La Russie a fustigé mercredi les propos du président sud-coréen Yoon Suk Yeol, qui a laissé entendre que Séoul pourrait étendre son soutien à l'Ukraine en cas d'"attaque à grande échelle" contre la population civile, à savoir livrer des armes à Kiev.
"Malheureusement, Séoul a pris une position assez inamicale dans toute cette histoire", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Le début de livraisons d'armes signifierait indirectement un certain degré d'implication dans ce conflit", a-t-il prévenu.
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a laissé entendre mercredi, dans une interview à l'agence de presse Reuters, que son pays pourrait fournir des armes à l'Ukraine.
"S'il existait une situation que la communauté internationale ne pourrait tolérer, comme une attaque à grande échelle contre les civils, un massacre ou une violation sérieuse du droit de la guerre, il pourrait être difficile d'insister pour ne fournir qu'une aide humanitaire ou financière", a-t-il déclaré.
Alliée des Etats-Unis, la Corée du Sud était jusqu'ici opposée à toute livraison d'armes à l'Ukraine. "On a désormais de nouvelles personnes qui souhaitent aider nos ennemis", a réagi mercredi sur Telegram l'ex-président russe Dmitri Medvedev (2008-2012).
"Je me demande ce que diront les habitants de ce pays (la Corée du Sud) quand ils verront les armes russes les plus modernes chez leurs voisins les plus proches, nos partenaires de la Corée du Nord", a ajouté M. Medvedev.
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