Salam, artiste peintre : « Le monde nous a laissé tomber »
Toute cette semaine, « L’Orient-Le Jour » donne la parole à des habitants d’Idleb, où vivent près de 4 millions de Syriens, la plupart déplacés internes. Frappé par le séisme du 6 février, le dernier bastion de l’opposition au régime dans le Nord-Ouest est marqué par des tragédies à n’en plus finir depuis le soulèvement populaire de 2011. Aujourd’hui, le témoignage de Salam, artiste peintre.
OLJ / Propos recueillis par Noura DOUKHI,
le 19 février 2023 à 17h50
Salam, artiste peintre dans la campagne d’Idleb, dernier bastion de l’opposition au régime d’Assad dans le Nord-Ouest syrien. Photo fournie par Salam
Il a sonné comme une malédiction. Celle de trop. Après plus d’une décennie de bombardements menés par le régime de Bachar el-Assad et son allié russe, la prise de la quasi-totalité de la province par le groupe jihadiste Hay’at Tahrir el-Cham (HTC), ex-branche syrienne d’el-Qaëda, le déclenchement d’une crise humanitaire et économique sans précédent, la population d’Idleb a été, cette fois, frappée par le tremblement de terre survenu à l’aube du 6 février. On compte près de 3 700 morts en Syrie, dont une majorité dans les régions du Nord contrôlées par HTC ou par les factions de l’opposition parrainées par Ankara, selon un bilan provisoire établi le 17 février.Dans ces zones, l’aide humanitaire a tardé à arriver pour soutenir une population prise en otage depuis plusieurs années par les blocages du pouvoir syrien et de son parrain russe...
Il a sonné comme une malédiction. Celle de trop. Après plus d’une décennie de bombardements menés par le régime de Bachar el-Assad et son allié russe, la prise de la quasi-totalité de la province par le groupe jihadiste Hay’at Tahrir el-Cham (HTC), ex-branche syrienne d’el-Qaëda, le déclenchement d’une crise humanitaire et économique sans précédent, la population d’Idleb a été, cette fois, frappée par le tremblement de terre survenu à l’aube du 6 février. On compte près de 3 700 morts en Syrie, dont une majorité dans les régions du Nord contrôlées par HTC ou par les factions de l’opposition parrainées par Ankara, selon un bilan provisoire établi le 17 février.Dans ces zones, l’aide humanitaire a tardé à arriver pour soutenir une population prise en otage depuis plusieurs années par les...
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