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Le Drian à nouveau au Liban "dans les prochaines semaines", selon le Quai d'Orsay


Le Drian à nouveau au Liban

L'envoyé spécial français au Liban, Jean-Yves Le Drian. Photo d'archives AFP

L'envoyé spécial français au Liban, Jean-Yves Le Drian, qui a mené le mois dernier à Beyrouth des pourparlers avec tous les protagonistes politiques autour de la vacance à la présidence de la République, "se rendra à nouveau dans la capitale libanaise dans les prochaines semaines", a affirmé jeudi le Quai d'Orsay.

"Jean-Yves Le Drian a eu l’occasion de faire état à la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, des conclusions préliminaires de sa mission", a affirmé la porte-parole du Quai d'Orsay lors d'un point de presse. "Cette première mission, qui a duré quelques jours au Liban, lui a permis de rencontrer la totalité des responsables, politiques et religieux, de la société civile, et donc d’établir un premier état de la situation, dont il a pu faire état auprès de Mme Colonna pour dessiner la suite de sa mission", a-t-il ajouté.

Interrogé au sujet d'un éventuel déplacement de l'émissaire en Arabie saoudite et au Qatar aussi, la porte-parole a affirmé : "À ce stade, je n’ai pas plus de précisions sur une date de déplacement de M. Jean-Yves Le Drian au Liban, mais il s’y rendra comme je l’indiquais dans les prochaines semaines, et je n’ai pas d’autres éléments sur d’autres déplacements à vous communiquer à ce stade".

A l'issue d'une visite officielle à Beyrouth en juin au cours de laquelle il s'est entretenu avec plusieurs responsables et chefs de file politiques, Jean-Yves Le Drian a appelé à élire un président sans plus tarder, alors que le poste est vacant depuis octobre 2022, date de la fin du mandat de Michel Aoun. Selon la presse libanaise, M. Le Drian est attendu à Beyrouth le 16 ou 17 juillet.

Le Quai d'Orsay a par ailleurs été interrogé sur l'implication de la France dans le fait que le Hezbollah ait enlevé une des deux tentes qu'il avait installées dans la région contestée des collines de Kfarchouba et des fermes de Chebaa, à la frontière avec Israël. "Je n’ai pas connaissance d’implication de la France dans les discussions que vous avez évoquées", a répondu la porte-parole.

Concernant l'échange de tirs de roquettes frontalier entre le Liban et Israël jeudi, elle a affirmé ne pas avoir "plus d’éléments confirmant ces nouvelles violences". "Mais en tout état de cause, vous connaissez l’engagement de la France sur la ligne bleue et pour le respect du cessez-le-feu, qui se traduit notamment par notre engagement constant au sein de la Force intérimaire des Nations unies", a-t-elle conclu.

La journée de jeudi a été marquée par une nouvelle poussée de tension à la frontière libano-israélienne. Selon l'agence Reuters, deux roquettes ont été tirées depuis le Liban-Sud en direction d'Israël, alors que l'armée israélienne, citée par l'AFP, affirmait qu'il s'agissait d'un seul tir de mortier non revendiqué. La riposte n'a pas tardé : l'armée israélienne a bombardé le Liban-Sud en ciblant les alentours de la localité de Kfarchouba, à l'aide de plus de quinze obus de calibre 155 mm, selon l'Agence nationale d'information.

L'envoyé spécial français au Liban, Jean-Yves Le Drian, qui a mené le mois dernier à Beyrouth des pourparlers avec tous les protagonistes politiques autour de la vacance à la présidence de la République, "se rendra à nouveau dans la capitale libanaise dans les prochaines semaines", a affirmé jeudi le Quai d'Orsay."Jean-Yves Le Drian a eu l’occasion de faire état à la ministre de...