Adnan, photographe amateur : « Beaucoup de gens n'ont pas de quoi s'acheter à manger »
Toute cette semaine, « L’Orient-Le Jour » donne la parole à des habitants d’Idleb, où vivent près de 4 millions de Syriens, la plupart déplacés internes. Frappé par le séisme du 6 février, le dernier bastion de l'opposition au régime, dans le Nord-Ouest, est marqué par des tragédies à n’en plus finir depuis le soulèvement populaire de 2011. Aujourd’hui, le témoignage de Adnan, photographe amateur.
OLJ / Propos recueillis par Noura DOUKHI,
le 17 février 2023 à 15h24
Adnan, photographe amateur à Idleb, dernier bastion de l'opposition au régime d'Assad dans le Nord-Ouest syrien. Photo fournie par Adnan.
Il a sonné comme une malédiction. Celle de trop. Après plus d’une décennie de bombardements menés par le régime de Bachar el-Assad et son allié russe, la prise de la quasi-totalité de la province par le groupe jihadiste Hay’at Tahrir el-Cham (HTC), ex-branche syrienne d’el-Qaëda, le déclenchement d’une crise humanitaire et économique sans précédent, la population d’Idleb a été, cette fois, frappée par le tremblement de terre survenu à l’aube du 6 février. Dans les régions du Nord syrien contrôlées par HTC ou par les factions de l'opposition parrainées par Ankara, on compte au moins 1 347 morts, selon un bilan provisoire établi le 12 février. Livrés à eux-mêmes, les Casques blancs (la défense civile locale) tentent encore d’évacuer les survivants de sous les décombres, alors que la population est prise en otage depuis plusieurs années par...
Il a sonné comme une malédiction. Celle de trop. Après plus d’une décennie de bombardements menés par le régime de Bachar el-Assad et son allié russe, la prise de la quasi-totalité de la province par le groupe jihadiste Hay’at Tahrir el-Cham (HTC), ex-branche syrienne d’el-Qaëda, le déclenchement d’une crise humanitaire et économique sans précédent, la population d’Idleb a été, cette fois, frappée par le tremblement de terre survenu à l’aube du 6 février. Dans les régions du Nord syrien contrôlées par HTC ou par les factions de l'opposition parrainées par Ankara, on compte au moins 1 347 morts, selon un bilan provisoire établi le 12 février. Livrés à eux-mêmes, les Casques blancs (la défense civile locale) tentent encore d’évacuer les survivants de sous les décombres, alors que la population...
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16 h 52, le 17 février 2023