Rechercher
Rechercher

Sport - Tennis

Alcaraz monte en puissance, Swiatek en nervosité

Alcaraz monte en puissance, Swiatek en nervosité

Iga Swiatek saluant la foule après son succès contre Bianca Andreescu au 3e tour du Masters 1000 d’Indian Wells Tennis en Californie. Matthew Stockman/AFP

Prétendant au titre et au trône de n° 1 mondial, Carlos Alcaraz s’est qualifié sans trembler pour les 8es de finale à Indian Wells, également atteints par Iga Swiatek, qui a dû contrôler ses nerfs, lundi en Californie.

L’Espagnol de 19 ans a pris son temps pour décrocher sa 100e victoire sur le circuit, en 132 matchs. Battu 7-6 (7/4), 6-4, le Néerlandais Tallon Griekspoor (36e) a résisté dans la première manche. Mais, au jeu décisif, Alcaraz a accéléré la cadence, poussant à la faute son adversaire, qui a fini par plier.

« Ça a été difficile, j’ai dû rester très concentré. Il y a eu quelques occasions manquées au début du premier set. Mais, au second, j’en ai saisi une et après j’ai pu jouer de manière plus détendue », a-t-il commenté.

Une fois son break en poche, l’Espagnol a en effet déroulé son jeu, imposant des rallyes de plus en plus longs et pénibles au Néerlandais, pour en finir en 1h41. Sur le plan physique, Carlos Alcaraz est apparu très en jambes. Ses récentes douleurs à l’ischio-jambier droit semblent n’être qu’un mauvais souvenir.

Demi-finaliste l’an passé, il vise évidemment mieux. D’autant que remporter le tournoi lui permettrait de déloger du trône mondial Novak Djokovic, forfait car non vacciné contre le Covid. Sur sa route, en 8e, se dressera le Britannique Jack Draper (56e), vainqueur 7-6 (8/6), 6-2 du vétéran écossais Andy Murray (55e).

Wawrinka s’accroche

Stanislas Wawrinka (100e), triple vainqueur de Grands Chelems, également en quête de sa gloire passée à 37 ans, a, lui, continué sa route, en remportant le duel intergénérationnel et quelque peu électrique contre Holger Rune (8e), de 18 ans son cadet.

Les deux joueurs avaient un passif remontant à novembre dernier, quand le Danois avait battu le Suisse à Bercy, en sauvant trois balles de match, sur la route de son premier Masters 1000. À l’époque, son comportement avait agacé « Stan the Man », qui lui avait dit : « Je te conseille d’arrêter de faire le bébé sur le court. »

Cette fois, le vieux lion a maté le jeune loup. Mais il a bien cru à une malédiction, quand Rune a encore effacé une balle de match à 5-4 dans le deuxième set avant de remporter le tie-break.

Wawrinka n’a cependant pas gambergé et s’est imposé 6-2, 6-7 (5/7), 7-5. Non sans une dernière friction, quand Rune lui a lancé au moment de la poignée de main : « Tu n’as rien à me dire maintenant ? »

« Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » a répliqué le finaliste du tournoi en 2017.

Le Suisse, en quête de son meilleur niveau après deux saisons gâchées par des blessures, affrontera l’Italien Jannik Sinner (13e), tombeur du Français Adrian Mannarino, au prochain tour.

Autres qualifiés, le tenant du titre Taylor Fritz (5e), le Canadien Felix Auger-Aliassime (10e) et l’Américain Tommy Paul (19e).

Iga « sous pression »

Chez les femmes, Iga Swiatek a dû s’employer pour écarter 6-3, 7-6 (7/1) Bianca Andreescu. La Polonaise de 21 ans, en quête d’un doublé que seule Martina Navratilova a réussi en 1991-1992, semblait pourtant en mode rouleau-compresseur jusqu’à 2-0 à son avantage dans la seconde manche, quand la mécanique s’est enrayée.

La numéro un mondiale a commencé à accumuler les fautes directes. Et sa colère de monter, pendant que son adversaire, lauréate de l’épreuve en 2019, enchaînait pour mener 4-2. Fulminant, la vainqueure de Roland-Garros et de l’US Open l’an passé s’est finalement ressaisie, mais elle a eu besoin d’en passer par un jeu décisif, après s’être encore fait débreaker à 5-4.

