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Société - Saisie des biens de Salamé

À Paris, l’État libanais ne semble pas soucieux de préserver ses droits

Quatre députés de la contestation ont exhorté en vain hier le gouvernement sortant à approuver la désignation d’avocats pour sauvegarder les intérêts des Libanais, avant l'audience prévue aujourd’hui mardi dans la capitale française.

À Paris, l’État libanais ne semble pas soucieux de préserver ses droits

Le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, durant une conférence de presse, le 11 novembre 2019. Photo d'archives REUTERS/Mohamed Azakir

C’est aujourd’hui que la chambre d’instruction de Paris devrait tenir une audience sur la question de la validité de la saisie préventive des biens que possède, en France, le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé. Effectuée au...
C’est aujourd’hui que la chambre d’instruction de Paris devrait tenir une audience sur la question de la validité de la saisie préventive des biens que possède, en France, le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé. Effectuée au...

commentaires (8)

« l’État » libanais ne semble pas pressé de récupérer ses biens détournés… Rien de plus normal ! « L’État » préfère s’asseoir sur les 330 millions de dollars détournés d’Uncle Riad, plutôt qu’on ne lui courre après sur les milliards des déposants captés à la source et transférés à l’étranger. S’aliéner sa propre population, sa force vive, le plus précieux de ses biens. Quoi de pire ? Quelle faute impardonnable. C’est irrécupérable ! Cette bande de mafieux ne mérite même pas l’exil.

Ca va mieux en le disant

18 h 26, le 23 mai 2023

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Commentaires (8)

  • « l’État » libanais ne semble pas pressé de récupérer ses biens détournés… Rien de plus normal ! « L’État » préfère s’asseoir sur les 330 millions de dollars détournés d’Uncle Riad, plutôt qu’on ne lui courre après sur les milliards des déposants captés à la source et transférés à l’étranger. S’aliéner sa propre population, sa force vive, le plus précieux de ses biens. Quoi de pire ? Quelle faute impardonnable. C’est irrécupérable ! Cette bande de mafieux ne mérite même pas l’exil.

    Ca va mieux en le disant

    18 h 26, le 23 mai 2023

  • Si les tenants officiels de l'Etat qui sont complices de Salamé , ne bougent pas pour essayer de sauver leur peau, il appartient aux associations civiles de défense des déposants de le faire à la place de l'Etat ...pour sauver ce qui reste !

    Chucri Abboud

    17 h 15, le 23 mai 2023

  • Je reviens sur cette affaire de saisie des biens de Riad Salamé. A la fin de cette affaire qui semble rocambolesque, les biens saisis seront pour rembourser les déposants en priorité, et s’il devait rester quelque chose, la justice française se fera rembourser des frais occasionnés, enfin s’il devait en rester, l’état libanais se fera un devoir de le récupérer. Momed.

    Mohamed Melhem

    13 h 26, le 23 mai 2023

  • L'Etat Libanais ? Quel Etat Libanais ? Si les biens de RS étaient rendus au Liban, pensez vous vraiment que les libanais en verraient la couleur ? Ils seront dilués et répartis entre les mains de ceux qui prétendent gouverner :((

    Pandora

    11 h 41, le 23 mai 2023

  • Vous écrivez État Libanais ! Sauf que c’est quelque chose de fictif, il n’y a pas d’Etat Libanais, il y a une association de malfaiteurs dont la seule mission est de piller le pays. Et ils ont bien réussi en volant l’épargne des honnêtes travailleurs libanais . Ce scandale restera dans les annales mondiales comme le plus grand acte de banditisme commis à l’échelle de tout un pays

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 21, le 23 mai 2023

  • Encore du meli melo. Pour moi, c’est pire que du mélodrame.

    Mohamed Melhem

    05 h 14, le 23 mai 2023

  • """À Paris, l’État libanais ne semble pas soucieux de préserver ses droits""". Quand un simple justiciable renonce à défendre ses intérêts, on met cela sur le compte de désespoir de cause, de manque de moyens, et même s’il fait la manche auprès de la famille ou les voisins, les moyens dont il dispose ne suffisent pas pour payer les frais de justice… Nous avons donc un ""État désespéré"", par tant de dysfonctionnements (surtout de la justice), par l’incompétence de quelques grands et petits commis de cet État (les atermoiements du gouvernement) craignant de ne pas obtenir ce qui lui revient de droit, et surtout quand personne ne lui porte aucun secours… Nous avons donc un ""État désespéré""… le mot est fort, mais il correspond à la réalité.

    Nabil

    03 h 27, le 23 mai 2023

  • La canaille du conseil des ministres ne s'occupera de ce dossier que si, et seulement si il y a quelque chose a gagner pour leurs poches propres. Autrement, c'est le cadet de leurs soucis.

    Michel Trad

    02 h 07, le 23 mai 2023

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