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Dernières Infos - Crise au Liban

EDL calculera les factures de novembre et de décembre sur base du taux de 43 600 livres pour un dollar

Le siège d’Électricité du Liban à Beyrouth. Photo João Sousa

Face à la grogne vis-à-vis de l’éventuelle importante augmentation des factures d’électricité fournie par Électricité du Liban (EDL), calculées en fonction du taux de change Sayrafa qui a récemment été fortement revu à la hausse, le fournisseur public a assuré tenir compte de l’ancien taux de 43 600 livres pour un dollar, « en vigueur à la date d’émission de ces factures ».

Dans un communiqué publié durant le weekend, EDL a ainsi précisé que les factures de novembre et de décembre 2022 actuellement émises seront calculées au taux de 43 600 livres pour un dollar, majoré de 20 %, en fonction du mécanisme mis en place le 8 décembre 2022, soit l’équivalent d’un taux de 52 320 livres pour un dollar ; et non pas au taux de 70 000 livres pour un dollar, en vigueur depuis le 1er mars. En revanche EDL n’a pas précisé le taux adopté pour le calcul des factures des mois suivants.

L’établissement public s’est aussi saisi de l’occasion pour rappeler que ses tarifs restent inférieurs à ceux des propriétaires de générateurs privés, auprès desquels la population se fournit en courant pour pallier les carences d’EDL. À ce niveau, l’opérateur a souligné que la réussite du plan national d’urgence pour le secteur de l’électricité, prévoyant entre autres l’amélioration de la collecte des factures en fonction du nouveau mécanisme et la suppression des empiètements sur le réseau électrique, permettrait d’augmenter les heures d’approvisionnement en électricité.

Le 2 mars, EDL avait annoncé que la première étape de l’opération visant à éliminer les empiètements sur son réseau de câbles électriques débutera lundi (le 6 mars), en coordination avec les services sécuritaires. Dans ce cadre, ce sont 216 sorties de câbles sur un total de 800 boîtes installées dans l’ensemble du pays qui devraient être examinées.

Cette procédure entre dans le cadre des réformes demandées par les donateurs internationaux, et notamment la Banque mondiale, pour soutenir le secteur de l’électricité, dans un pays en plein effondrement. La suppression des empiètements constitue également un facteur sur lequel EDL se basera pour décider ou non d’augmenter sa production de courant dans le cadre d’un plan annoncé le 27 janvier dernier. Ce plan a été mis sur pied après l’ouverture d’une ligne de crédit permettant d’approvisionner les centrales en carburant.

Face à la grogne vis-à-vis de l’éventuelle importante augmentation des factures d’électricité fournie par Électricité du Liban (EDL), calculées en fonction du taux de change Sayrafa qui a récemment été fortement revu à la hausse, le fournisseur public a assuré tenir compte de l’ancien taux de 43 600 livres pour un dollar, « en vigueur à la date d’émission de ces factures...