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Sport - Ligue des champions

Le PSG en ballottage défavorable

Plutôt séduisantes dans le jeu, les Parisiennes se sont fait surprendre par Wolfsburg (0-1), mercredi au Parc des Princes en quart de finale aller de la C1, pénalisées par deux décisions arbitrales défavorables prises avec l’aide de l’assistance vidéo.

Le PSG en ballottage défavorable

Lena Oberdorf (à droite) au duel avec Orianne Jean-François (à gauche) lors du quart de finale aller de Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et Wolfsburg, mercredi au Parc des Princes de Paris. Franck Fife/AFP

Intronisée à partir des quarts de finale de cette Ligue des champions féminines, la VAR aura grandement fait parler d’elle ce mercredi dans un Parc des Princes à moitié rempli mais très animé par les ultras parisiens, venus en nombre dans le virage qu’ils occupent habituellement lors des matches de l’équipe masculine.

Malgré leurs bruyants encouragements, ils n’ont pu empêcher la défaite de leurs protégées. Les joueuses de Gérard Prêcheur ont pourtant maîtrisé la rencontre pendant une heure, jusqu’à ce que celle-ci bascule à la faveur de deux décisions arbitrales dans le sens des Allemandes.

Réduites à dix à l’heure de jeu à cause d’une main dans la surface de la défenseure française Elisa De Almeida, avertie pour la seconde fois du match, les Parisiennes ont concédé un penalty sifflé après visionnage de la VAR.

« Sans la VAR, on gagne le match »

Devant les 18 000 supporters parisiens, Dominique Janssen n’a pas tremblé au moment d’ouvrir le score, contre le cours du jeu, en convertissant le penalty d’un tir à ras de terre qui a pris à contrepied Sarah Bouhaddi (0-1, 62e).

Juste avant, un penalty finalement annulé par la VAR avait été sifflé en faveur du PSG. La latérale gauche Sakina Karchaoui, lancée à toute vitesse, avait été accrochée par le genou de Marina Hegering. L’arbitre anglaise a jugé qu’il n’y avait pas faute après avoir revu les images de l’action.

« Sans la VAR, on gagne le match (...) Je mets un plan de jeu qu’on a respecté, et finalement je confie mon professionnalisme, et le professionnalisme des joueuses, à des amateurs, cela m’agace », a tancé Gérard Prêcheur, l’entraîneur parisien, fustigeant l’arbitrage.

Malgré l’infériorité numérique, les partenaires de la capitaine Grace Geyoro, qualifiées pour la finale de la Coupe de France et actuelles deuxièmes du championnat de France, ont été les premières dans les duels, ont gardé le pied sur le ballon et ont muselé les Allemandes. En vain.

Elles ont manqué de précision dans leurs derniers gestes pour vraiment inquiéter la gardienne allemande Merle Frohms.

Très disponible, enchaînant les bons appels mais maladroite devant le but, l’attaquante parisienne Kadidiatou Diani n’a pas semblé marquée par un contexte personnel et extrasportif compliqué.

Son compagnon et conseiller sportif, César Mavacala, a été mis en examen mercredi pour extorsion en bande organisée, soupçonné d’avoir fait pression sur le PSG pour obtenir la signature ou la prolongation de ses joueuses.

Lyon trébuche aussi à domicile

La dernière défaite du PSG remonte au 22 décembre 2022 en Ligue des champions contre Chelsea (0-3). Depuis, Paris restait sur neuf matches sans défaite.

Annoncée absente, la star de l’équipe allemande, la milieu Lena Oberdorf, a joué la quasi-totalité du match, sans trop peser, tout comme l’autre vedette allemande, l’attaquante Alexandra Popp, qui a été bien prise par la défense parisienne.

La situation se complique pour les Parisiennes qui devront forcément s’imposer et marquer en Allemagne jeudi prochain pour accéder au dernier carré de la compétition, qu’elles ont atteint les trois dernières années (2020, 2021, 2022).

Dans l’autre quart de finale, les Lyonnaises, tenantes du titre, ont également perdu mercredi (1-0) face aux Blues de Chelsea, tombeuses du PSG en phase de groupes (1-0 et 3-0). Malgré leur nette domination, les joueuses de Sonia Bompastor n’ont pas été en mesure de répondre à l’ouverture du score de la Norvégienne Guro Reiten (0-1, 28e).

Mardi soir, Barcelone, vainqueur 1-0 à Rome, et le Bayern, qui s’est imposé sur le même score à domicile contre Arsenal, ont pris une petite option sur la qualification.

Les matches retours se joueront la semaine prochaine, tandis que les demi-finales débuteront les 22 et 23 avril avant la finale programmée le 3 juin à Eindhoven.

Source : AFP

Intronisée à partir des quarts de finale de cette Ligue des champions féminines, la VAR aura grandement fait parler d’elle ce mercredi dans un Parc des Princes à moitié rempli mais très animé par les ultras parisiens, venus en nombre dans le virage qu’ils occupent habituellement lors des matches de l’équipe masculine. Malgré leurs bruyants encouragements, ils n’ont pu empêcher...

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