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Dernières Infos - Présidentielle

Berry prêt à convoquer une séance électorale si deux candidatures sérieuses sont annoncées

Berry prêt à convoquer une séance électorale si deux candidatures sérieuses sont annoncées

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, lors d'une session parlementaire consacrée à l'élection d'un président du Liban en 2022. Photo Parlement libanais

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a réaffirmé jeudi dans un communiqué que "les portes de la Chambre ne sont et ne seront pas fermées devant une séance pour élire un président de la République au cas où au moins deux candidatures sérieuses sont annoncées".

Une annonce faite alors que les partis opposés à une candidature de Sleiman Frangié, qui est soutenu par le mouvement Amal et le Hezbollah, se dirigent vers un candidat commun à la magistrature suprême, l'ancien ministre des Finances et actuel responsable pour la région Moyen-Orient au sein du FMI, Jihad Azour. 

"Tout parasitage suggérant le contraire et toute menace ne serviront à rien, notamment avec le chef du Législatif", ajoute le texte.

Mercredi, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea avait estimé que, même si un candidat commun était choisi par l'opposition, Nabih Berry ne convoquerait pas le Parlement. Selon lui, le président de la Chambre le fera "dans un seul cas : lorsque le candidat de la Moumanaa (axe pro-iranien au Liban), Sleiman Frangié, bénéficiera de 65 voix".

M. Berry a fait cette déclaration alors que la communauté internationale commence à s'impatienter face à la vacance présidentielle au Liban, pays qui traverse une grave crise socio-économique et financière.

Mardi, le président français Emmanuel Macron s'était entretenu à Paris avec l'influent patriarche maronite Béchara Raï, dont il a soutenu les "efforts face à l'impasse politique" au Liban, appelant toutes les forces du pays à en sortir "sans délai". M. Macron avait également estimé que "le blocage de l'élection d'un chef de l'Etat faisait obstacle aux réformes sans lesquelles il ne peut y avoir de redressement et de stabilité durable dans le pays". De son côté, la secrétaire d'État adjointe aux affaires du Proche-Orient Barbara Leaf avait annoncé mercredi que l'administration Biden envisageait la possibilité d'imposer des sanctions aux responsables libanais, si un chef d'État n'est pas élu.

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a réaffirmé jeudi dans un communiqué que "les portes de la Chambre ne sont et ne seront pas fermées devant une séance pour élire un président de la République au cas où au moins deux candidatures sérieuses sont annoncées".Une annonce faite alors que les partis opposés à une candidature de Sleiman Frangié, qui est soutenu par le...