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Dernières Infos - Liban

Raad appelle à une "entente" pour élire un président

Raad appelle à une

Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad. Photo envoyée par notre correspondant Mountasser Abdallah

Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a appelé vendredi au dialogue pour s'entendre sur le futur président de la République alors que le Liban est sans chef d'Etat depuis la fin du mandat de Michel Aoun en octobre 2022.

"Venez que l'on s'entende pour choisir le président le plus convenable à cette étape qui suppose de préserver les intérêts de tous", a lancé M. Raad, lors d'un événement partisan au Liban-Sud, selon un communiqué.

Cet appel au dialogue confirme un changement de ton du parti chiite, après de récentes déclarations incendiaires, fin avril, du numéro deux du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, qui avait brandi la menace du "vide" si le candidat du parti chiite, le chef des Marada Sleiman Frangié, n'était pas élu.

S'il a appelé au dialogue, Mohammad Raad a par ailleurs accusé les opposants au parti chiite de ne pas vouloir réellement discuter. "Ils ne veulent pas dialoguer. Ils veulent juste que nous laissions tomber notre candidat pour parler des leurs. Ils nous accusent ensuite de refuser le dialogue", a-t-il affirmé. "Nous voulons un candidat qui ne risque pas d'être dirigé par nos ennemis par un simple coup de fil", a-t-il ajouté.

Les tractations autour de la présidentielle ont repris, notamment avec la tournée cette semaine de l'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari, auprès des principales formations politiques. Il s'est entretenu jeudi avec le patriarche maronite Béchara Raï à Bkerké.

Selon le porte-parole du patriarcat maronite, Walid Ghayad, qui s’est chargé de communiquer à la presse quelques détails de la réunion, Riyad "considère que l’échéance présidentielle est une affaire souveraine libanaise et que les décisions doivent être prises à Beyrouth. Il n’a aucune objection à l’encontre de n’importe quel candidat qui obtiendrait la confiance des Libanais".

M. Boukhari poursuivait sa tournée vendredi et s'est rendu en matinée chez l'ancien Premier ministre Tammam Salam.

Nombre d'observateurs estiment que la France fait la promotion d’un troc entre l’élection du chef des Marada à la présidence de la République et la nomination de Nawaf Salam, ancien ambassadeur du Liban à l’ONU et actuel juge à la Cour internationale de justice, pour former le premier gouvernement du prochain mandat. Ces informations ont été démenties par Paris, dont la diplomatie a affirmé mercredi dernier "ne pas avoir de candidat au Liban". Selon certains observateurs, l'Arabie saoudite serait opposée à une candidature de Frangié.


Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a appelé vendredi au dialogue pour s'entendre sur le futur président de la République alors que le Liban est sans chef d'Etat depuis la fin du mandat de Michel Aoun en octobre 2022."Venez que l'on s'entende pour choisir le président le plus convenable à cette étape qui suppose de préserver les intérêts de tous", a lancé M. Raad,...