« Je suis contente d’avoir joué un peu plus sous pression et de voir comment j’allais m’en sortir. Je suis satisfaite d’avoir pu garder mon calme dans le tie-break », a réagi la Polonaise, qui affrontera Emma Raducanu (77e), lauréate surprise à Flushing Meadows en 2021.

Si elle venait à se défaire également de la Britannique, Swiatek pourrait retrouver sur sa route la dernière représentante du tennis français dans le désert californien : Caroline Garcia.

Réalisme retrouvé pour Garcia

La lauréate du dernier Masters a de nouveau dû surmonter la perte d’un set, avant de finir en trombe contre Leylah Fernandez pour rallier les 8es de finale. En deux temps, trois manches et une accélération finale, la n° 5 mondiale a eu gain de cause 6-4, 6-7 (5/7), 6-1 aux dépens de la Canadienne (49e), qu’elle retrouvait deux mois après l’avoir battue au 2e tour de l’Open d’Australie.

« J’aurais évidemment préféré en finir en deux sets, mais il faut bien trouver un moyen de gagner et la façon dont j’y suis parvenue m’apporte de la confiance », a-t-elle dit en conférence de presse, tout sourire, comme délestée d’un peu de pression, elle qui fait partie des favorites depuis son triomphe aux Masters en novembre.

Tranchante, prenant comme d’habitude la balle très tôt, elle a été récompensée pour son agressivité dans le premier set. S’appuyant sur une bonne première balle, elle n’a jamais laissé l’occasion à sa rivale, finaliste à Flushing Meadows en 2021, de lui prendre son service dans la seconde manche. Mais au jeu décisif, la Canadienne de 20 ans a su faire la différence, sortant retours et passings qui ont fait plier Garcia.

Puis, la Lyonnaise a tangué sur son premier engagement du troisième set, sauvant deux balles de break. « Ce jeu a été important, il fallait que je reste présente, que je colle au score. Si je m’étais fait breaker, ça aurait changé beaucoup de choses pour moi. Mais avoir pu garder cette intensité et gagner ces points, ça m’a montré la voie », a-t-elle affirmé.

L’orage passé, un grand soleil a vite pris place : redoublant de punch quand sa rivale levait le pied, elle a fini en trombe, au bout de 2h13. Dans ce match, la Française a fait enfin parler son réalisme, en convertissant trois de ses quatre balles de break.

Elle en avait manqué cruellement fin février en finale à Monterrey, manquant 14 des 16 occasions qu’elle s’était créées. Ce qui avait permis à la Croate Donna Vekic de triompher.

« C’est un point sur lequel j’avais un peu péché ces derniers temps et ça m’avait un peu coûté, a-t-elle abondé. Il y a des matchs où on a peu d’opportunités. Et là, il faut réussir à les saisir. Si on n’y arrive pas, ça peut rentrer dans la tête. Aujourd’hui, j’ai été les chercher. »

Se disant satisfaite, sauf pour ce qui concerne sa première balle, Garcia aura pour adversaire la Roumaine Sorana Cirstea (83e), expéditive pour écarter 6-3, 6-1 l’Américaine Bernarda Pera (43e).

Enfin, Elena Rybakina (10e), championne à Wimbledon en 2022, a quant à elle écarté 6-3, 7-5 l’Espagnole Paula Badosa (22e).

En revanche, la Tunisienne Ons Jabeur (4e), finaliste à Wimbledon et à l’US Open l’an passé, a été éliminée 7-6 (7/5), 6-4 par la Tchèque Marketa Vondrousova (105e), pour son retour après plusieurs semaines d’absence en raison d’une blessure à un genou.

Source : AFP

Prétendant au titre et au trône de n° 1 mondial, Carlos Alcaraz s’est qualifié sans trembler pour les 8es de finale à Indian Wells, également atteints par Iga Swiatek, qui a dû contrôler ses nerfs, lundi en Californie. L’Espagnol de 19 ans a pris son temps pour décrocher sa 100e victoire sur le circuit, en 132 matchs. Battu 7-6 (7/4), 6-4, le Néerlandais Tallon Griekspoor (36e) a...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut