en cours, est "une opportunité à ne pas manquer."

Au cours de sa visite à Beyrouth fin juillet, M. Le Drian avait proposé que les acteurs politiques libanais participent à un dialogue informel en septembre pour trouver une solution à l'impasse présidentielle qui dure depuis le 31 octobre, date à laquelle le mandat de l'ancien président Michel Aoun avait pris fin.

Dans des propos publiés mardi, le président de la Chambre a ajouté que "si nous parvenons à un consensus, un président sera certainement élu, et le Liban passera d'une réalité brisée à la voie de la reprise." Le chef du Législatif a souligné qu'il appelait depuis longtemps au dialogue, ajoutant : "Nous leur avons dit d'avoir un dialogue avec nous ; ils ont essayé de voir si nous étions sérieux ou non, mais ils l'ont évité. Cela a causé la détérioration de la situation dans laquelle nous nous trouvons."

M. Berry a également fait remarquer que "l'élection présidentielle est une élection constitutionnelle, souveraine et nationale, donc faisons-en une occasion où nous privilégions l'intérêt du Liban sur tout autre intérêt."

Le Liban est maintenant sans président depuis plus de neuf mois. Le Hezbollah et le mouvement Amal, dirigé par le président de la Chambre, soutiennent fermement le leader chrétien du Liban-Nord Sleiman Frangié pour la présidence. Les deux partis ont maintenu leur soutien à M. Frangié malgré l'impasse politique, sans cependant pouvoir assurer son élection malgré douze séances électorales.

Le 29 juillet, le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah avait déclaré que "tout le monde attend septembre" et qu'un "dialogue sérieux" doit être ouvert. Le groupe dit des cinq, comprenant l'Arabie saoudite, l'Égypte, le Qatar, les États-Unis et la France, s'était réuni à Doha le 17 juillet pour discuter du vide présidentiel au Liban.

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a déclaré au quotidien Al-Joumhouriya que le dialogue de septembre, proposé par l'émissaire français Jean-Yves Le Drian pour trouver une solution à la vacance présidentielle en cours, est "une opportunité à ne pas manquer."Au cours de sa visite à Beyrouth fin juillet, M. Le Drian avait proposé que les acteurs politiques libanais...